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Le diable exactement / Il est 7h50 le 4 septembre 2024

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Dans le monde de l'imaginaire, les représentations graphiques traduisent nos basses et honteuses oeuvres, nos pensées impures, le côté obscur comme disait l'autre. La mort y est omniprésente, l'idée que l'on s'en fait, le bestiaire de l'enfer, peu éloigné de ce que nous pouvons voir dans celui de l’Église catholique, dans les tableaux de Jérôme Bosch ou les colonnes de la cathédrale de Tolède en Espagne. Je pense à celle-là ainsi qu'à celle construite à l'intérieur de la mosquée de Cordoue, comme un "Vade retro Satanas" auquel mis fin Charles Quint lui-même, horrifié par le sacrilège opéré dans la plus grande mosquée de l'Islam à l'époque.

Les tenants de la Fantasy et autres contes gothiques puisent sans le savoir dans l'inconscient collectif de l'occident chrétien. Il n'y a rien de très imaginatif dans la figuration du mal, sachant que le diable fut créé afin que les hommes puissent se réfugier dans les bras de Dieu, la mort ainsi représentée terrorisant les foules ne pouvaient que croire au salut éternel. La quête de l'immortalité est omniprésente dans ces histoires, là où le pouvoir absolu est celui qui, justement, parvient à l'éternité.

Comme disait Woody Allen : L'éternité, c'est long, surtout vers la fin.

La contradiction est contenue toute entière dans cet aphorisme allennien, l'insondable vision d'une route se perdant dans un désert vide de sens perturbe et accouche d'une indispensable dernière page.

Dans cette littérature, l'impossible et difficile épilogue est souvent repoussé jusqu'à la limite extrême de notre patience de lecteur. L'imposante pagination de sagas aux contours indistincts est un aveu de la contradiction inhérente à l'être humain : Sans le mot fin, la vie n'a pas de sens.

Apparemment, je passe à autre chose, certains ne trouvent pas la sortie dans l'univers impitoyable et pathétique des marionnettes de la vie politique. Je sais, c'est facile, me dirait quelqu'un mais la candidature de Mr Edouard Philippe aux élections de 2027 en est un exemple caricatural. En pleine déliquescence, il pense s'élever alors qu'il s'enfonce avant même de démarrer une très longue campagne.

Le timing est désastreux, marqué du sceau du discrédit de la classe politique.

Son ex-patron est toujours aussi indécis, les noms qui circulent sont issus d'un monde que l'on croyait disparu.

En vérité, le mot FIN ne fait pas partie du vocabulaire de ces gens-là.

Certain(e)s s'en pourlèchent les babines, comme autant de créatures venues des profondeurs, la peste brune aux relents putrides attend le jour où elle pourra se répandre après l'ouverture des portes de l'enfer.

Ni Dieu, ni maître...le diable, juste lui.

Bonne journée.

La bande-son est dans la tonalité afférente, en lien avec les images prises samedi dans le Musée de l'imaginaire NAIA , au sein du château de Rochefort en terre.

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