Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

La roue / il est 8h56 le 31 octobre 2024

Publié le

La roue / il est 8h56 le 31 octobre 2024
La roue / il est 8h56 le 31 octobre 2024
La roue / il est 8h56 le 31 octobre 2024
La roue / il est 8h56 le 31 octobre 2024
La roue / il est 8h56 le 31 octobre 2024
La roue / il est 8h56 le 31 octobre 2024
La roue / il est 8h56 le 31 octobre 2024
La roue / il est 8h56 le 31 octobre 2024
La roue / il est 8h56 le 31 octobre 2024
La roue / il est 8h56 le 31 octobre 2024
La roue / il est 8h56 le 31 octobre 2024
La roue / il est 8h56 le 31 octobre 2024

Je me suis fais une réflexion hier : j'avais un rendez-vous vers midi quinze, mal situé à l'heure du déjeuner, à cinquante kilomètres de chez moi, un dentiste dans la campagne, le désert médical n'est pas toujours là où on le situerait de prime abord. Bref, je m'en suis allé, suis passé prendre quelques fleurs tombales, rendis visite à ma maman dans la même commune, disposé les fleurs au bon endroit et retour chez le praticien. J'avais pris la précaution de m'acheter un sandwich, vu l'heure, pour l'après opération "bouche ouverte". Retard de l'homme-médecine, normal, repas sur le parking...J'oubliais que je ne pouvais rentrer chez moi, l'agence immobilière avait une visite de mon appartement en début d'après-midi. Je ne suis rentré qu'en fin d'après-midi.

Pourquoi raconter ces évènements sans intérêt ? Pour la simple raison qu'une vie routinière peut se trouver perturbée par de toutes petites choses, que c'est à cela que l'on devine les prémices d'un autre monde. Quand il ne se passe pas grand chose, un rien devient un tout monstrueux. Quelle affaire !

Eh oui !

Pathétique remplissage que celui-là qui me rappelle un sketch de Gad Elmaleh (ancien), sur ce monsieur qui épluche les papiers qui remplissent sa boîte aux lettres, prospectus publicitaires qui lui sont destinés, à lui personnellement, pense-t-il, terrifiante mise en abime de la solitude, que l'humoriste sut saisir, sans donner l'envie de rire ni de sourire.

La solitude est partagée, si je puis dire par des millions de gens, pesanteur des soirées d'automne et d'hiver. On ne le croirait pas quand vous croisez dans la rue des gens "bien mis", qu'elles ou ils le sont, élégant(e)s, ce qu'il faut pour qu'on ne les remarque pas, sans ostentation ni négligence, non, le filet à provisions, ou le caddie, ou juste le sac à main. Je m'assois sur la banquette, la dame lit, ou fait semblant, un livre, pas le journal, non, un roman, la jaquette fait penser à Gallimard, couleur crème et son liseré double ligne rouge. A côté, Papy dévore littéralement le journal local, le nez sur le papier, la vue baisse, la mine soucieuse, les nouvelles ne sont pas bonnes, d'où qu'elles viennent.

Sujet bateau que l'isolement voulu puis subi, de vies sociales trépidantes, de retour dans le logis devenant tout à coup invivable, soulignant en un tour de clé, posant la sacoche et l'ordinateur, que personne ne vous attend, le chat peut-être, non, pas de chat, le chien n'est plus là depuis longtemps et la dame, quelle dame, ou le monsieur, ah oui, n'habite pas ici, vous êtes chez vous.

Homme ou femme, cette dernière payant un plus lourd tribut, le douteux privilège de vivre plus longtemps est souligné en ces temps de Toussaint. Les échanges que j'eus avec ma grand-mère, morte centenaire, ne laissaient aucun doute quant à ses souhaits que tout ceci s'arrête au plus vite, pas le genre à se plaindre mais quelques soupirs en disaient plus long que mes discours d'alors, outrageusement enthousiastes.

Rien n'arrête la roue du temps, inexorable.

Bonne Journée

La bande-son, autre planète et les images se télescopent.

