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L'autruche / Il est 8h33 le 31 juillet 2024

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L'autruche / Il est 8h33 le 31 juillet 2024
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L'autruche / Il est 8h33 le 31 juillet 2024
L'autruche / Il est 8h33 le 31 juillet 2024

Dans le livre que je lis en ce moment, il y a une constante impressionnante de par sa durée, à savoir un système de valeurs qui permet de souder les hommes sur plusieurs siècles, une impossibilité dans la réalité historique connue. Seule la technologie évolue, elle sert le but ultime, la sauvegarde de l'espèce.

Un chinois a écrit cette fresque.

Un occidental aurait-il pu écrire une oeuvre empreinte d'une philosophie aussi intemporelle ?

Je me suis posé la question en remontant notre histoire et ses nombreux soubresauts, remises en question et révolution de moeurs, de croyances et d'organisations sociales. La seule continuité que j'y ai constatée est l’obsession de l'accaparement de richesses, l'imposition d'une vérité absolue et définitive. Je ne sais jusqu'où la lecture de ce monument peut nous emmener, toujours est-il que je suis persuadé de l'existence d'un sens sous-jacent. Les innombrables parenthèses scientifiques semblent noyer le lecteur sous des démonstrations ardues et verbeuses. Je reparlerai de l'ensemble de l'oeuvre une fois que j'en aurai terminé la lecture, assis sur mon fauteuil de plage chaque après-midi, si la météo le permet. La lecture d'un texte passionnant vous isole du reste du monde, au beau milieu des bruits de plage, des galets qui roulent dans le ressac.

A défaut de nomadisme, je pénètre des mondes inconnus, des futurs oniriques et des possibles effrayants.

Dans l'actualité, donnez leur du pain et des Jeux. C'est chose faite. Paris est une fête disait Hemingway. Les images d'athlètes en pleurs ou sautant comme des cabris, de foules en liesse évacuent d'autres réalités plus sombres, l'autruche est de sortie mais lui extraire la tête du sable résoudra-t-il les maux inhérents à notre espèce ?

Je crains que non. Nous sommes le 31 Juillet, milieu de l'été dans l'hémisphère Nord, déconnexion pour certains, réalité obstinée pour d'autres, sous les bombes , encore et toujours.

Il n'y a jamais eu de J.O sur le continent africain ai-je lu hier. Un commentateur a eu un mot malheureux en découvrant un nageur venu des Philippines, saluant l'ouverture de la compétition à d'autres nations...

En effet, ce sont les Jeux Olympiques, ouverts à tous.

Et ce pays est un chapelet d'îles, un comble. 

Bonne journée

La bande-son est l'original, souvent imité, jamais égalé.

Images diverses.

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Sur la dalle / Il est 8h26 le 30 Juillet 2024

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Sur la dalle / Il est 8h26 le 30 Juillet 2024

Enfoncer des portes ouvertes, enfiler des perles sont des expressions qui se rapprochent de plus en plus du contenu de tous ces blogs personnels qui pulullent sur Internet. Comme la photo, très loin de ce que nous pouvions ressentir il y a quelques décennies devant un cliché de Doisneau ou de Cartier-Bresson. Les mots et les images se caricaturent eux-mêmes par une saturation de l'espace dédié à la communication. La surcharge émotionnelle ne fonctionne plus, elle est dépassée. Je coupe le son, la parole continue sur sa lancée, la décélération jusqu'au silence absolu prend du temps.

Ouf, j'y suis !

Je ferme les yeux, les images virevoltent tels des phosphènes puis s'estompent. Les mots ne dansent plus, lignes de codes, les lettres alignées en un ordre établi se dispersent sur la page, une gomme invisible efface jusqu'à la trace d'un texte qui fut, le sait-on, le bréviaire de tout un peuple.

Nous y sommes, je suis debout sur une dalle, tee-shirt, jean et baskets. Je n'entends rien, je ne ne vois pas, je ne lis plus, les ondes électriques ne parcourent plus mes synapses, mes neurones s'éteignent les uns après les autres. Les connexions se font rares, je respire maintenant avec peine, mes muscles engourdis ne me soutiennent plus, je tombe sur ce que je crois être mes genoux, je ne sais plus, je suis désarticulé, mon corps prend seul une position allongée.

