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Ailleurs / Il est 8h04 le 30 juin 2024

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Ailleurs / Il est 8h04 le 30 juin 2024
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Pas beaucoup d'imagination ce matin, une chanson qui trottera dans la tête toute la journée et des images vues et revues, à chacun sa mythologie.

Monte-Cristo sort au cinéma, livre qui me marqua en son temps. Je me souviens de la version avec Depardieu et Ornella Muti.

Horizon sort mercredi prochain, de et avec Kevin Costner, saga en quatre films sur l'histoire de l'Ouest. A chacun son histoire, elle n'est pas la nôtre, certes mais l'aventure humaine qui y est contée dépasse de loin le cadre du continent américain.

Alexandre Dumas d'un côté, et la conquête de l'Ouest de l'autre, l'une en littérature, l'autre magnifiée par l'image hollywoodienne.

Je garde Dumas dans le livre et irai au cinéma me plonger dans les grands espaces et les destins qui s'y rapportent.

Je dis cela aujourd'hui, un jour d'élections, quand nous avons le choix entre la mauvaise foi, l'outrance verbale et l'incompétence et une autre manière de vivre que celle qui nous ai proposé, utopie fraternelle un tantinet naïve mais il faut rêver, n'est-ce pas.

La vision étriquée d'une France repliée sur je ne sais quelle image d'elle-même provoque chez moi un rejet quasi organique. Je ne sais même pas de quoi ces gens parlent quand ils éructent "les Français d'abord", de qui parlent-ils ?

Je suis né en Bretagne, région de ce pays, comme d'autres ont pu naître en Provence ou dans la Creuse, ou dans une banlieue anonyme, sol de France comme les régions citées.

D'autres sont venus d'ailleurs, fuyant la guerre, la famine.

Frères humains, tendez la main, je vous la prends bien volontiers...

Phrase que l'on pourrait croire sortie d'une Bible quelconque, mais je suis athée alors...

Bonne journée

 

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Allez-y / Il est 8h33 le 29 juin 2024

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Allez-y / Il est 8h33 le 29 juin 2024

Ry Cooder compose la bande-son du jour, B.O de Paris,Texas, film de Wim Wenders 1984.

Les tableaux sont exposés à Boston : Van Gogh, Gauguin, Picasso, Munch et Brueghel et d'autres que j'oublie.

Rien à raconter aujourd'hui, qu'un ciel bleu, 12 degrés et une pointe annoncée à 18 dans l'après-midi.

Un pique-nique annoncé, idée associée à la météo...

L'actualité est toujours la même, désolant constat avec un président américain à la porte de l'EPHAD, pitoyable extrait de deux vieillards s'insultant copieusement, il ne manquait plus que les revolvers.

Elections demain, nous sommes au courant, allez voter, cela va de soi, je ne vous dis pas pour qui, mais allez-y.

J'ai un appartement à vendre si ça vous intéresse, vous posez les valises, bon prix, confortable.

Voilà, l'essentiel est dit.

Bonne journée

Bises

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Chut ! / Il est 7h10 le 28 juin 2024

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Chut !  / Il est 7h10 le 28 juin 2024

La grève et la tendresse ce matin, rien de plus.

Dans le combat de chaque jour, il y a d'abord celui de se demander pourquoi ?

L'adolescent est en questionnement, l'adulte a des certitudes et la sagesse vient avec le temps qui passe et les images qui défilent, le rembobinage. Se repasser le film à l'envers crée des vides insondables...

Je parle, je ne parle plus, je me tais, les paroles sont vides de sens, le silence apporte le repos.

