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Souffrance ordinaire / Il est 7h50 le 30 novembre 2024

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Souffrance ordinaire / Il est 7h50 le 30 novembre 2024
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Souffrance ordinaire / Il est 7h50 le 30 novembre 2024
Souffrance ordinaire / Il est 7h50 le 30 novembre 2024

Peu de réactions en général à ces écrits de chaque jour. Hier, j'écoutais divers avis sur le procès d'une "normalité dévoyée", viol collectif d'une femme, filmé par son mari, par des hommes "ordinaires", cela  a été dit et répété. Avoir une opinion n'a pas beaucoup de sens, essayer de comprendre pourquoi non plus. Le courage du procès public demandé par la victime force le respect. Je visionnais une demande de témoignage demandée par une femme, demandée aux hommes sur le soutien à apporter, le "merci" collectif que les hommes se devraient de dire à cette dame. Le machisme ordinaire de situe où exactement ? J'aimerai le savoir. Je n'ai aucun point commun avec ces types, et le côté "ordinaire" ne m'oblige en rien à partager une quelconque parentèle avec ces personnages.

Je parlais de morale hier, peut-être me suis-je mal exprimé. Je ne comprends même pas comment ces gens ont pu accéder à la demande de ce mari, comment sont-ils arrivés chez ce monsieur, comment ont-ils pu passer à l'acte. Je ne sais pas, c'est hors de mon univers mental, affectif, sexuel ou de toute autre qualification.

J'ai quelquefois un peu la honte d'appartenir à la même espèce que certains hommes, dont ceux-là et de beaucoup d'autres dont nous voyons les visages chaque jour sur les écrans. Les salauds anonymes ont été mis sous le feu des projecteurs, mais en aucun cas je ne suis dans la même barque que ces inconnus. Etre un homme devient compliqué par les temps qui courent, le regard que je porte sur les femmes m'appartient, il ne peut toutefois être totalement dissocié de mon appartenance à la même engeance que nombre d'ordures patentés, célèbres ou noyés dans la foule.

Si cela peut satisfaire les femmes, j'avoue appartenir à l'espèce humaine, genre masculin, blanc, et par là, suspect de ne pas avoir expliquer ou élever la voix suffisamment face à l'ignominie qui vous est infligée.

Aucune culpabilité de ma part, juste une solidarité avec ces femmes qui souffrent, et à Madame Pelicot en particulier, par laquelle cette souffrance a pu être montrée dans toute son horreur.

C'est tout pour aujourd'hui.

La chanson de Brel embrasse plus large, terrible réquisitoire et chant d'amour.

Images d'en France.

 

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Révélateur / Il est 9h20 le 29 novembre 2024

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Révélateur / Il est 9h20 le 29 novembre 2024
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Révélateur / Il est 9h20 le 29 novembre 2024

J'ai en fond sonore la matinale de France-culture. Le procès pour viol y est commenté, avec des angles tous très pertinents. J'entends "la femme n'est pas l'égal de l'homme", qui aurait pu justifier, aux yeux des accusés, leur comportements, une phrase non consciente, inscrite dans l'inconscient collectif du mâle contemporain. Sous-entendu, pour ces hommes, si c'est une femme, je peux, avec l'assentiment du mari, faire ce que je veux. Si l'on rajoute le nombre de participants, on tombe dans la banalisation d'actes. Tuer son prochain est interdit, sauf en temps de guerre, tout comme le viol est une arme. Ici, rien de tout ça, les violeurs de Dominique Pelicot ne se vantaient pas de ce forfait, mais ne pensaient pas qu'ils étaient hors la loi. Si ça n'est pas interdit, c'est donc autorisé. A plusieurs, une forme de légitimité s'installe. Le comportement de certains au cours du procès, une forme de nonchalance et les retrouvailles entre hommes montrent que leur cadre moral n'a pas acté la gravité, quels qu’en soient les attendus. A l'énoncé des peines requises, certains se sont rendus compte, comme si la punition leur ouvrait les yeux. La volonté de la victime d'en faire un procès public a permis de mettre au jour un état d'esprit "ordinaire", qu'elle en soit remercié mais quel courage faut-il pour affronter un tel déballage !  La loi pénale, comme chacun sait, est là pour punir ou pour réguler, souvent à l'encontre d'une minorité.