Voir les commentaires

Longtemps / Il est 8h04 le 30 octobre 2024

Publié le

Longtemps / Il est 8h04 le 30 octobre 2024
Longtemps / Il est 8h04 le 30 octobre 2024
Longtemps / Il est 8h04 le 30 octobre 2024
Longtemps / Il est 8h04 le 30 octobre 2024
Longtemps / Il est 8h04 le 30 octobre 2024
Longtemps / Il est 8h04 le 30 octobre 2024
Longtemps / Il est 8h04 le 30 octobre 2024
Longtemps / Il est 8h04 le 30 octobre 2024
Longtemps / Il est 8h04 le 30 octobre 2024
Longtemps / Il est 8h04 le 30 octobre 2024
Longtemps / Il est 8h04 le 30 octobre 2024
Longtemps / Il est 8h04 le 30 octobre 2024
Longtemps / Il est 8h04 le 30 octobre 2024
Longtemps / Il est 8h04 le 30 octobre 2024
Longtemps / Il est 8h04 le 30 octobre 2024
Longtemps / Il est 8h04 le 30 octobre 2024

En images, un village du Lubéron il y a quelques années, la quintessence du parisianisme boboisant, des prix hors-sol, et tout ce qui s'y rattache. Un passage dans ce coin, accident de parcours dans les villages perchés qui furent certainement "authentiques", il y a longtemps.

Un film de Clint Eastwood sort aujourd'hui. Le bonhomme a 93 ans, les jugements sur le film sont plutôt bons, comme quoi l'âge. Juré numéro 2, tel est le titre. A voir.

L'actualité, ah l'actualité, ce qui se passe sous nos yeux effarés, en dehors de notre proximité immédiate :

Bombes, éructations, faux sourires, quelques rires.

Proximité : travaux sur la place, une histoire de tuyaux, des trous, petits ou grands...

Et puis c'est tout. La Toussaint approche, une tombe à nettoyer, je sais que ceci paraît loin de la préoccupation de beaucoup, eu égard à l'état des caveaux.

Un vieux truc que je trimballe, que je pourrais laisser de côté, la personne concernée ne dirait rien mais personne d'autre n'ira, alors.

Bonne journée

La bande-son est de quelqu'un que j'apprécie, tranquillement de bon matin.

 

Voir les commentaires

Les vies multiples de William D. de BERNARD MALAMUD aux Ed Rivages

Publié le

Avis paru dans BABELIO

Passé la cinquantaine, beaucoup d'hommes hétérosexuels se posent des questions quant à leurs rapports avec la gent féminine. Interrogations multiples qui n'épargnent pas William D., aux accents faussement existentiels, à la réalité beaucoup plus triviale : au lit, je vaux quoi ? La routine d'une vie conjugale atténue considérablement le désir, si on ne l'accompagne pas de quelques fantaisies, dont on soupçonne votre épouse de n'être que peu friande de ce genre de gourmandises. Il est admis, pour l'homme mûr, qu'une cure de jouvence, je n'oserais dire de "jouvencelle", serait un test grandeur nature pour se rassurer sur le bon état de marche de l'instrument du dessous de la ceinture. Si par un hasard bienheureux, votre chemin croise une jeune fille embauchée comme femme de ménage par votre propre épouse, ne voilà-t-il pas que vos sens s'affolent, que les compteurs flirtent avec la zone interdite, que cela se voit, non par votre épouse, mais par la demoiselle, attirée par les hommes d'expérience. Les sous-vêtements volent, vous refusez dans un geste de résistance désespéré, dernier rempart de votre virilité mise à l'épreuve. Ce n'est que partie remise, la jeune et affriolante arrive toujours à ses fins, la morale n'a que faire des faux-semblants qui ne trompent personne, mis à part la vanité de l'homme blanc vieillissant, qui ne tarde pas à succomber aux formes généreuses outrageusement mises en valeur par des tenues vestimentaires...adaptées. William D. rejoint la congrégation (mot mal choisi) des hommes qui trompent leur femme, pensant que celle-ci est dupe de leurs mensonges, de leur mine réjouie de mâle comblé ( par qui ?). Il suit une liste non exhaustive d'excuses bidons, de rendez-vous impromptus et autres escapades fallacieuses.
La complaisance a des limites, la sincérité aussi, quant à l'amour, n'en parlons pas, il y a longtemps que le sens profond du mot a rejoint le divan du psy de service. Les rebondissements des états d'âme de l'intellectuel, j'avais oublié, le monsieur est biographe, s'occupe de la vie de personnages célèbres, ce qui l'exonère de s'occuper de la sienne. L'identification n'est pas loin, un paravent facile, vite éventée par l'épouse, peu considérée par le malotru, au mépris facile. Les scènes à cet égard sont difficiles, le texte date des années 70 mais on devrait, sans trop chercher, trouver des hommes qui pratiquent ce genre de comportement, et de femmes qui s'y complaisent. Je vois des sourcils froncés. Eh oui, les rapports homme-femme supposent les deux. Un homme qui se laisse aller suppose une partenaire, jusqu'à un certain point, la suite à donner dépend d'un contexte, que l'homme jugera favorable, si on lui laisse l'illusion qu'il peut arriver à ses fins. Pas sûr que les choses aient évolué autant que les discours le laissent croire. Je parle de situations ordinaires, non de monstruosités dont la presse se repaît, alimentant de ce fait des amalgames et des incompréhensions fâcheuses.
L'ambiguïté n'existe pas dans le livre, le personnage de William D. ne suscite pas l'empathie mais l'on se prend à se mettre à sa place, cherchant quelle serait notre attitude en de pareilles circonstances. le style est enlevé, quelques redondances, voulues, je le pense après lecture, sur l'indécision maladive et le manque définitif de "classe" du monsieur.
A lire ne serait-ce que pour la détente et le ton sur un sujet que l'on pourrait qualifier de badin eu égard aux autres thèmes traités dans la littérature contemporaine.

