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Norme / Il est 7h18 le 30 août 2024

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Norme / Il est 7h18 le 30 août 2024
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Norme / Il est 7h18 le 30 août 2024
Norme / Il est 7h18 le 30 août 2024

Une anecdote récente vaut ce qu'elle vaut mais elle prend le pouls de nos forces dites de "l'ordre". Un dépôt de plainte dans un commissariat donne lieu à l'étalage d'une idéologie trop connue aujourd'hui, à grands renforts d'amalgames entre " racaille", "migrants" et autre suggestion de "nettoyage" à effectuer dans les rangs d'une supposée pègre basanée dans une ville de Bretagne. Ce monsieur chargé de nous "protéger" serait bien inspiré de garder ses propos nauséeux pour lui et de simplement faire son travail. Ce n'est un secret pour personne que l'extrême-droite est majoritaire dans la maréchaussée, qu'elle prendrait avec joie son bâton de pèlerin si le RN venait aux affaires, avec l'assentiment de nos compatriotes et le soutien implicite d'une presse jetant de l'huile sur le feu. 

En attendant, les consultations du procrastineur en chef continuent. Je veux bien être consulté, j'aurais deux mots à lui dire, voire trois. Il vend des avions pour Dassault-Aviation, ce qui est son droit, dans un pays acquis à la cause russe, qui se vend aux Chinois. Comme il n'y a pas de ministère en plein exercice, que ce soit aux affaires étrangères ou au commerce extérieur, il remplit ces deux fonctions. L'improbable contrat fait sourire, son futur job peut-être ?

Les jeux paralympiques ont débuté, je découvre des sports adaptés au handicap, extraordinaire appropriation d'activités sportives habituellement réservées aux personnes valides. Je reste perplexe toutefois mais ce n'est qu'une impression personnelle. A Paris, lieu de ses jeux, vivre au quotidien son handicap est un défi, notamment dans les déplacements. Le métro parisien est un cauchemar pour les handicapés. Je me suis souvent posé la question lors des correspondances, montant et descendant les escaliers. Les quelques ascenseurs mis à disposition sont totalement insuffisants. Je sais que ce réseau est très ancien, que l'adaptation aux personnes à mobilité réduite demanderait des travaux fort compliqués à mettre en oeuvre.

L'on peut espérer que ces jeux provoqueront quelques décisions, bien que, vu l'absence de gouvernance, l'on puisse douter d'une quelconque volonté nationale à ce sujet. Il convient de saluer en passant les diverses associations qui œuvrent et pallient aux insuffisances de la puissance publique.

La norme appartient aux valides, ne l'oublions pas.

Bonne journée

Bande-son reposante et images de Décembre 2022, expo improbable au Gwinzegal, galerie d'art de Guingamp, dans l'ancienne prison.

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Procrastination / Il est 8h03 le 29 août 2024

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Procrastination / Il est 8h03 le 29 août 2024
Procrastination / Il est 8h03 le 29 août 2024

Le gros pavé que je lis depuis avant-hier distille une bonne humeur communicative. L'auto-dérision est une marque d'intelligence, à défaut d'une remise en question, elle est aussi le fatalisme incarné. Une posture ne remet rien fondamentalement en cause, elle déguise la réalité sous de faux-semblants, excusant par avance toute compromission par les nécessaires adaptations à la vie et à ses obligations. Quand cela est traité avec humour, l'on sourit souvent, l'on rit parfois.

Il y a des Jeux qui s'ouvrent aujourd'hui, paralympiques, avec une cérémonie d'ouverture et son défilé sur l'Avenue et sa perspective urbaine unique. Les poncifs des commentaires ont eu raison de ma patience, me retrouvant devant une production US de Netflix, assez quelconque, facile à digérer, elle aussi alourdie de situations et de cascades mille fois subies. Il y a des jours où la lecture devient un refuge, une sauvegarde, l'oxygène indispensable à la survie organique.

Le marché du matin est un plaisir personnel, les rencontres fortuites tissent les liens indispensables, sans suite, juste les petits cailloux, stériles semences.