C'est fini.

Il n'y a pas d'angoisse, le siège de ce ressenti a été déconnecté du circuit, tout s'est déroulé sans aucune émotion ni douleur, les fonctions mécaniques et sensorielles se sont arrêtées.

Simple retrait du monde réel, la mort se devrait d'être un effacement, un souffle dispersant une poussière, ce que nous sommes, dans l'insondable dimension de l'univers.

Si cela pouvait se dérouler ainsi, sans les multiples contraintes et rappels du travail de sape d'une physiologie en phase descendante,

Pourquoi la pente qui monte jusqu'à mon domicile s'est-elle soudain accentuée ?

Je croyais habiter au deuxième ? Ils ont ajouté des marches pendant mon absence ?

Mais non, cher ami, il faut loger sur la plaine, dans une maison de plain-pied, vous ne sentirez rien...

Bonne journée

La bande-son, pour rire, une chanteuse qui a disparu de la circulation, Emily Loizeau, si quelqu'un sait...

Images de 2017

 

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Société anonyme / Il est 8h24 le 29 juillet 2024

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Société anonyme / Il est 8h24 le 29 juillet 2024
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Société anonyme / Il est 8h24 le 29 juillet 2024

Les étés se suivent et finissent par se ressembler. Quelques escapades bretonnes au hasard de campings sympathiques me ressourcent, sans tomber dans l’idolâtrie chauvine. La bretonnitude, néologisme étroit, baigne la région comme nulle part ailleurs, mis à part en Corse, qui a l'excuse d'être une île, ce qui ne favorise pas les échanges, un peu comme nos amis anglais. Le nombre de papiers vantant tel ou tel particularisme régional dans les feuilles de chou ou sur les sites internet frise l'overdose. J'étais abonné à un magazine dénommé " Bretons", au temps où j'habitais à l'autre bout de la France, le mal du pays sans doute. J'ai arrêté quand je suis revenu. L'excès peut être utile quand il compense un manque mais ne doit pas durer, sous peine d'addiction. Pas de risque dans ce cas tant la caricature devenait la règle sur l'air de " tout ce qui est breton est génial, les autres..." Et la moindre célébrité avait droit à son papier même si son lien avec la région se limitait à des vacances passées à Saint-Cast dans la caravane familiale. Les focus sur des personnages ( Bolloré, Pinault et consorts) ayant réussi mettaient mal à l'aise. Exit "Bretons".

La météo sera clémente cette semaine, comme ailleurs mais ici, c'est plus rare et moins excessif, une région d'une grande homogénéité, l'équilibre climatique participe de cette sérénité et de bien-être que la planète nous envie. 

Les J.O battent l'estrade avec son cortège d'émotions et de tranches publicitaires, ces stars qui ne logent pas au village olympique, comme les basketteurs américains ou Djokovic. Il paraît que l'esprit olympique existe, que c'est une grande famille et que l'essentiel comme disait Pierre de Coubertin, c'est de participer.

La mémoire ne retient que le nom du vainqueur, les autres ont servi de faire-valoir dans certains cas. C'est une compétition avant toute autre considération, ne l'oublions pas.

C'est du boulot quelque soit le résultat, que tu perdes ou que tu gagnes. Je me faisais cette réflexion lors du final du Tour de France : le dernier est resté presque cinq heures de plus sur le vélo que le premier, tout ça pour ça et le mot de la fin revient à ces cyclistes, contents parce qu'ils ont réussi à boucler la boucle, jusqu'au bout de l'effort et d'eux-mêmes, anonymes.

En bande-son, un héros parmi d'autres, un peu plus...

En couverture, le stade olympique de Pékin.

...et les images que l'on connaît.

Bonne journée

et je reprends la lecture de "La forêt sombre"...

