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Je viens de là, d'ailleurs / il est 9h40 le 15 septembre 2024

Publié le

Je viens de là, d'ailleurs / il est 9h40 le 15 septembre 2024
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Je viens de là, d'ailleurs / il est 9h40 le 15 septembre 2024

Je repense à la chanson de Ferrat, "Ma France", pas la même que celle chantée par Grand corps malade, une autre époque, un même pays, évolutif, que j'ai frôlé, que je ne connais pas. Je viens de là, moi aussi, je viens d'ailleurs, pas plus différent que les origines, d'un coin de banlieue à un coin de campagne, ce pays parle à toutes et à tous, la sensibilité traduit par des mots, les êtres sont les mêmes, émus par les mêmes injustices, les barrières sautent, ou les murs s'érigent, viens voir chez moi, comme l'herbe est verte, tu as le droit de fouler les chemins de mon enfance, les talus te cernent, vers les bois je m'enfuis, vers les terrains vagues, tu joues, dans les chantiers tu composes, les mots, toujours les mots, jamais les mêmes.

Une suite de syllabes, syncopées, dits, chantées, ces quelques lignes montrent la proximité.

Bientôt Aznavour sur les écrans, GCM reprend les textes de l'Arménien, proche encore, pourquoi ?

La différence entre le beurre rance de mon enfance et l'huile d'olive de nos banlieues tient dans la bascule du temps qui s'écoule, que certains ne comprennent pas le silence des bourgs qui crèvent et les cris des banlieues qui s'éveillent, que le monde change, que le refus entraîne la haine, que la violence n'est pas là où on la montre, elle est dans les coeurs qui saignent du regard de l'autre, du blanc qui suinte le mépris, dans son costume bien coupé et de l'uniforme menaçant.

La phrase qui tue, la phrase qui caresse sortent de bouches si proches qu'il suffit d'un rien pour que...Quoi, tout change,

rien ne change,

viens chez moi, la campagne était belle,

la ville aussi, viens, n'aies pas peur,

je suis venu,j'ai vu, je n'avais rien ni personne à vaincre, juste à comprendre qu'un autre monde existe, à côté, d'autres gens vivent là, tu sais, je sais, et je dis merci à ces artistes qui cassent les murs, me disent à moi, grandi dans les champs que les gamins des villes d'aujourd'hui sont les mêmes que les enfants des champs, aujourd'hui disparus.

Bonne journée

Les images sont de là-haut... ET

la bande-son est d'aujourd'hui.

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