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Le temps / Il est 7h26 le 21 décembre 2024

Publié le

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Ry Cooder est la bande-son du jour, un flash-back sur Paris,Texas, film de 1984, palme d'or à Cannes avec Nastassja Kinski, Harry Dean Stanton et d'autres, poésie des grands espaces et des destins brisés.

Les images sont bretonnes, diverses et variées, promenades au hasard des jours de temps libre, privilège empoisonné du retraité de cet espace libéré, enfin libre, libre de quoi ? On peut se le demander.

Autant de temps à disposition donne le vertige, comme un trésor dont on ne saurait que faire, dilapidé, ou soigneusement dépensé.

Le sablier géant laisse passer les grains de silice, la gravité de ces cloches de verre reliées entre elles par ce minuscule orifice ne laisse que peu de place au hasard, le vide se crée petit à petit dans la sphère du haut, passé décomposé, remplissant le bocal du bas, avenir incertain aux multiples redondances, répétition générale, écho d'une cavité qui se creuse à vue d’œil.

Le rire des enfants résonne, puis disparaît, dans les flaques d'eau, juste pour embêter ta mère, le parc est noyé dans la brume, le manège est arrêté, il fait froid, il faut rentrer maintenant, je n'ai pas le droit, non, juste quelques heures, je me souviens de ces grands arbres, de nos pas qui crissaient sur des allées de gravier mouillé, de ce temps volé, il est temps de s'éclipser, mon temps est compté, tu es repartie, à quand maintenant...

Le temps perdu ne s'est jamais rattrapé, à jamais disparu...

Trop tard, vois-tu, mais qu'y puis-je aujourd'hui, devant ces grains de sable, la cloche de verre est vide maintenant.

au revoir, petite fille,

au revoir.

Bonne journée

 

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