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Réalités / Il est 9h54 le 5 septembre 2024

Publié le

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Comme je ne sais quoi dire, je mets ce morceau qui peut-être, m'inspirera quelques mots, moi, l'idiot sur la colline, seul, moqué de celles et ceux qui ne me comprennent pas.

Je blague, je ne vais pas sur la colline regarder le soleil se coucher. J'ai une image d'un soleil couchant sur une colline au Cap en Afrique du Sud, avec des types qui s'élancent pour s'envoler, avec leurs parachutes, face au soleil. The place to be, assurément... Nous n'étions pas si nombreux, le temps était clair, un peu frais, avec ce qu'il fallait de vent. J'ai l'image quelque part, un truc mentionné dans le guide. Ne pas suivre aveuglément les bibles du voyageur, mais y prendre quelques inspirations.

Dans les voyages en terre inconnue, il peut être sécurisant de suivre à la lettre les conseils de prudence, comme il peut être excitant de se fixer soi-même ses propres limites. Le voyage est dans ce qui ne vous est pas dit, dans la ruelle ou le sentier qui semble-t-il ne mène nulle part et puis, miracle, une vue à couper le souffle et...le ravin, d'où l'interdit.

Nous sortons de l'hôtel à Johannesburg, non recommandé voire fortement déconseillé...

50 mètres sur le trottoir après avoir franchi le sas de sécurité de l'établissement, un type manifestement dans un état second, un autre sur le trottoir d'en face, pas mieux, l'un nous montre du doigt, l'autre agite ce qui ressemble fort à un pistolet, avec un sourire jusqu'aux oreilles. Nous stoppons net, marchons en arrière sans leur tourner le dos, sonnons à la porte du sas, qui s'ouvre, fermons celui-ci, ouvrons l'autre porte, refermons et voyons passer les deux hommes tout sourire, l'un avec une bouteille dans un sac plastique et l'autre ayant remis le revolver dans son pantalon, la crosse dépassant de celui-ci.

Quand j'entends parler d'insécurité dans la presse locale, je souris quelque peu en me repassant ses images. La dame de l'accueil nous vit revenir en souriant, parlant français en agitant la main, comme une maman qui gronde son enfant. Nous étions penauds, pas très fiers.

L'insécurité est une réalité dans certains endroits du monde, une constante sérieuse à prendre en compte, non un outil de propagande éhonté à l'attention de celles et ceux qui ont peur de leur ombre.

Je trouve ça de plus en plus minable et malhonnête. J''enverrai volontiers quelques membres de ce parti et d'autres vivre ce qu'est une RÉELLE insécurité.

Les cow-boys que j'ai vu intervenir l'autre jour dans la rue principale de Saint-Brieuc, deux voitures, six bravaches, le tout pour deux ados dont un en trottinette, se demandant ce qui leur valait un tel déploiement de force, ces uniformes me semblaient assez dérisoires au vu de la situation.

Une image en amène une autre, à l'inverse, un décor de film, à New-York, le métro aérien, il est 22h, l'avenue est mal éclairée, scène vue et revue dans la ville la plus filmée au monde, un archétype anxiogène. Nous remontons l'avenue à pied, le métro est en panne. La personne avec qui j'étais ne connaissait pas, elle avait peur. Il n'y avait aucune raison et il ne s'est rien passé. La représentation personnelle d'une réalité est fonction d'une imagerie pré-établie, New-York=gangsters=violence=danger.

Vous aurez du mal à créer la même équation avec Saint-Brieuc, même si beaucoup s'y emploient.

A Johannesburg, l'équation correspond à une réalité OBJECTIVE, avec des chiffres d'homicides, très au dessus de New-York, et une réalité sociale correspondante.

Il y a toujours des causes à la violence et à la délinquance.

Cherchez, regardez, lisez et comparez.

Pas dans le journal, dans les statistiques officielles du ministère de l'intérieur, c'est une lecture austère non contestable et les origines ethniques des délinquants n'y sont pas mentionnées, désolé.

Bonne journée

Images diverses

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