Voir les commentaires

Gimme some hope / Il est 6h56 le 29 octobre 2024

Publié le

Gimme some hope / Il est 6h56 le 29 octobre 2024
Gimme some hope / Il est 6h56 le 29 octobre 2024
Gimme some hope / Il est 6h56 le 29 octobre 2024
Gimme some hope / Il est 6h56 le 29 octobre 2024
Gimme some hope / Il est 6h56 le 29 octobre 2024
Gimme some hope / Il est 6h56 le 29 octobre 2024
Gimme some hope / Il est 6h56 le 29 octobre 2024
Gimme some hope / Il est 6h56 le 29 octobre 2024
Gimme some hope / Il est 6h56 le 29 octobre 2024

Il y a des jours où on en a assez d'avoir vu juste quand d'autres regardaient ailleurs. Le parlement israélien vote à une écrasante majorité l'interdiction de l'UNWRA, organisation humanitaire chargée de secourir, si possible, les Palestiniens de Gaza. Vote unanimement condamné, sauf par certains qui considèrent que le Hamas détourne et revend les dons et les aides de cette organisme dépendant de l'ONU. Je l'ai lu de la part de quelqu'un qui doit être un grand spécialiste de l'aide humanitaire et doit avoir des informateurs à Gaza. C'est peu ou prou ce qu'Israël pense, ou prétend. La réalité prouvée, sans souci de propagande, est que nous approchons d'une politique génocidaire. Sous les bombes, sans eau, sans vivres et sans soins, cela me rappelle la description de la vie dans le ghetto juif de Varsovie. J'ai froid dans le dos tout à coup : serais-je devenu fou ?

C'est tout pour l'actualité du jour. Je n'ai pas d'informateur là-bas, juste le fil d'actualité du "Monde" de ce matin.

J'échappe à ma bronchite, pas à pas, à chacun son vécu et ses petites misères.

Petite sortie hier après-midi, quand le soleil descend, donnant une lumière dorée de toute beauté. Je termine la lecture du roman en cours hier soir, après le visionnage d'un film français de 1980, dont je lus un avis dans le Télérama de la semaine, avis pour le moins décalé d'un journaleux (ou pigiste) d'aujourd'hui sur une production de plus de 40 ans d'âge. Il y a du boulot dans la mise en contexte, ce garçon fréquente trop l'intellectualité mondaine.

C'est sans importance, le film n'était pas très bon de toutes façons.

La bande-son est de la même année, rayon de soleil personnel de mon service militaire, 1980.

Les images du jour datent de la veille, quand c'est possible, une séquence, sous le soleil, exactement.

Allez, bonne journée.

