OUAF-OUAF / Il est 8h05 le 19 janvier 2025
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Pink Floyd Another Brick In The Wall (HQ)
Pink Floyd Another Brick In The Wall (HQ) pt.1 O papai voou pelo oceano Deixando apenas uma memória Foto instantânea no álbum de família Papai, o que mais você deixou para mim? Papai, o que vo...
Tranquillité maximum ce matin, aucune sollicitation ne vient troubler les quelques pas vers le petit déjeuner, je trouve l'interrupteur, la cafetière italienne attend que je vienne la réchauffer, les automatismes fonctionnent, le pain attend la grille du même nom, les "marmelade" quittent la fraîcheur du réfrigérateur, le bol est en haut à droite, les cuillères juste en dessous, le parfum du pain grillé flotte, le bruit de succion du café remontant occasionne une halte face à la plaque à induction, encore quelques secondes et nous y sommes, il est arrivé en haut. J'oubliais le sucre, de l'autre côté dans son écrin d'un autre âge, deux carrés, merci. Je verse le breuvage dans le bol, vert, repose son contenant et m'enquiert des nouvelles du jour via le bouton de la radio sur le chemin de ma pile de journaux d'où j'extrais un Courrier International titrant sur Trump et sa clique avec en bruit de fond les premières voix d'une conversation sur...l'investiture du malfaisant.
Voilà mes premiers pas dominicaux vers un monde meilleur, il est sept heures environ. Le volet, à cet instant où j'ai pris mon petit déjeuner, est levé, offrant à mon regard incertain une vue sur le parking clairsemé et sa luminosité cafardeuse.
Hier, je me suis promené dans les allées d'une exposition photographique importante, trop peut-être. Ensuite, je suis allé à la rencontre de la gent canine non loin, un salon du chiot s'y déroule. Une autre ambiance, plus bruyante et odorante, me rappelle aux bons souvenirs des quelques années où un compagnon à quatre pattes partageait ma vie, fidèle comme aucun autre être vivant. Je suis en phase de reconnaissance, je reconnais et découvre que mon ex-pote était d'une race non mentionnée dans son acte de naissance, ce qui ne change rien. Un léger trouble me saisit en voyant le même modèle, douze ans après sa mort. Il n'y a dans cette exposition que des modèles réduits, l'information est d'importance, la trogne amicale et touchante de ces petits mammifères ferait fondre un régiment entier de l'armée israélienne, mais la taille future est mentionnée, ce qui calme les ardeurs des parents, dont les enfants aux yeux embués d'émotion implorent la présence de la peluche qui s'agite, câlins contrôlés pour des raisons épidémiologiques. La plupart sont vaccinés mais pas tous. Il est si facile de craquer, ce grand hall est une parenthèse enchantée, je m'en aperçois en prenant un café au stand buvette, rencontrant quelqu'un de ma connaissance, en visite avec sa fille, qui repartira avec une peluche. Il faut souligner que ces charmants animaux ne sont pas gratuits, les prix oscillant entre 700 et 2000 euros environ.
Je ne parle pas de guerre ni de politique, l'épuisement moral nécessite un repos, l'éponge qui écrit chaque matin fatigue. Je note toutefois que la signature de l'accord entre les belligérants intervient la veille de l'investiture du grotesque outre-Atlantique, et de son fou.
Je conseille une nouvelle fois la lecture d'un ouvrage d'exception, à la mesure de ce qui advient :
"L'infinie comédie" de David Foster WALLACE paru en 1996, roman-monde dans lequel...je n'en dis pas plus.
Bon dimanche
Images de 2003 à 2007
La musique coule de source...