Bonne journée

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Lewis / Il est 9h27 le 27 juin 2024

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Lewis / Il est 9h27 le 27 juin 2024
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Lewis / Il est 9h27 le 27 juin 2024

Hier, j'ai commencé la lecture d'un roman de Peter May, auteur conseillé par une amie. Nous sommes sur l'île de Lewis, à l'ouest de l'Ecosse, un coin superbe comme on dit, vu de loin, sans le vent, la pluie et la température, très beau en photos et...dans les romans. Néanmoins, quand je lis ce roman policier, il donne une envie furieuse d'aller y voir, malgré les intempéries manifestement courantes quelque soit la saison. Il est préférable d'y aller l'été,c'est évident. Il y a un mort, trucidé de manière fort désagréable, dont le trépas ressemble étrangement à un autre décès, à Glasgow, dans le process, comme on dit aujourd'hui. Le héros est flic, originaire de l'île et se trouve embarqué dans un retour aux sources qui devient le fil d'Ariane de ce texte, prétexte à de multiples chemins de traverse sur les mœurs et coutumes de ce lieu isolé. Comme dans tous les endroits loin de tout, les usages sont fort différents des autres contrées plus peuplées et moins sujettes aux variations d'humeur, en lien avec un climat taquin et ombrageux.

L'être humain reste le même, physiologiquement parlant, dans le monde entier. A part quelques réflexes d’adaptation au milieu ambiant, l'homme ressent le froid, la faim et la fatigue comme tout un chacun confortablement installé dans une région "ordinaire".

L'Ecossais aime aussi le soleil, comme vous et moi, celui qui vous réchauffe les omoplates quand vous marchez sur un chemin une après-midi de printemps, après plusieurs semaines de pluie et de grisaille.

J'écris cela en tant que breton qui a vécu en d'autres régions plus ensoleillées, c'est pareil pour celles et ceux qui vivent plus au nord. Un islandais m'avait dit que la nuit qui s'abat sur le pays chaque année, avec quelques heures d'un jour blafard était difficile et que la déprime pouvait s'installer rapidement si l'on y prenait pas garde. Elles et ils sont normaux, un rayon de soleil vous met de bonne humeur, surtout quand quand il est rare.

Pourquoi je parle de ça aujourd'hui ?

Juste pour vous dire que nous sommes tous pareils, que nous aimons tous sur cette planète à peu près la même chose, la paix, de quoi vivre et voir grandir les enfants.

Les images publicitaires planétaires qui vantent tel ou tel produit sous les yeux ébahis de populations dans le besoin suscitent une envie, une frustration inimaginable quand une télévision est allumée dans les décombres d'une ville en ruine. Qu'un homme puisse avoir envie d'y goûter est naturel, qu'il soit attiré par la richesse n'a rien d'irrationnel. Il n'a rien, que sa bonne volonté, sa compétence qu'il mettra à contribution. C'est tout et c'est humain.

Le discours de haine de l'autre que l'on vous sert est d'autant plus abjecte que notre richesse fondamentale est née sur les décombres des pays d'origine de ces gens que l'on nous pousse à rejeter. Je suis un être humain avant toute autre considération, un citoyen du monde.

Je suis français parce que je suis né ici, j'aurais pu naître ailleurs, cela ne fait pas de moi un être supérieur.

Quelle importance cela a-t-il que mon voisin soit né ailleurs ?

Je sais que ce discours peut être maladroit mais le rejet de l'autre se paiera un jour.

N'oublions pas que nous sommes allés chez eux avant qu'ils ne viennent chez nous et puis ,franchement, dire "chez eux" ou "chez nous" a t-il encore un sens à l'heure où la planète commence à montrer des signes d'impatience, où que l'on soit ?

L'île de Lewis est un endroit magnifique que je visiterai bien un jour mais où je ne m'installerai pas parce que j'ai ce qu'il faut ici et qu'il y fait un climat qui ne me sied guère.

Bonne journée

Bises

Des images d'un peu partout...

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Micro-trottoir / Il est 8h52 le 26 juin 2024

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Micro-trottoir / Il est 8h52 le 26 juin 2024

Le micro-trottoir est le degré zéro du journalisme, c'est pourquoi il est fort usité de nos jours. Il correspond en plus au panurgisme ambiant, à un retour du soi-disant "bon sens" populaire, suite de poncifs et de contre-vérités qui font le miel des rédactions, qui trouvent là de quoi alimenter l'écume des jours ourlant la vague brune en passe de déferler sur nos côtes. Je lis ce matin quelques papiers dans "Courrier International" dont le thème depuis la semaine dernière est le vote aux Européennes puis la dissolution par le prince "sans tête". Les correspondants étrangers (attention!) ont analysé le fait politique puis sont descendus dans l'arène des territoires, à la rencontre du peuple français et nous y voilà, dans ces savoureuses entrevues dans nos bourgades, marchés et centres commerciaux conviviaux qui ornent nos agglomérations.

