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Parasites / Il est 8h27 le 5 novembre 2024

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USA 1- Reste du monde 0

Il est fou de constater qu'un pays représentant 4% de la population mondiale capte, voire confisque l'attention du monde le temps d'une élection, dont la teneur a depuis longtemps dépassé les limites de la décence. Des aliens contemplant notre planète et ses habitants se grattent la tête, en un doute profond sur la santé mentale d'une espèce qui s'entre-déchire, pour mieux se réconcilier, en attendant la prochaine scène de ménage, le tout sur le dos de millions d'autres formes de vie.

Des objets de papier sont brandis depuis quelques siècles, toujours les mêmes, des livres dont le contenu serait un condensé des vertus nécessaires à une vie spirituelle pleine et entière, des ouvrages sans auteur, dont les origines restent imprécises, mélange de légendes et de faits historiques non avérés.

L'Alien qui se procure ces textes, lui-même ayant abandonné toute forme de vérité révélée, en traduit les codes langagiers, grossier assemblage de formes issues du fond des âges dont on devine les préoccupations vitales d'une survie en milieu hostile.

Quelques milliers d'années plus tard, le propos de ces confuses sentences est difficilement déchiffrable pour qui ne manie pas l'art du contresens. Notre extra-terrestre, dont l'esprit ne tolère aucune approximation, hausse ce qui lui sert d'épaules, échange avec son alter ego et passe son chemin interstellaire, s'en allant quérir une autre forme de vie, celle-ci étant manifestement atteint de démence collective.

A l'échelle du temps cosmique, cette planète, d'une belle couleur, sera bientôt débarrassée de ses parasites.

Le cinq novembre 2024 est une date fixée comme repère dans la mémoire virtuelle du vaisseau des êtres venus d'ailleurs. Sur le chemin du retour, ils s'arrêteront, histoire de vérifier leurs conjectures. Un autre cinq novembre, date sans aucune connotation temporelle d'une année, autre non-sens, verra une ombre stationner sur une orbite basse, position avérée possible et sans danger.

Les parasites ont semble-t-il disparu. La vitalité retrouvée atteste d'une profusion de genres, d'un élan dont nos voyageurs de l'espace ont besoin.

Ils posent leurs vaisseaux. La sérénité semble habiter les lieux, parsemés de quelques vestiges de construction rationnelle.

C'est ici, l'attente est récompensée.

Bonne journée

La bande-son est de toute beauté, et les images se passent d'informations superflues, chacun sait où cela se situe.

 

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