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Souffrance ordinaire / Il est 7h50 le 30 novembre 2024

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Souffrance ordinaire / Il est 7h50 le 30 novembre 2024
Souffrance ordinaire / Il est 7h50 le 30 novembre 2024

Peu de réactions en général à ces écrits de chaque jour. Hier, j'écoutais divers avis sur le procès d'une "normalité dévoyée", viol collectif d'une femme, filmé par son mari, par des hommes "ordinaires", cela  a été dit et répété. Avoir une opinion n'a pas beaucoup de sens, essayer de comprendre pourquoi non plus. Le courage du procès public demandé par la victime force le respect. Je visionnais une demande de témoignage demandée par une femme, demandée aux hommes sur le soutien à apporter, le "merci" collectif que les hommes se devraient de dire à cette dame. Le machisme ordinaire de situe où exactement ? J'aimerai le savoir. Je n'ai aucun point commun avec ces types, et le côté "ordinaire" ne m'oblige en rien à partager une quelconque parentèle avec ces personnages.

Je parlais de morale hier, peut-être me suis-je mal exprimé. Je ne comprends même pas comment ces gens ont pu accéder à la demande de ce mari, comment sont-ils arrivés chez ce monsieur, comment ont-ils pu passer à l'acte. Je ne sais pas, c'est hors de mon univers mental, affectif, sexuel ou de toute autre qualification.

J'ai quelquefois un peu la honte d'appartenir à la même espèce que certains hommes, dont ceux-là et de beaucoup d'autres dont nous voyons les visages chaque jour sur les écrans. Les salauds anonymes ont été mis sous le feu des projecteurs, mais en aucun cas je ne suis dans la même barque que ces inconnus. Etre un homme devient compliqué par les temps qui courent, le regard que je porte sur les femmes m'appartient, il ne peut toutefois être totalement dissocié de mon appartenance à la même engeance que nombre d'ordures patentés, célèbres ou noyés dans la foule.

Si cela peut satisfaire les femmes, j'avoue appartenir à l'espèce humaine, genre masculin, blanc, et par là, suspect de ne pas avoir expliquer ou élever la voix suffisamment face à l'ignominie qui vous est infligée.

Aucune culpabilité de ma part, juste une solidarité avec ces femmes qui souffrent, et à Madame Pelicot en particulier, par laquelle cette souffrance a pu être montrée dans toute son horreur.

C'est tout pour aujourd'hui.

La chanson de Brel embrasse plus large, terrible réquisitoire et chant d'amour.

Images d'en France.

 

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