Le mot "procrastination" a été prononcé pour qualifier l'attitude du président français. Je pense à l'instant à Groland, série satirique de Canal plus, de son président loufoque.

Le danger d'une grolandisation nous guette, le budget 2025 est en cours de construction avec pour objectif premier les économies à réaliser. Trois milliards seront ponctionnés sur le ministère du travail. Il est vrai que ce secteur n'a guère besoin des deniers publics, le marché régule par lui-même les besoins et les attentes des entrepreneurs.

Ce qu'il y a de drôle est la danse qui se met en place : Macron courtise la droite, qui ne veut pas gouverner avec lui, qui refuse la gauche qui, elle, se verrait bien à la gouvernance, sous l'oeil gourmand de l'extrême-droite qui engrange sans rien dire, car elle n'a pas les mots.

Drôle jusqu'à quand ?

Allez, bonne journée.

La météo s'annonce correcte, une après-midi à la plage avec une marée montante, gage d'une eau à la bonne température.

23 / 24 dans l'air, 20 dans l'eau, l'idéal repose sur des petits riens, le tout avec un bon livre.

La bande-son date de 1991, tube de l'année.

Images d'août 2022, comme un air de déjà vu, déjà vécu.

Procrastiner est le propre du retraité, qui peut remettre au lendemain ce qu'il peut entreprendre le jour même, c'est son luxe suprême, jusqu'au dernier jour, quand le film se rembobinera puis défilera en accéléré, vision stroboscopique de ses abandons quotidiens.

 

 

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Fin d'été / Il est 7h38 le 28 août 2024

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Fin d'été / Il est 7h38 le 28 août 2024
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Fin d'été / Il est 7h38 le 28 août 2024
Fin d'été / Il est 7h38 le 28 août 2024

Vidéo récente pour chanson des sixties, ce qui crée un anachronisme curieux.

Je commence hier un roman de la rentrée littéraire, "Bien-être", de Nathan Hill chez Gallimard. Les premières 50 pages sont prometteuses dans l'approche descriptive d'une atmosphère urbaine comme je les aime. A suivre donc pour les jours qui viennent une immersion dans la ville de Chicago que je n'aurai sans doute pas l'occasion de visiter. Une plongée en littérature donne des sensations particulières, à mettre à l'épreuve d'un contact terrestre, les pas dans ceux d'écrivains divers. Je l'ai fait ailleurs, nous verrons bien ce que l'avenir nous réserve.

Le cirque politique continue ad nauseum, honte et vomissures sur la fonction présidentielle de la part de celui qui occupe la place. Il ose recevoir ceux qui veulent, selon lui, redresser l'image de la France, ou une expression du même genre. Ses communicants doivent s'arracher les cheveux dans l'exercice rhétorique de la phrase qui tente de faire oublier celui par qui l’opprobre s'est déversée sur le pays. L'amnésie gagne du terrain, le silence médiatique de certains (Ruffin, Attal) est étrange. Un No man's land de la gouvernance s'est installé. On ne sait qui est aux commandes de l'avion, en mode automatique.

La rentrée approche pour celles et ceux concernés par ce virage à négocier, dans le travail ou la vie personnelle. Un bruissement se fait entendre, la circulation se fait plus dense aux abords des cités à la sortie des bureaux, je l'ai constaté hier près de Rennes vers 17 heures. Vous savez donc que j'étais de passage dans la capitale bretonne hier après-midi.

Dans les préoccupations du moment, mon appartement est toujours à vendre, l'été se termine sans contact particulier. Pas de désespérance mais un agacement point sur la ligne bleue de ma patience.

Peu ou pas d'écriture créative, juste une suite de mots chaque jour, un remplissage de quelques centaines de signes d'un intérêt limité.

Les goélands font un raffut ce matin sur le toit d'en face...

Voilà, ce sera tout pour ce matin, un réveil tranquille, neurones au repos et ciel dégagé dans ces derniers jours d'Août. L'été permet de voir celles et ceux que l'on ne peut toucher le reste de l'année. Cette parenthèse vit mes enfants visiter leur père, bons moments de partage et peu d'autres visites à signaler.