La monstruosité de l'actualité internationale est là pour mettre en miroir d'autres actes tout aussi condamnables, que l'on évoque sans états d'âme, sans qu'il soit question de juger les coupables. Les pauvres types, présents dans le box des accusés, sont des gens ordinaires, incapables de se forger la moindre idée du respect d'autrui, femme ou homme, à commencer par eux-mêmes. Les peines d'emprisonnement leur feront découvrir un autre monde, l'univers carcéral, dont ils étaient jusque là fort éloignés. Quand ils sortiront, seront-ils autres ?

J'en doute mais la société se sera donnée une conscience à peu de frais. Néanmoins, la publicité donnée à cette affaire aura permis de secouer le cocotier d'actes jusqu'ici passés sous silence. La présence sur internet de sites pornographiques accessibles à tout un chacun, montrant à qui le souhaite tout ce que la nature permet comme relations intimes. Les accusés dans le box ont vu ces sites, sans nul doute, n'ont fait que reproduire certaines pratiques, simulées on l'espère.

Il serait judicieux de balayer l'hypocrisie sous-jacente, terrible révélateur de penchants cachés et surtout d'éradiquer cette culture d'une supériorité masculine, du rôle de la femme, de celui de l'homme, encore trop présentes dans nos manières d'être.

METOO et autres libérations de paroles sont autant de jalons posés, ce procès en est un autre, terrifiante illustration du chemin encore à parcourir.

Bonne journée.

La bande-son est ici une antidote définitive à ce qui vient d'être évoqué, le respect et l'amour.

Images de la France.

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Aux marges du palais de MARCUS MALTE aux Ed Zulma

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 Avis paru dans BABELIO

Déçu par ce livre, je dois l'écrire même si je n'aime pas avouer que les effets de style, s'ils m'ont amusé au début, sont vite devenus redondants. Une fois écrit, c'est insuffisant. Je m'attendais à un univers déjanté, voire surréaliste et je me retrouve avec un pastiche grotesque aux jeux de mots et autres correspondances phonétiques un tantinet téléphonés.
J'ai lu jusqu'au bout, m'accrochant à l'idée que la chute serait...originale.
Ben non, prévisible chute pressentie depuis quasiment le début du livre dont l'essentiel du corpus consiste en la description par le menu de la psychologie et du cursus des personnages dont on devine assez vite le rôle, comme dans ces films où l'on sait qui va mourir, sera sacrifié sur l'autel de la narration.
Au fil de cet avis, je m'aperçois qu'une BD conviendrait mieux à l'intrigue, visuellement intéressante.
Les multiples références semblent issus d'un verbatim journalistique, recueil des tics et autres aphorismes qui polluent les rédactions au fil des commentaires sur l'actualité politique.
En conclusion, c'est un livre de potaches après fumette. J'avais lu des avis très favorables sur l'auteur ainsi qu'un pré-supposé favorable sur la maison d'édition, dont j'avais apprécié plusieurs ouvrages.
Tout le monde peut se tromper, néanmoins, quelqu'un de plus magnanime peut y trouver une satisfaction ludique.

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Discernement / Il est 8h02 le 28 novembre 2024

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Discernement / Il est 8h02 le 28 novembre 2024
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Discernement / Il est 8h02 le 28 novembre 2024
Discernement / Il est 8h02 le 28 novembre 2024

Le fleuriste dont vous voyez deux images ci-dessus a fermé ses portes, comme d'autres commerces dans la ville où je séjourne. Un magasin d'habillement ferme ses portes en ce Noël, dans la rue principale, comme d'autres avant lui. Rien d'original si ce n'est sa longévité. En effet, cette boutique existait déjà quand je fréquentais le lycée dans les années 70. Je me souviens que la vitrine était très chic, encore aujourd'hui, avec des marques de prestige. RIP.

