Un os à ronger / Il est 9h11 le 11 juillet 2024
Agnès Obel ce matin correspond à mon état d'esprit et cela faisait longtemps qu'elle n'était pas apparue dans le paysage de mes blogs. Un brin brumeux, j'apprécie ses mélodies accompagnant des réveils parfois difficiles. Je ne l'ai pas vu en concert, nous verrons si elle nous rend visite. J'ai raté Bjork récemment.
Les images sont quelques-unes de la Pointe du Raz, difficile de trier une fois de plus, cartes postales simples et évidentes du bout du monde.
L'actualité s'éternise sur une parodie sinistre de tractations un peu vaines, avec un chef de l'Etat aux abonnés absents, d'une lâcheté rarement vue dans l'histoire politique de notre pays. Il choisit la presse régionale, le support n'est pas neutre, passant par dessus le personnel politique pour s'adresser à ce qui lui paraît être le peuple de France lisant la bonne vieille presse des chiens écrasés et autres kermesses locales. L'idée qu'il s'en fait transparaît, ce qui rajoute à la condescendance et au mépris.
La PQR comme on l'appelle mérite mieux que cet os à ronger mais il prend en otage d'un côté les votants, de l'autre des élus qui n'en demandaient pas tant.
En gros, démerdez-vous...
Excusez le terme mais ce cynisme malsain commence à porter préjudice à l'image du pays et ne résout en rien les problèmes auxquels sont confrontés les Français.
A quelques jours des Jeux Olympiques, spectacle sportif le plus médiatisé de l'année, nous ne pouvons être que médusés par cet abandon de poste.
Et les petites phrases du microcosme se multiplient, ajoutant à la cacophonie ambiante.
Nous sommes désormais très loin des programmes proposés par les candidats, seuls comptent les intrigues de palais, plus ou moins discrètes.
Pause musicale bientôt pour moi avant la traversée de l'été, un poil frisquet en Bretagne.
Allez, bonne journée.