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Ce que je sais de toi d'ERIC CHACOUR aux Ed Philippe Rey

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Avis paru dans BABELIO

Les avis sont partagés même si le courant dominant va dans le sens d'un réel plaisir de lecture. C'est mon cas. Il se lit facilement, la peinture de moeurs est légère, très conventionnelle certes mais l'on rentre facilement dans cette ville socialement très clivée. Les pauvres, miséreux tels que l'on peut voir dans toutes les mégalopoles des pays du Sud et les autres, tirant parti des dissensions politiques, laissant passer les orages. L'on distingue en arrière-plan les futurs contours d'une morale islamique en train de se mettre en place. La porosité de l'Egypte a facilité l'intégration de diasporas diverses, elle continue d’accepter en son sein des frères arabes propageant la bonne parole. Le propos est ailleurs, dans un destin personnel, avec cette entêtante utilisation du "tu", dont on ne sait de qui il s'agit. Un observateur omniscient veille sur Tarek, sait tout, et l'on pressent un destin somme toute assez classique, une évasion vers des cieux plus cléments.
Mais qui parle ?
Avec le recul, dix heures à peine depuis la fin de ma lecture, l'ensemble me paraît trop simple, un peu cousu de fil blanc. L'auteur écrit plaisamment, le héros subit, fuit, ne comprend finalement pas grand chose à ce qui lui arrive. L'empathie devrait fonctionner, elle ne prend pas et le dévoilement du "tu" laisse perplexe.
J'ai envisagé en cours de lecture cette possibilité et me suis dit que c'était trop facile. J'avais tort, je ne dévoilerai pas l'identité, situation archi vu et revu.
Les personnages dits secondaires sont archétypales, facilitant la lecture.
La première impression quand on referme le livre est douce, comme le goût d'un bonbon sucré, satisfaction immédiate d'un joli moment de lecture. La décantation a fait son oeuvre et je ne m'étonne pas que ce roman ait du succès : facile, vite lu et...peut-être vite oublié.
Dans un registre géographiquement identique, un auteur égyptien Alaa El Aswany vous emportera dans les tréfonds de la ville du Caire, vous laissant un autre goût, long en bouche.
Deux titres parmi d'autres :
"L'immeuble Yacoubian", adapté à l'écran et
"Automobile club".
Une autre dimension, assurément.

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Quotidien / Il est 06h31 le 27 juillet 2024

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Quotidien / Il est 06h31 le 27 juillet 2024
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Quotidien / Il est 06h31 le 27 juillet 2024
Quotidien / Il est 06h31 le 27 juillet 2024

Comme beaucoup, je me disais que je n'allais pas regarder la cérémonie d'ouverture des J.O, puis je me suis laissé tenter et j'ai tenu jusqu'à 22 heures environ. Deux heures de show, d'un défilé interminable de pays entrecoupé de représentations de la France et de ses valeurs. Je note que nous en sommes très loin aujourd'hui, que le "Ca ira" du groupe Gojira avait de la gueule, surtout avec la tête de Marie-Antoinette sur les genoux de la dame. Le parcours de la flamme au cours de cette parade fut fort plaisante et spectaculaire, le mix de réel et de virtuel visuellement très réussi. Je me suis demandé qu'est-ce que les spectateurs présents sur place ont vu, sous une pluie battante. J'ai abandonné au bout de deux heures, je verrai la suite sur Youtube, place au sport maintenant. L'idée que l'on se fait du pays ne sortira pas plus clairement aux yeux des spectateurs d'ailleurs. L'ouverture aux cultures, aux grands idéaux est fondateur, il reste cependant scotché dans les livres d'histoire, fort loin de la traduction contemporaine dans les urnes et dans les comportements. Une frange de la population intègre cette mixité, elle est minoritaire, Paris en est une illustration frappante. Vu de la province, je ne suis pas certain que le spectacle présenté hier soir emporte les suffrages. Nos champions sont là pour démontrer toute la force de l'intégration et du mélange.

La vie continue dans le Nord de la France sous la pluie, dans le Sud sous la canicule (presque).

