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Bateleur / Il est 8h43 le 8 novembre 2024

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Ayant vu le biopic sur Aznavour, je trouve une bande-son dans les archives de l'INA. La chanson date de 1972, m'a toujours touché, bien que n'étant pas un homo, comme ils disent. En 2024, il paraît aller de soi d'accepter les différences, bien que l'on soit en droit de se poser de multiples questions. Il y a 50 ans, la chanson fut un grand succès. L'acceptation existait plus que les moeurs ne le laissaient supposer, encore moins les textes de loi. Les décalages existent toujours et leur corollaire de répression ou d'incompréhension, peine de mort ou emprisonnement. Toujours est-il qu'un chanteur populaire au faîte de sa popularité se permit l'écriture d'un texte comme celui-là montre une bienveillance que sa personnalité ne laissait pas toujours entrevoir.

Les chapeaux d'article de ce matin laissent entrevoir de possibles rencontres dans le futur. François Ruffin envisage la candidature aux présidentielles de 2027, ce qui n'est pas un scoop. J'envisage une élection (improbable) de ce monsieur et une rencontre incongrue avec le grand blond de la Maison Blanche.

La politique-fiction est un art difficile, l'écriture des scénarios se doit de prendre en compte l'ineffable crédulité, pour rester poli, du suffrage dit universel. Donner la parole au bon peuple souverain fut une idée correspondant aux aspirations de celles et ceux qui en étaient privés. Au masculin d'abord, puis au féminin, curieuse conception de l’universalité, déjà suspecte dès sa mise en oeuvre. L'homme est-il plus averti des arcanes de la politique, plus à même de mener la barque ?

Faire de la politique, pendant des siècles, se résumait à faire la guerre, à asseoir des alliances, vite dénoncées, reprenant l'étendard vers d'autres territoires, conquêtes et autres vassalisations. Les femmes n'existaient que pour enfanter de futurs souverains, ou de futurs soldats, chair à canon, monnaie d'échanges ou rapports de force.

La voix, ou la voie de l'universalité s'invita avec de multiples conditions, morales, matérielles tout d'abord et mis plusieurs décennies à s'affranchir d'obstacles à la sincère et véritable égalité de traitement.

Un homme, une voix puis une femme, une voix, les deux réunis dans une touchante communion.

Les poissons mordent à l'hameçon, mouche ou asticot, le leurre cache un dard mortel. La parole du politique suscitant les suffrages n'est pas d'évangile, elle est celle du bateleur de foire vendant sa camelote dont on s'aperçoit, une fois rentré à la maison, que ce n'est qu'un emballage. Mais le larron est loin, inatteignable en son palais, qu'il s'appelle Palais-Bourbon ou de l’Élysée, rit sous cape du bon tour dont nous voyons les trois mots magiques au fronton de milliers de bâtiments officiels :

Liberté-Egalité-Fraternité.

Quelle chimère est-ce là, que ce triptyque allégorique et emphatique ?

Fallait-il que la parole fut muselée pour laisser accroire les sornettes d'une quelconque équité dans le traitement ? 

La naïveté reste confondante et je vous rassure, Mr Ruffin ne rencontrera jamais Mr Trump...

...allez voir les comédiens, voir les magiciens qui arrivent...

Vous connaissez la chanson.

Bonne journée

Images de peintures aborigènes, musée d'Adélaïde.

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