Chacun chez soi / Il est 8h32 le 16 décembre 2024
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Lou Reed - Walk on the Wild Side (Official Audio)
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Suite et fin de mes pérégrinations parisiennes, surréalisme et musée d'art moderne.
Comme les journaux ne parlent pas des trains qui arrivent à l'heure, je peux continuer à évoquer un univers, le mien, dans lequel j'ai un toit sur la tête, une assiette remplie, des vêtements décents et le superflu en prime. J'habite une ville où 25% de la population du centre vit sous le seuil de pauvreté, d'après une étude récente. Je ne suis pas loin de ce centre ville. Je ne vit pas sous ce seuil, sachant que 1200 euros est la somme fixée comme étant le montant minimum en dessous duquel vous êtes considéré comme pauvre, si vous vivez seul(e). L'argent est un sujet sensible, sur lequel il est difficile de pérorer. Je connais dans mon entourage des gens pauvres, d'autres à l'aise et d'autres encore, plus rares, riches. A savoir qui est le plus fréquentable, règle que certains appliquent en fonction du compte en banque, ce n'est pas l'essentiel. Certains milieux vivent en vase clos, aux deux extrêmes, les pauvres vivent dans les mêmes quartiers, les riches aussi, pas dans les mêmes, ce qui donne une perception très contrastée de l'existence. Entre un ensemble HLM défraîchi et une villa cossue dissimulée dans la campagne, il y a comme une planète à franchir, une barrière que vous percevez dans les rues de Paris par exemple. Un concentré de contrastes se remarque quand vous débarquez dans la capitale, la sortie d'un collège huppé, une avenue chic, quelques jeunes femmes tombées d'une pub, qui ne vous captent même pas, ou au contraire, les gars à capuche, démarche chaloupée et regard acéré. La récup' n'est jamais loin, de l'authentique à la copie, les passerelles foisonnent...
Les vrais riches, eux, ne se montrent pas, discrète, l'opulence se savoure dans le cocon de l'entre-soi.
Je bavarde pour ne rien dire, les relations humaines sont d'une autre nature, un sourire, une main tendue, une parole tendre valent tout l'or du monde.
Je clos le week-end parisien, riche en émotions et apports spirituels et je retrouve la province, un tantinet plus modeste dans ses atours.
Je m'en contente à défaut d'en rêver.
La bande-son me rappelle à de vieux rêves, évaporés depuis ...
Not walking on the wild side,
but on the smart one.
Bonne journée