La foule se disperse au fil du temps, devant l'estrade, les rangs des auditeurs s'éclaircissent, la place se vide petit à petit.

Bonne journée

En images, Douarnenez 2016 ou un vrai rassemblement de vieux gréements.

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Pas dupes / Il est 9h37 le 27 août 2024

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Pas dupes / Il est 9h37 le 27 août 2024
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Pas dupes / Il est 9h37 le 27 août 2024
Pas dupes / Il est 9h37 le 27 août 2024

L'actualité politique est affligeante de postures et de phrases mille fois entendues. Dans le passé, il y eût des cohabitations sans que cela ne mette en péril le pays ni le système économique. Chacun sait que celui-ci survivra à n'importe quelle combinaison. Ce président prend la pose du "droit dans ses bottes", totalement hors de propos après la dissolution surprise dont la plupart des commentateurs se demandent encore quel était son but. Qu'il prenne une première ministre "de gauche" ou un haut fonctionnaire aux ordres ne changera rien, un cacique du Modem, Bayrou s'y verrait bien. Ce serait sans douleur et ce dernier serait aux anges, tout heureux de décrocher un poste auquel il pense en se rasant le matin.

Une rentrée de Septembre sans gouvernement est une première. La semaine n'est pas terminée et nous devrions (ce que je pense) voir la fin de ce suspense insoutenable d'ici dimanche prochain. Je ne vois pas quel prétexte ce président fantoche pourrait nous trouver pour mettre fin à cette mascarade.

Une cohabitation serait une manière de sortir la tête haute de ce bourbier et permettre de donner corps à un refus du chantage du RN sur une censure éventuelle à l'Assemblée. S'opposer à l'extrême-droite passe par une cohabitation, la droite classique étant réduite à quelques éléments, prête à la compromission, on ne voit pas trop comment Macron peut construire une stabilité gouvernementale sur d'autres bases qu'un consensus anti-RN. L'amalgame honteux entre RN et LFI se retourne contre lui.

Bref, cela alimente singulièrement la défiance envers la classe politique dans son ensemble. Le simple fait d'en parler provoque des haussements d'épaule, tant l'agacement pointe. Les conversations aux terrasses de café sont à cet égard assez révélatrices d'un glissement de l'opinion publique. Lors de prochaines consultations, nous aurons, je le crains, une démobilisation d'une partie de l'électorat doublée d'une réaction épidermique de l'autre France, celle des "oubliés".

Il est tentant de laisser tomber tout intérêt pour la chose publique, vraiment. La charge symbolique du vote est plus forte que son pouvoir réel, je l'ai déjà dit, c'est pourquoi il faut se déplacer pour glisser son bulletin dans l'urne.

Ce n'est pas d'actualité, nous aurons l'occasion d'en reparler.

Bonne journée

La bande-son m'emporte loin...

Images 2019 Australie

 

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Ici et hier / Il est 8h37 le 26 août 2024

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Ici et hier / Il est 8h37 le 26 août 2024
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Ici et hier / Il est 8h37 le 26 août 2024
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Ici et hier / Il est 8h37 le 26 août 2024
Ici et hier / Il est 8h37 le 26 août 2024
Ici et hier / Il est 8h37 le 26 août 2024

Hier après-midi, visite à Paimpol à l'occasion d'un rassemblement de vieux gréements accompagnée de concerts et diverses activités. Il y eût comme une déception, confirmée par la suite. Moins de la moitié des bateaux pressentis avait répondu à l'appel, une trentaine sur 70 escomptés. Après quelques conversations, il semblerait que l'organisation et le positionnement des embarcations dans le port n''aient pas été bien agencés. Les vieux bateaux sont très sollicités et avec eux, les bénévoles qui s'en occupent. La place accordée aux divers stands de ventes fut par contre disproportionnée. Quelques concerts traditionnels, chants et chorales ont agrémenté l'après-midi dont un "Tribute to Neil Young", curiosité que j'avais entrevue sur le prospectus. Une heure du chanteur légendaire nous a rajeuni de quelques années, par un groupe de copains totalement impliqués dans l'affaire. "Cinammon girl", "Down by the river" et autre "Ohio", pour celles et ceux qui connaissent, ont enthousiasmé la foule ainsi que d'autres morceaux moins connus. La météo incertaine nous a fait grâce d'une pluie menaçante, qui finalement renonça à doucher notre bonheur teintée de nostalgie.