 

Voir les commentaires

Douceur / Il est 8h51 le 28 octobre 2024

Publié le

Douceur / Il est 8h51 le 28 octobre 2024
Douceur / Il est 8h51 le 28 octobre 2024
Douceur / Il est 8h51 le 28 octobre 2024
Douceur / Il est 8h51 le 28 octobre 2024
Douceur / Il est 8h51 le 28 octobre 2024
Douceur / Il est 8h51 le 28 octobre 2024
Douceur / Il est 8h51 le 28 octobre 2024
Douceur / Il est 8h51 le 28 octobre 2024
Douceur / Il est 8h51 le 28 octobre 2024
Douceur / Il est 8h51 le 28 octobre 2024
Douceur / Il est 8h51 le 28 octobre 2024
Douceur / Il est 8h51 le 28 octobre 2024

La montagne et la mer, 1000 kilomètres séparent ces images, deux lieux d'habitation ou je fus alternativement, depuis quarante ans, créant des liens, les dénouant, puis les retissant, finalement, une pelote emmêlée au fil du temps. La richesse des relations reste présente, elle n'en est pas moins difficile à préserver, la géographie n'aime pas les grands sentiments, elle n'en a cure et n'a de cesse que de saper les petits riens qui font le sel de la vie.

Un lundi de vacances de Toussaint rend l'environnement proche plus calme, le collège tout proche ne bruisse d'aucune activité, le parking est clairsemé.

Le roman que je lis se répète un peu. A la page 380, la redondance règne, sur un pavé de 575. Je ne sais si j'irai jusqu'au bout.

Bronchite qui s'atténue, grosse fatigue néanmoins, c'est le bulletin de santé du jour.

Dans l'actualité, la banalisation du mal est un des traits marquants. L’indignation sélective est une autre règle, l'indifférence aussi.

Un passage dans le livre que je tente de terminer raconte un cauchemar, que la victime relie à des images télévisuelles de la guerre du Vietnam ( l'action se déroule en 1972 ), une photo de cette jeune fille nue fuyant un incendie, cliché repris sur tous les canaux de l'époque.

C'est l'idée, la nécessaire mise sous cloche de nos neurones, temps de repos protecteur de notre équilibre mental.

La bande-son est soft, un peu de douceur...

Bonne journée

Voir les commentaires

Succinct / Il est 10h14 le 27 octobre 2024

Publié le

Succinct / Il est 10h14 le 27 octobre 2024
Succinct / Il est 10h14 le 27 octobre 2024
Succinct / Il est 10h14 le 27 octobre 2024
Succinct / Il est 10h14 le 27 octobre 2024
Succinct / Il est 10h14 le 27 octobre 2024
Succinct / Il est 10h14 le 27 octobre 2024
Succinct / Il est 10h14 le 27 octobre 2024
Succinct / Il est 10h14 le 27 octobre 2024
Succinct / Il est 10h14 le 27 octobre 2024
Succinct / Il est 10h14 le 27 octobre 2024
Succinct / Il est 10h14 le 27 octobre 2024
Succinct / Il est 10h14 le 27 octobre 2024
Succinct / Il est 10h14 le 27 octobre 2024
Succinct / Il est 10h14 le 27 octobre 2024
Succinct / Il est 10h14 le 27 octobre 2024
Succinct / Il est 10h14 le 27 octobre 2024
Succinct / Il est 10h14 le 27 octobre 2024
Succinct / Il est 10h14 le 27 octobre 2024
Succinct / Il est 10h14 le 27 octobre 2024
Succinct / Il est 10h14 le 27 octobre 2024

Val-André un après-midi ensoleillé de vacances de Toussaint, promenade sur la digue, visite à un salon d'artisans et d'artistes locaux malgré un rhume tenace, tendance bronchite, confirmé ce matin.

Quelques images témoignent.

La bande-son date un peu, tube fin seventies.

L'actualité ne change pas, budget français, bombes israéliennes, drones russes et élections US ras les pâquerettes.

Changement d'heure cette nuit, on recule.

Bonne journée

 

 

Voir les commentaires

C'est tout / Il est 8h34 le 26 octobre 2024

Publié le

C'est tout / Il est 8h34 le 26 octobre 2024
C'est tout / Il est 8h34 le 26 octobre 2024
C'est tout / Il est 8h34 le 26 octobre 2024
C'est tout / Il est 8h34 le 26 octobre 2024
C'est tout / Il est 8h34 le 26 octobre 2024
C'est tout / Il est 8h34 le 26 octobre 2024
C'est tout / Il est 8h34 le 26 octobre 2024
C'est tout / Il est 8h34 le 26 octobre 2024
C'est tout / Il est 8h34 le 26 octobre 2024
C'est tout / Il est 8h34 le 26 octobre 2024
C'est tout / Il est 8h34 le 26 octobre 2024
C'est tout / Il est 8h34 le 26 octobre 2024

Toux, toux, vous saurez toux...