Je note une baisse de la fréquentation de ce blog qui avoisine le zéro absolu.

Tant pis, je m'occupe chaque matin ou presque.

Je débute la lecture d'un ouvrage couvert de lauriers : Ce que je sais de toi.

Belle écriture, sensible et imagée qui nous plonge dans l'Egypte contemporaine, celle du 20ème siècle. J'en reparlerai, elle m'a permis de couper le son de la techno audible sur la Seine en milieu de soirée.

Bonne journée.

Il est tôt, mauvaise nuit.

En bande-son, un appel à la révolte...

et les images sont mon quotidien.

 

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Cours Forrest, cours ! Il est 10h13 le 26 Juillet 2024

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Cours Forrest, cours !  Il est 10h13 le 26 Juillet 2024
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Cours Forrest, cours !  Il est 10h13 le 26 Juillet 2024
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Cours Forrest, cours !  Il est 10h13 le 26 Juillet 2024
Cours Forrest, cours !  Il est 10h13 le 26 Juillet 2024
Cours Forrest, cours !  Il est 10h13 le 26 Juillet 2024

La côte Sud de la Bretagne est moins escarpée que la côte Nord, elle n'en recèle pas moins des traits de côte reposants et une lumière remarquable quand le soleil daigne sortir de sa cachette. La Table des marchands de Locmariaquer et le tumulus d'Er Grah témoignent de notre méconnaissance des structures spirituelles de la société des hommes vivant ici il y a 5000 ans. La technologie nécessaire à l'édification et au transport des menhirs nous est inconnue. Je visite un lieu qui reste un mystère quant à sa nécessité, son sens profond et  son édification. L'humilité se présente à nous et c'est bien ainsi.

Le jour de l'ouverture des Jeux Olympiques, spectaculaire mise en scène à la recherche d'un sens quelconque prête à sourire tant le décalage entre la débauche de moyens et sa vacuité saute aux yeux de qui veut dépasser les ors et les paillettes.

Les pierres de Locmariaquer dans leur austère beauté cachent en leur sein plus de magiques révélations que n'importe quelle liturgie médiatique et d'incantations primaires sur la beauté du sport. 

La musique de Vangelis illustrant "Les chariots de feu"me semble approprié à ce jour.

On ne court pas pour une médaille, encore moins pour un pays, on court pour soi, le reste n'est que manipulations.

Bonne journée

 

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Trêve ? / Il est 7h24 le 24 juillet 2024

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Trêve ?  / Il est 7h24 le 24 juillet 2024
Trêve ?  / Il est 7h24 le 24 juillet 2024
Trêve ?  / Il est 7h24 le 24 juillet 2024
Trêve ?  / Il est 7h24 le 24 juillet 2024
Trêve ?  / Il est 7h24 le 24 juillet 2024
Trêve ?  / Il est 7h24 le 24 juillet 2024
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Trêve ?  / Il est 7h24 le 24 juillet 2024
Trêve ?  / Il est 7h24 le 24 juillet 2024

Loguivy de la mer est un port de pêche au nord de Paimpol. En plein été, vous pouvez vous y promener sans vous soucier des quelques touristes qui, comme vous, apprécient l'estran et les incursions qu'il permet afin d'apprécier les roches mises à nu par la basse mer. Le jeu de cache-cache du soleil et des nuages change votre perception de la minéralité et des composantes végétales qui recouvrent le granit, lichens et algues séchées par les embruns. Les reliefs ainsi créés ont un volume qui disparaît et réapparaît au bon vouloir des éléments, luxe inouï d'effets spéciaux à grande échelle. Ici comme ailleurs sur la côte nord de la Bretagne, le spectacle est permanent, vierge de troubles-fêtes en bermudas et tee-shirts criards.

Hier après-midi, le soleil ne jouait plus, il boudait. Je m'en suis allé visionner d'autres grands espaces magnifiés sous la houlette de Kevin Costner, éternel cow-boy narrant l'histoire de son pays, l'âpreté et la grandeur sans emphase de ces gens se frayant un chemin vers un monde qu'ils croyaient meilleur. Classique et non manichéen, ce premier épisode a l'amplitude de l'épopée qui se poursuivra dans deux films à suivre, dont nous apercevons quelques images à la toute fin de ce premier opus.