Les journalistes d'ailleurs ne saisissent pas vraiment le pourquoi de ce vote, mi protestataire, mi-en accord avec les propositions du RN. La vision souvent romantique qu'ont les correspondants étrangers de notre pays se heurte cette fois à un discours nettement moins sympathique, plus proche de l'idée que l'on se fait de ces Français de l'occupation allemande de 40 à 44. En effet, ce qui ressort est que nous sommes occupés par des gens qui n'ont rien à faire chez nous, qui vivent des allocations, qui génèrent l'insécurité et que le RN, on ne l'a pas essayé, allons-y, ils nous en débarrasseront...

Le mélange des genres atteint ses limites, j'en conviens mais nous y sommes, dans l'amalgame, chaque jour qui passe sur les médias nous assène des approximations, une bouillie journalistique qui ne peut que renforcer un nivellement de la conscience politique.

Les Français de"souche" dénonçant les juifs pendant la guerre ont-ils donner naissance à celles et ceux qui dénonceront bientôt les "sans-papiers", mesure proposée dans un pays européen il y a peu, et dont nous risquons peut-être de voir apparaître un texte similaire.

La France de la baguette et du béret n'est pas loin.

L'irresponsabilité collective est en marche, la bêtise qui la nourrit se gargarise et s'alimente à la source de ces coups de sonde improbables.

Allez-y, votez...

Les images du jour complètent celles d'hier. Nous sommes à l'embouchure de l'Aber Wrac'h dans le Nord-Finistère...

La bande-son poursuit l'idée d'une autre France que celle qui qui nous est proposée.

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Meurtre en Béarn aux Ed La Geste / Il est 12h22 le 25 juin 2024

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Avis paru dans BABELIO

Un polar de province aura toujours ce goût d'une certaine désuétude. Rien de péjoratif dans ce propos, juste que le souci du détail dans les descriptifs de la région montre l'intérêt que l'autrice porte à l'environnement de l'intrigue, au delà même de la nécessité. L'histoire en elle-même est simple : un type est assassiné chez lui, sans histoire apparente. La suite est une succession d'interrogatoires, avec quelques cailloux blancs semés au fil du texte, histoire de nous prendre par la main et nous diriger vers un passé forcément lié à la proximité frontalière, source de trafics possibles. L'Histoire avec un grand H pointe son nez et l'affaire est entendue.
Le commissaire est forcément en couple avec une artiste, son capitaine est une femme, qui ne supporte pas la montagne, fort gênant si l'on exerce dans une ville situé dans le piémont.
Tout cela se lit vite et facilement ainsi qu'avec plaisir même si le démontage semble un peu long.
Plein d'archétypes, trop de détails inutiles surchargent un peu mais rien de sophistiqué n'intervient, qui aurait donner à ce crime un dénouement moins " prévisible".
Comme vous le sentez.

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Sur le sable... / Il est 8h32 le 25 juin 2024

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Sur le sable... / Il est 8h32 le 25 juin 2024
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Sur le sable... / Il est 8h32 le 25 juin 2024
Sur le sable... / Il est 8h32 le 25 juin 2024

La plage de Brignogan dans le Nord-Finistère est d'une blancheur d'albâtre et le poste de garde de Menaham cache un joli village reconstitué. Des gîtes y sont proposés. Ce trait de côte m'était inconnu, c'est juste somptueux. Je le répète, dépêchez-vous avant que la marée brune ne lâche ses petits copains promoteurs, parangon du mauvais goût. C'est une litote bien sûr, juste une éventualité quand les digues auront sauté et que les loups sortiront du bois. Quand la lente régression aura entamé son processus, la négation du changement climatique, la négation de la culture avec Hanouna comme ministre de la culture.