La pause continue aujourd'hui sur le mode toussif et nez qui pique.

Les vagues restent imperturbables, la musique répétitive de Giorgio Moroder nous renvoie à Midnight Express, film d'une descente inexorable dans l'enfer des prisons turques.

Israël frappe l'Iran pour se défendre.

Et les élections américaines approchent, le budget français sera adopté sans vote, pourquoi tout ce cirque ? La démocratie me semble bien malade.

Néanmoins, la météo reste instable dans des proportions raisonnables, ce qui est l'essentiel.

Le silence est d'or, la parole est d'argent...

Bonne journée

C'est tout.

Voir les commentaires

Pause / Il est 6h33 le 25 octobre 2024

Publié le

Pause / Il est 6h33 le 25 octobre 2024
Pause / Il est 6h33 le 25 octobre 2024
Pause / Il est 6h33 le 25 octobre 2024
Pause / Il est 6h33 le 25 octobre 2024
Pause / Il est 6h33 le 25 octobre 2024
Pause / Il est 6h33 le 25 octobre 2024
Pause / Il est 6h33 le 25 octobre 2024
Pause / Il est 6h33 le 25 octobre 2024
Pause / Il est 6h33 le 25 octobre 2024
Pause / Il est 6h33 le 25 octobre 2024
Pause / Il est 6h33 le 25 octobre 2024
Pause / Il est 6h33 le 25 octobre 2024

Un vieux standard folk, des images de chaque jour annoncent un vendredi comme les autres.

Vendredi, samedi ou dimanche ne changent rien à l'affaire. Météo variable aujourd'hui, l'automne est là, douceur et humidité nous rappellent qu'ici, nous regardons les éléments se déchaîner...ailleurs.

Calme plat donc, actualités sur le mode "pause" pour ce qui me concerne. La presse répète ses gammes guerrières, la rubrique nécrologique est la mieux fournie, à l'échelle industrielle, une bombe sur une école, normal, la routine.

Je disais donc : je lis un roman des années 70, d'un auteur américain, Bernard Malamud, mort en 1986, prix Pullitzer pour "L'homme de Kiev".

Curieux télescopage avec l'actualité de cet auteur juif, ayant vécu à New-York, loin d'Israël et d'Ukraine.  heureux homme.

Le livre est intitulé "Les vies multiples de William D.", qui nous narre les affres d'un quinquagénaire en proie à des retours d'hormones, et aux mensonges conjugaux qui en découlent.

Plaisante lecture sans conséquences, non traumatisante, une lecture plaisir sans questions métaphysiques ni civilisationnelles. Je souffle un peu et c'est drôle en plus.

Derrière moi, j'ai affiché une carte de l'Australie, afin de mieux visualiser le choix des images en cours pour une expo en projet.

Mon Dieu que c'est grand !

Allez bonne journée

Voir les commentaires

Gangue somatique / Il est 8h47 le 24 octobre 2024

Publié le

Gangue somatique / Il est 8h47 le 24 octobre 2024
Gangue somatique / Il est 8h47 le 24 octobre 2024
Gangue somatique / Il est 8h47 le 24 octobre 2024
Gangue somatique / Il est 8h47 le 24 octobre 2024
Gangue somatique / Il est 8h47 le 24 octobre 2024
Gangue somatique / Il est 8h47 le 24 octobre 2024
Gangue somatique / Il est 8h47 le 24 octobre 2024
Gangue somatique / Il est 8h47 le 24 octobre 2024
Gangue somatique / Il est 8h47 le 24 octobre 2024
Gangue somatique / Il est 8h47 le 24 octobre 2024
Gangue somatique / Il est 8h47 le 24 octobre 2024
Gangue somatique / Il est 8h47 le 24 octobre 2024
Gangue somatique / Il est 8h47 le 24 octobre 2024
Gangue somatique / Il est 8h47 le 24 octobre 2024
Gangue somatique / Il est 8h47 le 24 octobre 2024
Gangue somatique / Il est 8h47 le 24 octobre 2024
Gangue somatique / Il est 8h47 le 24 octobre 2024
Gangue somatique / Il est 8h47 le 24 octobre 2024
Gangue somatique / Il est 8h47 le 24 octobre 2024
Gangue somatique / Il est 8h47 le 24 octobre 2024

Un matin brumeux après une insomnie XXL, ce qui est rare. Mais la bousculade mentale de la nuit ne pouvait déboucher que sur une veille fort habitée.

