Le sortilège du scorpion de jade / Il est 7h48 le 1 er Novembre 2025

Je crois entendre encore (Romance de Nadir - Bizet) - Roberto Alagna (DVD live)

Roberto Alagna interprète "Je crois entendre encore" [Bizet - Les pêcheurs de perles, Act 1, Romance] sous la direction de Michel Plasson. Extrait du DVD Live " Un siècle d'opéra français à ...

https://www.youtube.com/watch?v=TQaySQQONXs

Certains airs entendus, non écoutés, s'impriment, et vous les redécouvrez au hasard d'une recherche. 

Loin du bruit et de la fureur des éléments virtuels des réseaux dont les relents putrides imprégnent désormais la circulation des algorithmes. Je sais que rien de tout cela n'est vraiment réel, que beaucoup de ces anathèmes ne sont que des ballons lancés au hasard de l'actualité, il n'en reste pas moins que le tri laisse un goût de vase. Quelques pépites comme ces extraits d'opéra ou de concerts illuminent une obscurité qui tend à se répandre sur notre planète. Mais soyons positifs, les fâcheux ont toujours sévi, ils ont hélas plus de moyens pour empoisonner les coeurs. 

Vu hier soir "Star trek", le premier, daté de 1979, inconnu par moi, dont la projection m'a surpris par un thème et des effets spéciaux fort troublants et spectaculaires. La mise en place est lente, voulue, le jeu des acteurs très minimaliste, nous sommes ailleurs, tutoyant les esprits, avec le questionnement fondamental :

Je ne suis que cela, il n'y a rien d'autre ? 

Il semblerait que non. 

Dieu affleure, j'ai eu peur d'un message spirituel à deux francs six sous, mais non, la sobriété est de bon aloi, même si la fin est d'une, comment dire, touchante naïveté. Ce film est sorti est pleine folie "star wars", aux antipodes stylistiques, le film de Georges Lucas et la suite ne jouant dans la même cour, nettement moins austère, et les gros sabots qui vont avec. 

Dans le domaine anglo-saxon, toujours et encore, désolé, je démarre la lecture d'une fiction (enfin), gros pavé de Joyce Carol Oates, intitulé "Fox", dont les premières pages laissent entrevoir une atmosphère brumeuse à souhait. Je lis régulièrement depuis une dizaine d'années les parutions de cette dame très prolifique. Je suis plus qu'étonné de son rythme d'écriture, 58 romans à ce jour, d'une densité rare, le dernier ( Boucher ) fut un coup de poing à l'estomac. J'ai mis "enfin" entre parenthèses pour une raison simple qui réside dans mes dernières lectures, écrits français très auto-centrés, récits de vie dont beaucoup relèvent d'une thérapie libératoire. C'est très français, mais devient un tantinet envahissant sur les tables des librairies. J'aime que l'on me raconte des histoires, je franchis les océans et je ne trouve pas que le clown sinistre et botoxé, il y a aussi de quoi nourrir l'imaginaire, l'évasion au coin de la rue ou du bois, c'est selon. 

Aujourd'hui, Toussaint ou jour des morts, c'est vous qui voyez. 

Je n'aime pas le mois de Novembre. Le signe du Scorpion brandit son dard au dessus du calendrier, signe de mort, l'animal est le seul (à vérifier) à résister aux radiations atomiques. 

Rassurant, non ? 

Le titre d'un film chapeaute ce billet, qui en est le metteur en scène ?

En images, je cherche dans mes archives et fort est de constater qu'il y a beaucoup de ces images cartes postales de bord de mer, en voici quelques unes datées de 2021 et je réponds à l'interrogation : non, pas de nostalgie. 

Bonne journée.