Paroles, paroles / Il est 9h08 le 18 août 2024

Joe Dassin - L'été indien (1975)

On oubliera Joe pas écolo jetant son mégot à l'eau et on saluera son talent d'avoir métamorphosé un anonyme morceau italien ("Africa" par Albatros) en un des plus grands tubes de l'été. Tout...

https://www.youtube.com/watch?v=cN-OCHlfRTU

Il est décédé.

Si je me réfère à la marionnette des Guignols de l'info, le monsieur n'est plus.

Nous allons droit vers un hommage à une icône du cinéma, de ces personnages dont l'histoire personnelle se mêle à celles des rôles incarnés sur le grand écran. Apprécier ou pas le bonhomme n'a aucune importance. Ce type avait du talent, une belle gueule et une idée de lui-même que peu d'entre nous possédons. La filmographie est fournie, bien qu'à mon humble avis, elle eut pu être nettement moins typée. Les débuts furent tonitruants, la suite, plus orientée, selon ses choix, ce qui donne une idée de la personne privée.

Voilà, vous n'échapperez pas à l'hagiographie et une certaine saturation de l'espace médiatique.

Je racontais hier une après-midi humide, celle d'hier fut sèche, dans la foule d'une station balnéaire, plage et jetée très fréquentés en ce long week-end du 15 août. Pas de dérogation, je ne hais pas la foule, ne la cherche pas, elle ne me fait pas fuir non plus.

Le ciel est gris ce matin.

Je lis un polar un poil décevant. Je me suis surpris à relier ma lecture à d'autres récentes incursions dans le polar régional. Ici, pas de typologie géographique, non, une volonté de faire "genre", vintage années 60, avec des surlignages un tantinet marqués, une insistance à nous montrer du doigt l'époque et les milieux dans lesquels évoluent les personnages. Nous avons compris, merci monsieur l'écrivain. J'en suis à la moitié et je frôle l'indigestion de la playlist de ces années-là, du vocabulaire surjoué et du personnage à la rébellion factice dont on devine qu'il s'en sortira, forcément. 

L'avis suivra dans peu de temps,

Que vous dire de plus ?

Les images ont été prises Jeudi 15 août sur une plage du cap d'Erquy (22). Une séquence de transparences et de bleus multiples est une ode à l'oubli de soi et du temps qui passe.

La bande-son n'a pas de sens caché, ne cherchez pas.

Bonne journée