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Florilège / Il est 7h27 le 4 novembre 2025

Publié le

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Les cultures du quotidien influent sur l'humeur du jour. Une nuit de sommeil mûrit une lecture de la veille, celle du soir, qui vous accompagne, le sas ouvrant les portes de la nuit. Depuis deux jours, je suis plongé dans le monde glauque et ambigu d'un pédophile, enseignant de son état. La phrase fait fuir, tant elle sous-entend des images insoutenables, des faits divers vus et entendus, dont se délectent (je le dis) les médias de l'info en continu. Le roman dont il est question est plus proche de" Lolita " que de Stephen King, l'atmosphère feutrée d'un établissement scolaire huppé adoucit le propos, pernicieuse méthode narrative qui vous prend dans ses rêts. 200 pages de lecture sur les 800 que compte le livre, j'ai le temps de glisser sur la pente savonneuse d'une fiction finement ciselée. 

Après tout, l'imaginaire n'est jamais loin de la réalité, où l'on constate dans le quotidien régional via un entrefilet, que le voisin si souriant et affable, serviable, était une brute épaisse une fois dans le huis clos de son domicile. Aucune complaisance de ma part, l'abus sur les enfants est hélas une constante, souvent à l'abri d'institutions respectables, à la morale officielle inattaquable, les individus en situation de pouvoir sur autrui sont souvent sujets à en abuser, quelque soit leur rôle de façade. 

La lecture, disais-je, influe, infuse aussi, la presse décrypte pour vous les éléments disparates d'un puzzle changeant chaque jour de composition, reconstitue le paysage, donne à voir les choses cachées, illuminent parfois une obscure mesure sociétale. Le rat des villes et le rat des champs ont fait irruption ce matin dans ma cuisine, devant mon café, dans un papier issu de la presse italienne, article parmi d'autres constituant un dossier sur la désertification de nos campagnes. La justesse du propos m'a touché, ainsi que sa sincérité. Ce monsieur est un citadin qui passât ses vacances, enfant, à la campagne, comme beaucoup. Il constate qu'il garde par devers lui, cette sensibilité aux éléments liés à la nature, animaux domestiques, chemins creux et chants des oiseaux. Il regrette que l'on oppose trop souvent ces deux mondes, historiquement liés, aujourd'hui très éloignés, pour d'obscures raisons économiques, politiques, le pouvoir décisionnel se trouvant le plus souvent situé dans l'un des deux univers, déconnecté de la réalité campagnarde mais prenant des mesures touchant des territoires par lui méconnus. La distorsion s'en trouve accentuée. 

Je ne m'étendrai pas sur l'analyse politique, classique, conservatisme des campagnes, progressisme des cités, ce que l'on sait depuis longtemps. 

Comment recréer le lien ? 

Je ne sais pas, je vis à la campagne, j'y suis né, je suis un citadin et j'aime la ville, les deux me constituent, comme ce journaliste. Prendre ce qu'il y a de positif dans chacun de ces deux contextes et surtout éviter le manichéisme qui détruit tout. 

Vu une vidéo, extrait d'interview du président du conseil régional de Bretagne, qui pestait (avec mesure) contre la centralisation décisionnelle en France, en prônant une nécessaire délocalisation des pouvoirs et ...des cordons de la bourse. Il a raison, nous avons des régions, aux identités marquées, il serait judicieux en effet de se rapprocher des gens qui constituent la richesse du pays, au plus près de préoccupations qui leur sont propres. Une organisation fédérale comme en Allemagne ou aux USA serait idéale pour un pays comme le nôtre. Je me souviens d'un cours en fac, sur ce sujet, débats animés dans une enceinte acquise au jacobinisme le plus virulent. C'est l'Histoire qui parle, elle serait bien avisée d'évoluer dans ce sens, en évitant si possible les baronnies, reliquats d'une monarchie qui sommeille. Ce sujet est passionnant, j'y reviendrais. 

Bonne journée

L'essentiel, c'est leur robe légère... merci Mr Souchon. 

Et Saint-Malo, ma foi, avec beaucoup, beaucoup plus de sous...

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