Les coques en bois fascinent le grand public, il ne faudrait pas abuser de l'image du grand large que suscitent ces merveilles d'ingéniosité et de savoir-faire.

Après Paimpol, Loguivy de la mer sous un ciel gris puis le soleil apparut. La magie de cette côte réside dans la lumière changeante, les rochers termes et moroses prennent une teinte dorée en l'espace de quelques instants, puis replongent dans leur minéralité âpre et rugueuse.

Dans l'actualité, le week-end vit la commémoration de la libération de Paris, fait d'armes à forte charge symbolique, après quatre années de honte. Je vis en cet après-midi une stèle honorant six aviateurs américains abattus par la DCA allemande, de retour du bombardement de Brest, à la date du 25 août 1944, le jour où Paris fut libérée. Leurs portraits illustrent leur jeune âge et j'entendis la voix de Jodie Foster lire un texte à Paris en rentrant chez moi. Je revoyais alors ces jeunes hommes, morts loin de chez eux dont les corps furent repêchés par les pêcheurs de Loguivy.

A ne pas oublier le sacrifice de ces gens, venus nous donner un coup de main pour chasser un occupant dont nous fûmes incapables de repousser l'assaut quatre années auparavant. Cette période de l'Histoire reste une tache indélébile.

La bande-son vient de là-bas et les images d'ici, hier.

Bonne journée.

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Vue d'en haut / Il est 8h23 le 25 août 2024

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Vue d'en haut / Il est 8h23 le 25 août 2024
Vue d'en haut / Il est 8h23 le 25 août 2024
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Vue d'en haut / Il est 8h23 le 25 août 2024
Vue d'en haut / Il est 8h23 le 25 août 2024
Vue d'en haut / Il est 8h23 le 25 août 2024

Une grève n'est pas qu'un arrêt de travail, elle est aussi une étendue de sable ou de vase dont la mer s'est retirée. La marée basse laisse apparaître une grande étendue de sol relativement sec, sur de grandes étendues, comme ce fut le cas ces jours-ci lors des marées au fort coefficient, jusqu'à 109. Les pêcheurs à pied fouillent le sol ainsi découvert à la recherche de coquillages comestibles, ou non. J'ajoute le "non" parce que la baie de Saint-Brieuc est aussi réputée pour ses algues vertes, peu propres à la consommation. Le mélange de ces algues et des coquillages vivant à proximité ne me paraît pas être une bonne recette à éprouver dans votre assiette. C'était une remarque suite à une promenade sur l'étendue de sable au large de Binic, marchant au milieu de ces algues et de promeneurs équipés pour l'extraction de couteaux ou autres coques.

Bon appétit !

Une anecdote n'ayant aucun rapport : un monsieur du coin a payé 1600 euros pour assister à la cérémonie d'ouverture des J.O à Paris et demande à être remboursé. Ayant regardé une partie de ces festivités, je me demandais lors de cette émission ce que les gens coincés dans leur tribune pouvant bien voir, n'ayant accès qu'à une vue très parcellaire du parcours et du spectacle proposé, celui-ci étant conçu pour les télévisions du monde entier. J'ai la réponse : pas grand chose. 

Un concert de musique, quelque soit le genre proposé, se déroule sur une scène, une seule en général et quand vous y assistez, vous bénéficiez d'une ambiance, d'un partage en un lieu donné. C'est l'idée de la communauté à l'unisson d'une écoute partagée. Rien de tout cela n'a été proposé ce soir de l'ouverture des Jeux Olympiques et on pouvait le comprendre. Quand vous voyez le résultat en podcast, le show est multiple, la scène, c'est Paris.

