Discernement / Il est 8h02 le 28 novembre 2024
Le fleuriste dont vous voyez deux images ci-dessus a fermé ses portes, comme d'autres commerces dans la ville où je séjourne. Un magasin d'habillement ferme ses portes en ce Noël, dans la rue principale, comme d'autres avant lui. Rien d'original si ce n'est sa longévité. En effet, cette boutique existait déjà quand je fréquentais le lycée dans les années 70. Je me souviens que la vitrine était très chic, encore aujourd'hui, avec des marques de prestige. RIP.
Je vends mon appartement, depuis six mois, quelques visites et puis s'en vont.
Expo à venir, c'est pour Mars, l'Australie et ses grands espaces dans l'espace d'une galerie sise chez les retraités briochins, avant un transfert au centre hospitalier, à l’Établissement français du sang.
L'actualité nous montre un cessez le feu promptement bouclé, très, trop ? A Gaza, rien de neuf, les bombes tombent là où les avions les larguent, où les drones ont été programmés. A ce propos, les chefs des organisations islamistes sont tués les uns après les autres, autant de cris de triomphe d'Israël. Il fur un temps où la guerre avait quelques règles élémentaires, comme celle de tuer avec "discernement" notamment dans l'art d'éliminer les commandants ennemis, l'envoi de commandos entraînés à l'infiltration, hommes courageux qui ne tuaient que les cibles visés. Les hommes courageux ont semblent-ils disparus, place à la technologie aveugle. Un homme-cible se trouve dans un immeuble au centre d'une ville habitée, huit étages s'effondrent : 20 morts dont le chef terroriste. Les 19 vies supprimées importent peu pour l'armée israélienne, qui s'enorgueillit du résultat. Comment un général peut-il tirer une quelconque fierté, sur le plan militaire, de massacres de civils innocents ? Un théoricien avait convaincu les Américains de l'efficacité de la théorie du "carpet bomber", tapis de bombes, censée casser le moral des peuples qui se retourneraient contre leurs chefs et mettraient ainsi fin à une guerre, la deuxième en l'occurrence. On connaît la suite, appliquée au Vietnam du nord, qui eût l'effet inverse. La psychologie primaire de ce fin stratège a des adeptes en Israël, avec le résultat que l'on sait, sans que cela ne choque outre mesure. Les seuls protestataires, chez nous en Occident, sont considérés comme de dangereux "wokistes", néologisme née dans l'extrême-droite trumpienne. Je suis choqué que l'on balance des bombes sur des innocents, je deviens un être suspect de soutenir le camp d'en face, qui n'est pas vierge de toute exaction loin s'en faut. Le manichéisme et la manipulation font leur chemin.
L'armée israélienne pratique l'art de la guerre à la manière de son grand frère américain , une débauche de moyens, le mépris de l'ennemi, et la méconnaissance de la psychologie collective des peuples, une suffisance sans complexe. Le calcul cynique de la lassitude de ceux d'en face est battu en brèche par la résilience dont on se demande quand elle s'effondrera.
Triste époque.
Bonne journée.
Images de paix et musique intemporelle.