L'actualité bat son plein, avec des J.O dont on peut dire sans exagération aucune qu'ils versent dans la caricature sécuritaire, le mercantilisme outrancier et la manipulation politique de bas étage. Le prince parle de "trêve".

Pour qui ?

Pour lui sans doute, pas pour les habitants de Gaza ou d'Ukraine, ni pour ceux du Soudan ou du Yémen ou d'ailleurs tant les zones de conflits se multiplient à travers le monde, Plus de 120 millions de personnes vivent dans des camps de fortune, record absolu de la déshérence et l'autre de nous parler de "trêve" ?

Jamais il ne se tait, le matamore de la cour d'école ?

Pfff ! La lutte contre l'injustice est plus que jamais nécessaire, elle ne fait pas recette hélas dans notre monde égoïste, l'été est une saison dans nos pays riches où les voix ont de la peine à se faire entendre. Je ne fais pas exception à la règle et ne prétend donner de leçon à personne, juste dire ou écrire que la schizophrénie galopante de notre représentation du monde fait peur et j'aimerai assez que Banksy, jamais avare de symboles, nous dépeigne une fois de plus, dans notre insupportable atonie.

Et Beethoven met tout le monde d'accord...

Le deuxième mouvement de la symphonie numéro 7 nous emporte vers des sommets dont on ne perçoit jamais vraiment la fin, suspendus que nous sommes à ces notes, puissent cette montée ne jamais finir.

Lyrique, certes...

Bonne journée

 

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Faille spatio-temporelle / Il est 8h53 le 23 juillet 2024

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Faille spatio-temporelle / Il est 8h53 le 23 juillet 2024
Faille spatio-temporelle / Il est 8h53 le 23 juillet 2024
Faille spatio-temporelle / Il est 8h53 le 23 juillet 2024
Faille spatio-temporelle / Il est 8h53 le 23 juillet 2024
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Faille spatio-temporelle / Il est 8h53 le 23 juillet 2024

Abbaye de Beauport, près de Paimpol, quelques images.

Lieu de promenade idéalement situé en bord de mer, le seigneur qui décida au 13ème siècle d'y bâtir une abbaye avait dans l'idée d'y créer un pôle de création de richesses. Il acquit moult hectares de terre cultivable, les moines et chanoines s'y installèrent, firent travailler les agriculteurs du coin, trop content d'échapper à la servitude. Le voeu de pauvreté de l'ordre permit pendant une longue période aux paysans de vivre de leur travail. Les surplus générés par leur activité étaient vendus sur les marchés des environs, assurant une stabilité économique jusqu'au jour où le roi de France fit main basse sur cette entité échappant à son contrôle, le roi en question était François 1er. Il s'en suivit une période de lent déclin jusqu'à l'abandon pur et simple de l'abbaye aux autorités locales, la révolution française fit le reste. Au 19ème siècle, l'entretien trop onéreux du lieu accéléra son délabrement jusqu'à la classification par Prosper Mérimée en 1862, permettant quelques. Le propriétaire du lieu permit une utilisation des bâtiments jusqu'à la dernière génération qui en fit don à la collectivité et permit ainsi via une association locale, une réhabilitation et des travaux de restauration depuis 1992.

Ouvert chaque jour, tarif de 8 euros.

Une visite commentée est organisée trois fois par jour en saison.

La journée d'hier fut instructive, loin des soubresauts du monde. Ce qu'il y a de révélateur dans ce genre d'endroit est la fuite du temps. Le 13ème siècle est une époque où rien de ce qui compose notre quotidien n'existait. Les pierres qui s'élèvent autour de nous ont été acheminées, puis assemblées avec des techniques et une lenteur qui nous paraîtraient aujourd'hui d'une difficulté insurmontable. Les conditions de vie, d'alimentation, de confort, je pense au chauffage, à l'éclairage rendaient toute activité sujettes à de nombreux contretemps. La météo, guère différente, conditionnait l'existence dans ce qu'elle a de plus vital : se nourrir était la préoccupation principale, en dehors de toute autre considération. La spiritualité, l'aide de Dieu, n'était pas un passe-temps, le soutien attendu d'une entité supérieure permettait de passer outre les souffrances engendrées par un quotidien de tâches âpres et sans fin.