Ce monsieur n'avait manifestement pas compris que les épreuves sportives démarraient le lendemain.

Je me suis fais la réflexion en regardant le désert mauritanien, vu du sol et vu d'un drone, lors d'une émission documentaire. Quand vous partez en voyage vers des destinations lointaines, les images vues d'en haut sont souvent spectaculaires ou paradisiaques, ou les deux, vous signez des deux mains. La déception est souvent au rendez-vous du haut de mon mètre 75, le panoramique n'a pas la même ampleur.

Les écrans ont la fâcheuse tendance à ripoliner l'ailleurs et vous donner des ailes.

Mais...il y a un Mais.

Même du haut de mon mètre 75, le désert australien n'a pas la même couleur, la même saveur sur mon écran de 46 pouces que sur le bord de la Stuart Highway, du monticule que j'ai pu gravir.

Bonne journée

Un tube de plus sur la bande-son.

Images vues du GR34.

 

 

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Invisible / Il est 8h20 le 24 août 2024

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Invisible / Il est  8h20 le 24 août 2024
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Invisible / Il est  8h20 le 24 août 2024

La rentrée littéraire démarre très tôt, très en avant de la rentrée scolaire, politique ou d'un quelconque regain d'activité dû au changement de saison. Les romans jetés en pâture aux lecteurs affamés existent depuis plusieurs semaines sur les étagères des journalistes, libraires et autres prescripteurs, celles et ceux qui pourront vous conseiller, vous orienter où vous dégouter (j'en connais) d'une production (quel vilain mot) éditoriale automnale dont un des seuls buts est de tenter de glaner un prix littéraire quand les feuilles mortes commencent à jaunir le sol des parcs de nos charmantes cités. Les prix sont une spécialité française. Il y en a ailleurs mais chez nous, ils sont légion, chaque territoire y allant de sa gloire locale pour décerner une couronne au nom du littérateur à la notoriété ne dépassant généralement pas les frontières de l'arrondissement ou de la région, par ailleurs connu pour son foie gras, son vin à nul autre pareil, ou ses jardins extraordinaires. Plusieurs centaines de livres tentent de se faire une place chez les marchands de rêves. La logistique est une des clés du succès, en dehors de toute qualité des textes proposés. L'efficacité de la diffusion, la conviction d'un commercial plusieurs semaines en amont, un bon déjeuner aussi, ça aide et l'envoi de ce qu'on appelle un "service de presse" avant l'été, tout cela concourt à la visibilité (j'oubliais la jaquette) d'une prose dont nous aurons oublié le titre l'an prochain à la même époque. C'est injuste car s'il y a beaucoup d'appelés, il y aura peu d'élus et beaucoup de déçus, d'amères potions avalées et de colères rentrées. L'écriture est un travail de solitaire, des heures de contorsions émotionnelles, de labeur scriptural que chacune et chacun des forçats de la plume ou du clavier tentera de faire partager. En retour, dans les nombreux salons qui éclosent chaque année, l'écrivain(e) cherchera un regard, le geste de celui qui prend l'ouvrage, le retourne afin de parcourir le texte de la quatrième de couverture, le repose ou entame la conversation, signe d'intérêt, la suite reposant sur l'instant magique des premiers mots échangés, verbalisant des heures de silence par le fil ténu de la parole.

L'offre est abondante, plus de 450 romans en cette rentrée 2024, les premiers papiers sortent dans la presse prescriptrice, les notes enthousiastes de lecture de votre libraire vous noient sous des torrents d'éloges souvent méritées, quelquefois décevantes.

A vous de choisir ou de passer votre chemin, d'attendre l’écrémage ou d'écouter la petite musique du silence de ces  textes dont personne ne parle, faute d'entregent.

Les invisibles sont les plus nombreux, certains libraires s'en font l'écho, j'en connais dans mon département dont les choix sont audacieux, à voir bientôt.

Bonne journée

La bande-son vous trottera dans la tête toute la journée...

Images du jour, prises en janvier de cette année.

