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Miroir / il est 8h13 le 12 octobre 2024

Publié le

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L'affaire de moeurs qui fait la une de quelques journaux en France et à l'étranger dépasse l'entendement. Plus de cinquante bonshommes ordinaires ont défilé dans le lit d'une dame droguée filmée par son mari et l'ont violée.

Dit comme ça, on demanderait presque de répéter la phrase tant la situation paraît hallucinante. Sur la durée, cette dame a subi l'inimaginable. On a même un peu de mal à comprendre comment cela fut possible.

Le procès a lieu, en public, avec les films projetés en séance. Il y a une majorité de femmes dans l'assistance, la presse rapporte ce fait. On parle beaucoup de honte et d’opprobre d'un côté et de traumatismes de l'autre. 

Hommes au pluriel, femme au singulier et un troisième acteur, monstre dont le mental ne semble pas être remis en question. Ce monsieur est considéré comme "normal", non dément. Les frontières au delà desquelles la normalité n'a plus cours ont été franchies depuis longtemps, dans les rapports homme-femme, c'est même considéré depuis toujours comme un marqueur d'évolution.

Ce qui est projeté dans cette salle d'audience est disponible en ligne chaque jour qui passe sur des sites pornographiques.

Peu en parle, peu d'hommes, peu de femmes aussi et pourtant, le commerce est florissant et le plus dramatique est que c'est gratuit. L'avilissement qui s'étale sur le net rejoint le procès de ces hommes très "ordinaires", comme les consommateurs du porno, très communs, que vous croisez dans la rue, l'air de ne pas y toucher.

La sexualité est une somme de pulsions, de sentiments aussi, si l'on garde à l'esprit que l'amour trouve son accomplissement ( selon des critères communément admis) dans l'accouplement. Dit comme ça, cela paraît cru et peu romantique...

Sans amour, l'acte sexuel devient l'assouvissement d'une recherche de plaisir.

C'est tout.

Ou comment des hommes peuvent-ils éprouver le moindre plaisir dans cet acte dénué de tout partage ?

Sans consentement... sans percevoir la violence faite à une femme, sans s'offusquer qu'un autre homme puisse "offrir" sa propre femme à leurs instincts les plus primaires.

L'étalage de cette "normalité" est un miroir de nos turpitudes, un révélateur de ce qui se cache dans les pratiques onanistes de mâles alphas ordinaires.

Le quotidien ordinaire est parfois peu reluisant.

Les images ont été prises hier à Binic (22) et la bande-son est fort ancienne.

Bonne journée

P.S : L'actualité évoquée aujourd'hui nous concerne toutes et tous, loin des guerres, mais elle est aussi un combat pour la dignité.

 

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