Gouverner, c'est prévoir / Il est 7h42 le 2 novembre 2025
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Michel Fugain & le Big Bazar - Une belle histoire (1972)
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Il est rassurant de lire sur un support sérieux les confirmations de votre petite analyse personnelle sur l'évolution de notre monde, celui dans lequel nous tentons de vivre jour après jour. Les sujets peuvent sembler lointains, de connaître, c'est un exemple, l'existence de contrats entre le Pentagone et certaines entreprises de la "tech", contrats ligotant littéralement l'état américain à ces firmes, dans le domaine de l'organisation de la surveillance, individuelle ou géopolitique, du développement d'axes stratégiques échappant au contrôle étatique. La privatisation est en route, via PALANTIR, société dont l'actionnaire principal n'est autre que Peter Thiel, magnat de Silicon Valley et donateur plus que généreux du parti Républicain version Trump. La collusion, le conflit d'intérêts y sont développés au delà des dystopies les plus osées. Le développement par Space X de satellites militaires sans aucun contrôle des corps constitués américains, via une délégation du Ministère de la guerre est un autre exemple d'une dérive, d'une prise de pouvoir dans un domaine régalien, celui de la défense. Ceci ne nous concernerait que de loin si l'Europe, via un double discours, ne confiait à ces mêmes entités le développement de systèmes informatiques de gestion, parc hospitalier par exemple, axant celle-ci vers une politique de rentabilité au détriment d'une qualité des soins, ceci se passe en Grande-Bretagne. L'Allemagne, via ses landers, délègue en sous-traitance la gestion de pans entiers de ses structures à ces mêmes entreprises. Chez nous, pas de trace pour le moment de cette capitulation devant la toute puissance de la Silicon Valley.
Le souci est que l'imbrication sera très difficile à démembrer quand les élections sonneront (on l'espère) la fin de l'ère trumpienne. Les contrats restent en dehors du champ politique, ne sont, dans l'absolu, que du business sur lequel la démocratie n'a que peu de pouvoirs, voire aucun, sous peine d'accusation d'ingérences et autres mots fleuris.
"Le Monde diplomatique" de Novembre développe un article sur ce sujet, documenté.
Le sujet n'est pas très glamour mais il conditionnera la vie des générations futures.
En attendant la fin du monde, de celui-ci, le système de santé français en est au tirage au sort de celle ou celui qui aura droit à son médecin traitant, quand un praticien vient à s'installer dans une zone dépourvue. Le suivi de santé devient l'apanage de sédentaires enracinés dans leur terroir, je déconseille fortement le nomadisme pour tout être souffrant d'une pathologie quelconque.
Un poil stressant, ce constat. J'ai souvenir, dans mes changements de domicile, d'une grande facilité à trouver un médecin, et je parle du début du siècle. La simillitude de la situation m'a rappelé un emménagement dans une campagne isolée, dans laquelle je n'eus aucun mal à trouver un praticien.
En 25 ans, la dégradation est manifeste, situation d'autant plus agaçante que parfaitement prévisible, les constats de vieillissement d'une profession, de la population, l'effet-ciseau lié à un recrutement et une sélection déjà considérée comme absurde à l'époque, le tout pouvait être géré selon la formule bien connue :
" Gouverner, c'est prévoir "
En l'occurrence, l'incompétence et la fuite en avant vers d'autres préoccupations, comptables, nous donnent à voir des situations de tension quasi généralisées dans tout le pays, y compris dans de grandes métropoles.
Pas assez de médecins, départs en retraite massifs, etc...
On peut se demander à quoi sert le personnel politique dans ce cas de figure.
Le lien avec le sujet précédent semble assez évident, quelques individus s'en occupent, dans l'ombre. Pendant ce temps, les joutes verbales occupent ledit personnel, je n'ose dire le "petit personnel ".
Bonne journée
P.S : la simplification sur ce thème peut être sujette à discussion, c'est la limite d'un billet quotidien.
La bande-son ne me rappelle aucun souvenir personnel, j'ai le 45 tours quelque part dans mon bazar, les images datent de 2017, quartier hispanique de San Francisco.