Je m'égare.

Le temps est au beau, la plage vous attend, une eau à 14 degrés aussi si ça vous dit. Ça pique un peu puis l'on s'y habitue. Un peu de lecture, un siège pliant, la crème solaire et vous voilà paré pour une après-midi de détente, d'autant plus qu'il n'y a pas foule.

Dans la série des citations fâcheuses :

"Quand j'entends le mot culture, je sors mon revolver..."

Ni Bardella, ni Le Pen, quelqu'un d'autre, cherchez bien...

Les bateleurs de la politique s'en donnent à coeur joie cette semaine, les matches de foot aussi.

Nous verrons tout cela dimanche soir.

J'ai entendu et vu Mélenchon sur la deuxième chaîne hier, après les infos d'Arte.

Cela faisait longtemps.

Bon, il est en forme et m'a semblé raisonnable dans ses propos, sans rien renier. Quand j'entends et je lis les commentaires à son sujet, sur son antisémitisme supposé, je ne vois pas vraiment comment on peut l'accuser de ce type d'opinion. Invraisemblable.

Bonne journée

En bande-son, dans les jours qui viennent, quelques fondamentaux de l'Histoire de France, pour rafraîchir les mémoires et déloger les usurpateurs.

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Zamir de HAKAN GUNDAY aux Ed Gallimard

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Avis paru dans BABELIO

L'actualité nous enseigne la surface des évènements, leur déroulé, leurs exactions, rarement les coulisses et les tractations ainsi que les faux-semblants dont on essaie de deviner les ombres fuyantes d'acteurs inconnus. Un livre comme celui-ci dessine un paysage humanitaire dont les apparences ressemblent furieusement à ce que nous connaissons. Les traits en sont parfois grossis mais tout y est, dans les grandes lignes. L'on descend petit à petit dans les tunnels qui relient une action à une autre, une cause produisant un effet, sans lien pour le commun des mortels.
Un Représentant est un individu qui tente de sauver les apparences, de résoudre les conflits, ou de les minimiser avant qu'ils n'embrasent la planète. Il allume un feu à circoncire afin d'éviter un incendie. Une guerre locale vaut mieux qu'une guerre mondiale. Zamir est de ceux-là, fruit pourri de la compassion organisée et de la sincérité non feinte, chantage à la vie, à la mort, on ne sait, cynisme absolu et définitif d'un mode de gouvernance discrédité, d'instances internationales qui ne peuvent, faute de moyens et de légitimité, intervenir là où leur existence aurait une raison d'être.
La professionnalisation de la charité a déjà été soulignée à maintes reprises, elle s'est déjà substituée aux Etats, elle se coule dans le business model d'entreprise transnationale, au souci premier d'une rentabilité de chaque jour.
C'est un marché que celui de la misère organisée, du trafic d'êtres humains sous couvert d'aide aux réfugiés.
Le plus effroyable dans ce livre est qu'on y croit, que l'on se dit que c'est probablement existant, que les lanceurs d'alertes ont dénoncé des faits s'approchant ce qui est décrit de l'intérieur, de ce que vit Zamir, porte-parole emblématique, organiquement attaché à une multinationale qu'il aide à financer. Qu'il soit turc ou syrien, ou les deux, il ne le sait pas lui-même, il l'apprendra sur le tard, n'a que peu d'intérêt. Il y a longtemps que les lignes rouges décrétées par des présidents en exercice ont été franchies, sans que les Etats ne lèvent le petit doigt.
Ce qui suit dans la pitié et les campagnes de dons n'en est que plus délétère et ravale plus que jamais l'être humain au rang de dernière espèce à sauver quand la Terre sera devenue invivable.
Zamir porte en lui ce cynisme définitif mais il ne gouverne pas, il n'a que le pouvoir de faire pleurer, de susciter les dons, il devient la contradiction ingérable en un seul être, la souffrance et le prix de celle-ci, qu'il sera le seul à payer.
Ouvrage terrifiant de lucidité, parfaitement documenté qui laisse un goût amer.
A lire