Il me semble que nous ne pouvons pas nous projeter dans ce temps. Je suis venu en ces lieux en 45 mn de voiture, loisir d'un retraité, statut social inexistant au 13ème siècle, pour de longues années. L'écoulement du temps n'avait pas le même sens, ne serait-ce que dans l'espérance de vie, pas de place pour la futilité non plus, les fêtes populaires étaient rares, le temps libre était compté, dédié souvent au culte, tout plaisir étant par nature suspecté de diablerie.

Bref, je visitai donc une abbaye dans une faille spatio-temporelle, visiteur privilégié, spectateur intrusif sans aucun des repères nécessaires à la bonne compréhension de ce qui donna naissance à cet édifice religieux. C'est le cas de la plupart des visites historiques que nous effectuons, nous gargarisant d'une richesse historique conséquente, simples témoignages du temps passé.

Je repris mon véhicule, traçant ma route vers de nouveaux décors, en l'occurrence un trait de côte dont on peut supposer qu'il n'a guère évoluer depuis la construction de l'abbaye.

Demain, les images de mère nature.

Bonne journée

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Nouvelles / Il est 8h38 le 22 juillet 2024

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Nouvelles / Il est 8h38 le 22 juillet 2024
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Nouvelles / Il est 8h38 le 22 juillet 2024

J'ai lu hier un roman breton, de cette littérature bon marché qui inonde les points presse de la côte. La curiosité réside dans la mention d'une commune littorale dans le titre, suffisante pour justifier une intrigue et le succès local du texte. Entre deux tomes d'une saga chinoise, inutile de préciser que le passage d'un monde interstellaire à un port de pêche, aussi joli soit-il, nécessite quelques contorsions. Le guide du routard vous sera plus utile et vous épargnera l'humour de fin de banquet et les métaphores de l'almanach Vermot. L'actualité de l'été secrète quelques coups de théâtre qui, aussi spectaculaire soient-ils, alimenteront la chronique sans que nous soyons rassurés sur les conséquences à venir. Le premier ministre israélien arrive aux USA, coïncidence dont il mesurera sans doute les effets dans les coulisses du Congrès lors de son discours devant la docte assemblée.  Ce type finira ses jours dans une villa en Floride, comme d'autres avant lui.

Pour celles et ceux qui estiment qu'il faut des riches et des pauvres, que c'est ainsi, je leur laisse visionner les préparatifs et le mariage de la fille d'un magnat indien, d'un coût de plusieurs dizaines de millions d'euros, dans un pays où un quart de la population n'a pas de toit, où la moitié vit sous le seuil de pauvreté. Vous trouverez les éléments sur le Net dans la rubrique people.

L'autre info qui nous touche de plus près concerne un milliardaire français, Pierre-Antoine Stérin, catholique intégriste et proche du RN, qui va se mettre aux services du parti d'extrême-droite. Ce monsieur vient de racheter le magazine "Marianne" dont on connaît la directrice, Natacha Polony, brillante journaliste. La question va se poser sur son éventuelle participation à une telle croisade. Je signale que ce monsieur est un exilé fiscal domicilié en Belgique, comme d'autres qui donnent des leçons de patriotisme.

Quelques éléments laissent entrevoir un retour du COVID. Rien d'alarmant mais il circule à nouveau, prenez soin de vous. Je vous laisse imaginer le bazar à Paris en cas d'épidémie.

C'est déjà le cas au vu des interdits de circulation, Kafka aurait applaudi. Des dizaines de milliers de personnes ont été écartées lors de leur candidature à un poste aux J.O pour le danger potentiel qu'ils représentaient. Le sieur Darmanin (toujours ministre) veille. Je n'ai pas souvenance d'une telle paranoïa, et souhaite bien du plaisir à celles et ceux qui voudront assister aux épreuves, ce sera sans moi.