 

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Summertime / Il est 7h42 le 23 août 2024

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Summertime / Il est 7h42 le 23 août 2024
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Summertime / Il est 7h42 le 23 août 2024
Summertime / Il est 7h42 le 23 août 2024
Summertime / Il est 7h42 le 23 août 2024

Nos amis belges ont une spécialité qui devrait nous rassurer : la non-gouvernance. Le record est de 490 jours sans gouvernement entre 2019 et 2020. Ils sont actuellement, comme nous autres, sans gouvernement effectif. Ils négocient, discutent. Le dernier négociateur vient de rendre son tablier au roi des Belges, après deux mois de palabres. Apparemment, la Belgique a survécu à plusieurs vacances de pouvoir. Nous, Français, passons l'été sans Assemblée ni gouvernement. Les hauts fonctionnaires, techniciens des ministères, travaillent aux affaires courantes, préparent le budget, le même que l'an dernier, faute d'orientation politique. Recettes-dépenses, poste pour poste, on ne change rien. Cet état de fait, et l'exemple des Belges, ainsi que d'autres cas (Pays-bas) relativisent l'action politique, surtout l'utilité du personnel qui s'agite beaucoup en période électorale, brandissant l'apocalypse en cas de victoire des opposants. Le langage très fleuri que l'on lit ou entend est à cet égard assez grotesque. C'est le fond de commerce du RN que de grossir le trait jusqu'à la caricature, des autres quand ils évoquent la gauche au pouvoir. La pauvreté des anathèmes, la récurrence observée depuis des décennies sont une gifle au bon peuple. Pourquoi se priver de proférer des outrances, si cela est pris au premier degré et se traduit dans les urnes.

Nous avons les élus que nous méritons, beaucoup de personnes compétentes et travailleuses, ainsi qu'une légion de matamores et de drôlesses. Qui se souvient de M.C Boutin ? Je pense à elle à cet instant, à Zemmour, autre pitre au discours haineux à qui deux millions de Français ont accordé leur voix.

Le président en exercice consulte, histoire de sauver les apparences, c'est un spécialiste m'as-tu-vu en poste. Une vieille tradition veut que l'on reçoive au palais les sujets qui se poussent du col, pressés de faire entendre leur opinion au quidam habitant Faubourg Saint-Honoré, qui n'en a cure mais c'est un sacrifice auquel il peut consentir, de voir défiler la piétaille du personnel politique. Sa décision est prise, n'en doutons pas.

Je prend ce ton sarcastique, à défaut d'une colère froide qui conviendrait mieux à ce mépris que l'on voit à chaque apparition de l'olibrius qui occupe une fonction "par effraction", par la bonne grâce du président d'avant, celui qui lui a mis le pied à l'étrier. Je terminerai par les mêmes sociaux-démocrates qui balaient d'un revers de main Mélenchon et Macron, argumentant sur la social-démocratie comme seul avenir possible.

L'avenir de ce courant idéologique, nous l'avons sous les yeux, l'Histoire ne saurait balbutier.

En attendant, le ciel est gris ce matin, averses prévues.

Bonne journée

Comme nous sommes encore en été, la bande-son rend hommage à Janis, la seule, l'unique.

Les images ont été prises à Washington en Juin 2022, lieu où se joue actuellement une élection aux conséquences qui dépassent les frontières d'un pays que l'on aime beaucoup détester ici, en France.

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La mijaurée d'Auguste C. d'ELISABETH LAUREAU DAULL aux Ed Database

