La langue des choses cachées de CECILE COULON aux Ed L'iconoclaste
Avis paru dans BABELIO
Je ne sais par quoi commencer, quel avis donner sur ce texte. J'y ai vu une métaphore quasi politique, sociétale pour être plus juste.
Le conte quasi fantastique n'est pas très clair. Ceci dit, mon interprétation est dans un registre dans lequel des êtres supérieurs comprennent la marche du monde et guérisse les maux de ceux "d'en bas", sous-entendu, le peuple ignorant et bestial. Un prêtre nous donne la clé, guide quotidien d'âmes perdues vivant dans la fange et le stupre. Les pouvoirs surnaturels de la mère et du fils ont été acquis de manière peu charitables, dans une vie antérieure dont nous ne saurons rien. L’ambiguïté de ces guérisseurs est totale. Leurs facultés dépendent de celles et de ceux dont ils ont la charge. Ils ne tirent leur puissance que de l'état pitoyable d'êtres tirés d'un conte moyenâgeux, serviles et dégénérés.
Le pouvoir est transmis de la mère à son fils, dont on ne sait d'où vient cette transmission. Avant, la mère fréquentait des guerriers dont on soupçonne la cruauté.
Ceci paraît confus.
Avec le recul, il manque quelques développements et nous restons sur notre faim, sur le devenir de tous ces personnages.
La puissance d'évocation est réelle, les images sont fortes, succession d'eaux fortes à la Gustave Moreau.
Frustrant.