Météo tristounette aujourd'hui.

Bonne journée.

La bande-son est une découverte, tribute to Nina Simone.

Et les images, ma foi, une promenade en 2021, sur la côte.

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Les urnes du passé / Il est 6h33 le 21 juillet 2024

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Les urnes du passé / Il est 6h33 le 21 juillet 2024
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Les urnes du passé / Il est 6h33 le 21 juillet 2024
Les urnes du passé / Il est 6h33 le 21 juillet 2024

Images de 2014, quelque part en France, pérégrinations autour de vieilles pierres, de quartiers muséifiés qui pourraient se situer n'importe où sur le territoire national. On peut se douter que cela se situe dans la moitié sud du pays. Ces mêmes territoires se sentent aujourd’hui abandonnés, si l'on en croit la prose journalistique expliquant un vote, expression d'un mécontentement souterrain. Que de millions n'avons-nous pas dépensé pour embellir, conforter une vision passéiste, un respect, est-il dit, du à nos aïeux, dans ce qu'ils ont bâti. Le reflet du décor se lit sur le bulletin de vote. Quand on vit dans un musée, déchiffrant sur des murs ravalés les traces d'un passé que l'on pense glorieux, portant les stigmates des siècles, à la recherche d'une identité lointaine et fantasmée.

Non, ce n'était pas mieux avant, les châteaux-forts dominant de leurs épaisses murailles une vallée encaissée, défendant avec âpreté le domaine du seigneur d'alors qui exploitait sans vergogne les serfs soumis aux diktats de ce potentat, reproduit à des dizaines d'exemplaires sur ce territoire morcelé que l'on appelait pas encore la France une et indivisible. Est-ce de cela dont il est question dans nos campagnes ?

Un passé regretté se traduit dans les urnes...

Qu'attendez-vous pour courir vous réfugier derrières ces hautes murailles, un saigneur vous y attend ?

Non ?

Le refuge se trouve dans le centre commercial du coin, repères rassurants d'enseignes familières, lieux de distraction formatées, où l'on se retrouve entre soi, gens de peu faisant fi d'un décor fauché à l'architecture insignifiante. Mais vous sentez confusément que cela ne va pas. Vous n'êtes pas dupes, pas complètement, une frustration, un sentiment d'exclusion s'insinue en vous, parqués dans ces zones de chalandise, vous rentrez chez vous, les yeux remplis de mirages inatteignables.

Une fois de plus, la forteresse est imprenable.

La révolution attendra.

Je vois ces images, dix ans plus tard. Je suis repassé par ces endroits parsemant la France profonde, entre châteaux-forts et zones commerciales interchangeables, centre-villes en déshérence et pavillons lambdas.

Personne n'abandonne personne, nous accompagnons cette mise à l'écart, ressentiment liée à des mesures politiques fortement marquées du sceau d'un libéralisme décomplexé. L'économie n'est pas neutre, elle n'est pas que la gestion des affaires courantes, elle est orientée et consciente des effets qu'elle produit. La priorité va à la rentabilité, à l'utilitarisme, aux économies d'échelle. Vous êtes abandonné, non par une puissance divine, c'est juste le personnel politique mis en place par votre vote qui est à l'origine de la fermeture de tous ces services qui rendaient la vie si agréable...avant, il n'y a pas si longtemps. 

En ce sens, c'était mieux avant... Défendre certains acquis passe par une responsabilité collective, le vote étant un des moyens en démocratie de se prendre en charge. Il faut y penser avant de rentrer dans l'isoloir.

Le vote n'est pas l'expression d'un ressenti, il est le moyen très concret de mettre en place les mesures qui s'imposent pour faire cesser cet abandon progressif.

En bande-son, Norah Jones, concert enregistré en 2010.

J'eus la chance de la voir et de l'entendre en 2005 à Lyon.

Merci à elle.

Bon dimanche

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