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Ici et hier / Il est 8h37 le 26 août 2024

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Hier après-midi, visite à Paimpol à l'occasion d'un rassemblement de vieux gréements accompagnée de concerts et diverses activités. Il y eût comme une déception, confirmée par la suite. Moins de la moitié des bateaux pressentis avait répondu à l'appel, une trentaine sur 70 escomptés. Après quelques conversations, il semblerait que l'organisation et le positionnement des embarcations dans le port n''aient pas été bien agencés. Les vieux bateaux sont très sollicités et avec eux, les bénévoles qui s'en occupent. La place accordée aux divers stands de ventes fut par contre disproportionnée. Quelques concerts traditionnels, chants et chorales ont agrémenté l'après-midi dont un "Tribute to Neil Young", curiosité que j'avais entrevue sur le prospectus. Une heure du chanteur légendaire nous a rajeuni de quelques années, par un groupe de copains totalement impliqués dans l'affaire. "Cinammon girl", "Down by the river" et autre "Ohio", pour celles et ceux qui connaissent, ont enthousiasmé la foule ainsi que d'autres morceaux moins connus. La météo incertaine nous a fait grâce d'une pluie menaçante, qui finalement renonça à doucher notre bonheur teintée de nostalgie.

Les coques en bois fascinent le grand public, il ne faudrait pas abuser de l'image du grand large que suscitent ces merveilles d'ingéniosité et de savoir-faire.

Après Paimpol, Loguivy de la mer sous un ciel gris puis le soleil apparut. La magie de cette côte réside dans la lumière changeante, les rochers termes et moroses prennent une teinte dorée en l'espace de quelques instants, puis replongent dans leur minéralité âpre et rugueuse.

Dans l'actualité, le week-end vit la commémoration de la libération de Paris, fait d'armes à forte charge symbolique, après quatre années de honte. Je vis en cet après-midi une stèle honorant six aviateurs américains abattus par la DCA allemande, de retour du bombardement de Brest, à la date du 25 août 1944, le jour où Paris fut libérée. Leurs portraits illustrent leur jeune âge et j'entendis la voix de Jodie Foster lire un texte à Paris en rentrant chez moi. Je revoyais alors ces jeunes hommes, morts loin de chez eux dont les corps furent repêchés par les pêcheurs de Loguivy.

A ne pas oublier le sacrifice de ces gens, venus nous donner un coup de main pour chasser un occupant dont nous fûmes incapables de repousser l'assaut quatre années auparavant. Cette période de l'Histoire reste une tache indélébile.

La bande-son vient de là-bas et les images d'ici, hier.

Bonne journée.

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