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Sous le signe de / Il est 9h52 le 8 septembre 2024

Publié le

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Quelques jours sous le signe de l'ancien monde, moribond certes avec quelques atours non dénués de charme. Il me reste plusieurs dizaines de clichés que je distillerai au fil du temps qui passe.

Peu de commentaires aujourd'hui sauf un parallèle avec le Vénézuela :

" Le régime utilise la terreur pour inhiber toute velléité de protestation".

Les urnes parlent de chaque côté de l'Atlantique avec un résultat identique : le pouvoir s'en fiche. Je suis là, j'y suis, j'y reste.

Chez nous, quelques milliers de personnes défilent, images de manifestants, chiffres de la police contre ceux des organisations, pas de quoi bousculer l'ordre établi. A Caracas, on dramatise, montrant la police, quelques manifestants sur fond de discours OFF dramatisant le processus d'une féroce répression.

Chez nous, pas besoin, la police regarde d'un oeil distrait, et, au cas où, quelques cars de CRS veillent en catimini. Les anars et autres Blacks blocks ne viendront pas, pas d'enjeu.

C'est toujours la même antienne, tellement prévisible, de la manipulation des reportages, tellement que l'on pourrait écrire le texte du prompteur du commentateur. Banaliser à l'extrême, construire un discours fataliste d'un côté, et désespérant.

La gauche défile en France... pour rien.

Au Vénézuela, elle s'accroche au pouvoir. L'association d'idées ne tarde pas...forcément.

C'est tout, c'est peu et le nouveau premier ministre discoure sur le volontarisme de sa démarche. Vu une interview de lui en ...1971. C'est marrant, il avait déjà l'air...un peu vieux. Je me souviens de ce genre-là la fac de droit en 1974, ils étaient adhérents aux jeunes giscardiens, oxymore pour moi à l'époque. Comment pouvait-on être jeune et de ...droite.

En étant vieux d'abord.

Nul doute que ce monsieur a vieilli sagement, comme un bon vin dans un fut de chêne.

La révolution n'est décidément pas au coin de la rue.

Bon Dimanche

La bande-son est un peu facile, fort connotée, a vieilli elle aussi.

 

 

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