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Avis paru sur BABELIO

Il est des livres qui méritent mieux que leur anonymat relatif et d'autres qui gagneraient à rester dans l'ombre. J'ai acheté ce roman au salon "Etonnants voyageurs" sur le stand d'un petit éditeur après une conversation avec l'autrice, dame charmante. L'écriture va avec le style de la dame. L'histoire en elle-même en vaut bien une autre, elle se base sur le personnage d'Auguste Conte, philosophe français du 19ème siècle, dont je ne connais pas la pensée profonde mais dont l'auteure a manifestement apprécié l'oeuvre puisqu'elle l'a enseigné, professeure de philosophie de son état.
L'intérêt réside dans le ton léger et badin, moqueur et drôle sur l'homme et sa vie privée, empreinte d'une folie douce, d'un errement typiquement masculin envers une jeune et diaphane demoiselle de l'âge d'être sa fille. La belle désirée est fort embarrassée de cet émoi d'un homme connu face à qui elle ne sait comment réagir. le monsieur est marié, a répudié sa légitime, qui s'accroche malgré elle à un homme dont elle ne sait elle-même que penser, que ressentir malgré l'évidente muflerie du grand philosophe. D'errances en scandales publics, l'homme Auguste Conte descendra les marches de l'équilibre mental et passera les dernières années de son existence à vouer un culte à une belle et inaccessible beauté éthérée et fagile.
Le livre est fort plaisant à lire, la femme se joue de l'homme dans cette période où celui-ci se croit dominateur, et se voit mener par le bout du nez, empêtré dans ses hormones, au delà de toute pensée rationnelle, un comble pour le positiviste Auguste Conte, en grand travail de construction d'une philosophie dénuée de toute émotion parasite.
Drôle et impertinent.
A lire

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Dont'worry, be happy / Il est 19h10 le 21 août 2024

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Dont'worry, be happy / Il est 19h10 le 21 août 2024
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Dont'worry, be happy / Il est 19h10 le 21 août 2024
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Dont'worry, be happy / Il est 19h10 le 21 août 2024
Dont'worry, be happy / Il est 19h10 le 21 août 2024

Grand bleu ce matin, ce qui signifie passage nuageux cet après-midi. La météo de l'été breton : gris le matin, bleu l’après-midi, bleu le matin, nuageux l'après-midi. En un mot, variable est le vocable le plus utilisé par les météorologues de la région.

Je dois vraiment n'avoir rien à dire pour parler du temps qu'il fait.

C'est une donnée importante de nos jours, la météo ou plus exactement le Climat.

Ma pov'dame, ce n'est plus comme avant. Il n'y a plus de saison.

Ben si, justement, il y en a, plus accentuée qu'avant avec des phénomènes erratiques.

Le phénomène des algues vertes n'a pas grand chose à voir, sauf quand il fait plus chaud qu'à l'accoutumée.

Cette année, c'est le pompon. Je regarde à l'entrée du port de Saint-Brieuc où, à chaque marée, les vasières sont recouvertes d'une couche épaisse bien verte.

Je lis que les ostréiculteurs de la baie de Morlaix sont vent debout, constatant une mortalité de l'ordre de 40% dans leurs naissains, étouffés par lesdites algues. Chacun connaît les causes, les communes côtières tentent de ramasser, traitent les conséquences en se gardant bien d'évoquer le pourquoi, sujet fort sensible, déjà évoqué ici. Pas de polémique inutile, je n'ai aucun pouvoir, je ne suis qu'un citoyen lambda vivant dans une région vivant essentiellement de l'agriculture, du tourisme et de la pêche. Les deux premières activités ne font bon ménage que dans l'assiette, et encore, si l'on n'est pas trop regardant. Un végétarien pourra y trouver son bonheur, les autres, un peu moins.

Mais comme me dit quelqu’un, tu deviens démagogue et tu mélanges tout. 

Je rappelle un essai fort intéressant intitulé "SILENCE DANS LES CHAMPS" écrit par Nicolas LEGENDRE, paru en 2023 aux Editions Arthaud. L'enquête très fouillée n'est pas tendre avec les différentes institutions et autres établissements bancaires, la loi qui prédomine est celle du silence, comme il est dit dans le titre.

Rien ne changera dans les années qui viennent, je tiens le tari, nous en reparlerons dans vingt ans...

Je termine ce billet, il est 19 heures et je me suis baigné sur une plage ...propre sous un ciel bleu.

Bleu le matin, bleu l'après-midi.

Merci.

La bande-son est ...ancienne, mais on s'en fiche un peu.

Images d'ailleurs.

 

 

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