Le jour d'après / Il est 8h00 le 1er juillet 2024
Pas de surprise ce matin, ni bonne, ni mauvaise, juste une odeur de poubelle flotte sur le pays. Je ne ferai aucune référence aux droits de l'homme ni à la Révolution française, ni à un humanisme suranné. En gros, sur 10 votants, sept votent à droite et trois à gauche. Après les européennes, on pouvait gloser sur l'importance du scrutin, là, il ne faut plus se raconter d'histoires.
La parole se libère, elle s'est libérée sur la condition féminine, elle va se répandre de la même manière dans une intolérance généralisée.
Chercher des poux dans la tête d'éventuels responsables de ce glissement sera un sport très prisé cet été, ce sera stérile et un peu tardif. La tendance lourde au repli sur soi existe en Europe, c'est un réflexe d'une population vieillissante, biologiquement affaiblie. Le jeune, l'étranger, sont des êtres qui font peur parce qu'ils bougent, qu'ils innovent, qu'ils ne vivent pas comme "nous", les adultes blancs et comme il faut.
Les jeunes votent aussi, formatés qu'ils peuvent être, par des discours simplistes.
Je ne cherche plus trop à excuser ou à comprendre, je n'ai pas de réponse à apporter, nous en avons eu tellement, de réponses toutes faites, argumentées et documentées.
On peut rappeler que l'extrême-droite n'a jamais défendu le peuple, elle s'en sert, au service d'un système libéral classique, rien de nouveau, la sécurité et l'immigration n'étant que des rideaux de fumée.
Je dis ça, nous le savons tous, mais à quoi bon ?
Ce pays qui m'a vu naître ressemble de plus en plus à une carte postale défraîchie...
En attendant, je vais planter ma tente, sortir de ma sédentarité.
Bonne journée
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