Les images d'hier témoignent d'une météo clémente, et de la promenade en bas de chez moi, marche tonique au retour, histoire de voir où j'en suis et éventuellement de perdre quelques grammes.

L'intelligence artificielle occupe les esprits, ce qui est en soi une absurdité.

Toute invention ou découverte est censée faciliter la vie de l'être humain.

Sans être un grand esprit, je constate des effets inverses, la multiplicité des aides apportées par la technologie accroissent les différences entre celles et ceux qui comprennent et les autres. L'âge n'arrange rien.

N'étant pas très en forme ce matin, je laisse mes neurones se dégager de la gangue somatique dans laquelle elle se trouve engluée.

Une bande-son plaisante...

Bonne journée

 

 

Voir les commentaires

Vol d'un papillon / Il est 9h22 le 23 octobre 2024

Publié le

Vol d'un papillon / Il est 9h22 le 23 octobre 2024
Vol d'un papillon / Il est 9h22 le 23 octobre 2024
Vol d'un papillon / Il est 9h22 le 23 octobre 2024
Vol d'un papillon / Il est 9h22 le 23 octobre 2024
Vol d'un papillon / Il est 9h22 le 23 octobre 2024
Vol d'un papillon / Il est 9h22 le 23 octobre 2024
Vol d'un papillon / Il est 9h22 le 23 octobre 2024
Vol d'un papillon / Il est 9h22 le 23 octobre 2024
Vol d'un papillon / Il est 9h22 le 23 octobre 2024
Vol d'un papillon / Il est 9h22 le 23 octobre 2024
Vol d'un papillon / Il est 9h22 le 23 octobre 2024
Vol d'un papillon / Il est 9h22 le 23 octobre 2024
Vol d'un papillon / Il est 9h22 le 23 octobre 2024
Vol d'un papillon / Il est 9h22 le 23 octobre 2024
Vol d'un papillon / Il est 9h22 le 23 octobre 2024
Vol d'un papillon / Il est 9h22 le 23 octobre 2024

Bel après-midi hier dont je profite pour me dégourdir les jambes sur le cap d'Erquy. Après deux jours de pluie, la météo bretonne a la bonne idée de faire une pause, d'un ciel constellé de nuages, juste ce qu'il faut pour le soleil, jouant à cache-cache, alternant une douce caresse de ses rayons automnaux, et le rafraîchissement de l'ombre de passage. Une heure, un peu plus, entre 15 et 16 heures, une déambulation solitaire croise la route de vacanciers, familles en goguette, retraités profitant de ces jours d'arrière-saison, avant le glas du 1er novembre, traditionnel recueillement sous la pluie. Le jour des morts est nommé ainsi, l'on se demande pourquoi, chaque matin égrène sa litanie de vies fauchées. Un jour des vivants célébrant la joie de vivre serait plus approprié.

L'élection américaine provoque une avalanche médiatique, tous aux abris.

J'en connais qui se promène dans des pays qui semblent hors du temps, loin des vicissitudes de cette agitation.

Le vol du papillon dans une vallée alpine provoque un tremblement de terre au Pérou...

Je sais, la théorie du chaos semble tirée par les cheveux mais elle a été démontrée selon un processus complexe de probabilités maximums, interactions dont nous avons des exemples chaque jour avec le dérèglement climatique, l'achat d'une bouteille d'eau en plastique, non recyclable, incinérée, participe à l'augmentation du taux de CO2, changeant la circulation des masses d'air, avec pour conséquence la multiplication des cyclones de catégorie cinq.

Drôle ?

N'est-ce pas ?

Etre puni par où nous avons péché, n'est-ce pas justice immanente, une impermanence qui perd patience ? Qu'un pays pauvre soit touché par ces phénomènes nous semble injuste mais que la Floride soit dévastée par deux cyclones rapprochés choque moins.

On récolte ce que l'on sème et dans ce pays très croyant, la main de Dieu prend une forme cataclysmique, les retraités venus se dorer sous le soleil tropical sont-ils capables d'établir un lien ?

Un doute m'assaille...

Laissons là ces interrogations et profitons d'une journée ensoleillée.

Bonjour chez vous.

Bande-son en accord et images d'hier.

Voir les commentaires

1 2 3 4 > >>