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Soleil couchant / Il est 10h10 le 24juin 2024

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Soleil couchant / Il est 10h10 le 24juin 2024
Soleil couchant / Il est 10h10 le 24juin 2024
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Soleil couchant / Il est 10h10 le 24juin 2024
Soleil couchant / Il est 10h10 le 24juin 2024
Soleil couchant / Il est 10h10 le 24juin 2024

Les couchers de soleil vus du terrain de camping : vous ouvrez la porte qui mène au sentier de bord de mer et vous avez le spectacle pour vous seul. Ensuite, le choix de l'image à garder devient un casse-tête et je ne n'ai plus envie de me la prendre (la tête), donc voici la série presque complète. Je ne l'ai fait qu'une fois, les soirs suivants, la météo était moins arrangeante.

Les nuances existent, les filtres sont peu nombreux, juste une variation sur la contraste, la luminosité ou l'atténuation des ombres.

La symbolique serait tentante en ces jours d'élection mais non, les discours entendus sont à cent lieux des enjeux, comme si une échéance comme celle-là était ordinaire.

Le soleil se couche sur la démocratie, paré de tout le flamboiement dont il est capable.

La nuit va tomber, nous sommes à la pointe Ouest de la Bretagne, l'océan engloutira bientôt l'astre céleste.

Demain, une expo d'un maître photographe, Henri Cartier-Bresson, quelques clichés choisis. Prendre en photo une image a quelque chose d'absurde, l'interprétation n'en est que plus confuse.

Nous verrons demain.

La bande-son a plusieurs années, plus que jamais d'actualité, totalement absente d'une campagne électorale totalement schizophrénique !

Sur quelle planète vivent ces politiques, eux et leur petite cuisine électorale ?

Bonne journée

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Somnanbules / Il est 7h47 le 19 juin 2024

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Somnanbules / Il est 7h47 le 19 juin 2024
Somnanbules / Il est 7h47 le 19 juin 2024
Somnanbules / Il est 7h47 le 19 juin 2024
Somnanbules / Il est 7h47 le 19 juin 2024
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Somnanbules / Il est 7h47 le 19 juin 2024
Somnanbules / Il est 7h47 le 19 juin 2024
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Somnanbules / Il est 7h47 le 19 juin 2024
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Pas grand chose à raconter ce matin.

La campagne électorale bat son plein avec tous les scénarios possibles.

Comme les promesses faites n'engagent que ceux qui les écoutent, il peut être intéressant de couper le son, de regarder un bon film, un de ceux que l'on se promettait de regarder depuis longtemps, ou de jeter un oeil sur une compétition de football, à raison de trois matchs par jour.

Ou de lire le journal, de voir chaque jour que le sieur Bardella revient sur les promesses inscrites dans le programme du RN, pour des raisons non précisées, avec des formules apprises avec son coach. Et des commentateurs de souligner que d'autres mesures sont juste impossibles à mettre en place, pour des raisons techniques.

Du vent, de l’esbroufe, et de l'incompétence à revendre, c'est impressionnant de constater l'hypnose collective mise en place.

On a envie de claquer du doigt et de réveiller les somnambules que sont devenus les électeurs(rices).

La gauche ne se déchire pas trop, l'équipe à Macron a peur et y va à reculons, la droite classique est en sursis, dissoute en une lente agonie.

Le personnel politique ne donne pas envie que l'on se déplace et pourtant, il le faut, il faut voter.

Avec les somnambules, le problème est qu'il ne faut pas les réveiller, c'est dangereux, donc, laissez-les se réveiller naturellement. La gueule de bois révèle des lendemains compliqués. 

Les autres, bougez-vous, votez !

En bande-son, un extrait du concert vu samedi soir à Lyon, Rammstein, découverte pour moi d'un spectacle hors- norme, que je n'aurais pas vu si l'on ne m'y avait pas entraîné.

Merci.

Images de Londres de 2019

 

 

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