Je vends mon appartement, depuis six mois, quelques visites et puis s'en vont.

Expo à venir, c'est pour Mars, l'Australie et ses grands espaces dans l'espace d'une galerie sise chez les retraités briochins, avant un transfert au centre hospitalier, à l’Établissement français du sang.

L'actualité nous montre un cessez le feu promptement bouclé, très, trop ?  A Gaza, rien de neuf, les bombes tombent là où les avions les larguent, où les drones ont été programmés. A ce propos, les chefs des organisations islamistes sont tués les uns après les autres, autant de cris de triomphe d'Israël. Il fur un temps où la guerre avait quelques règles élémentaires, comme celle de tuer avec "discernement" notamment dans l'art d'éliminer les commandants ennemis, l'envoi de commandos entraînés à l'infiltration, hommes courageux qui ne tuaient que les cibles visés. Les hommes courageux ont semblent-ils disparus, place à la technologie aveugle. Un homme-cible se trouve dans un immeuble au centre d'une ville habitée, huit étages s'effondrent : 20 morts dont le chef terroriste. Les 19 vies supprimées importent peu pour l'armée israélienne, qui s'enorgueillit du résultat. Comment un général peut-il tirer une quelconque fierté, sur le plan militaire, de massacres de civils innocents ? Un théoricien avait convaincu les Américains de l'efficacité de la théorie du "carpet bomber", tapis de bombes, censée casser le moral des peuples qui se retourneraient contre leurs chefs et mettraient ainsi fin à une guerre, la deuxième en l'occurrence. On connaît la suite, appliquée au Vietnam du nord, qui eût l'effet inverse. La psychologie primaire de ce fin stratège a des adeptes en Israël, avec le résultat que l'on sait, sans que cela ne choque outre mesure. Les seuls protestataires, chez nous en Occident, sont considérés comme de dangereux "wokistes", néologisme née dans l'extrême-droite trumpienne. Je suis choqué que l'on balance des bombes sur des innocents, je deviens un être suspect de soutenir le camp d'en face, qui n'est pas vierge de toute exaction loin s'en faut. Le manichéisme et la manipulation font leur chemin.

L'armée israélienne pratique l'art de la guerre à la manière de son grand frère américain , une débauche de moyens, le mépris de l'ennemi, et la méconnaissance de la psychologie collective des peuples, une suffisance sans complexe. Le calcul cynique de la lassitude de ceux d'en face est battu en brèche par la résilience dont on se demande quand elle s'effondrera.

Triste époque.

Bonne journée.

Images de paix et musique intemporelle.

 

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Regard / Il est 8h09 le 26 novembre 2024

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Regard / Il est 8h09 le 26 novembre 2024
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Regard / Il est 8h09 le 26 novembre 2024

Dormir est un bienfait, quand il vous est donné. Le sommeil s'accompagne d'une ouverture vers les mondes d'en dessous, nombreux et incontrôlables. L'inconscient libère le cerveau d'encombrantes présences, évacue les scories accumulées au fil des jours. Fort heureusement, nous ne nous souvenons pas de tout ce travail de nettoyage, sauf, de temps à autre, quand votre réveil coïncide avec une phase de semi-conscience, moment d'entre-deux où le songe profite d'un moment d'inattention pour se faufiler dans l'escalier de secours, ouvrant la porte du conscient, là où vous séjournez, éveillé. L'irruption de purs moments de folie, hors-contexte, n'a que peu de rapport avec les lois qui régissent le monde réel. Les exceptions sont légion, ce serait trop facile de s'en sortir avec l'excuse d'un imaginaire fécond, malaxant les lectures, les films et autres stimulus culturels. Non, vous voyez apparaître des êtres depuis longtemps oubliés, ce que vous aviez enfoui, du moins le croyiez vous, des relations toxiques, impossibles ou trop possibles, de celles qu'il convient de circonvenir. Sur le rivage s'échoue le corps de l'être cher, vivant, souriant, vierge de tout ressentiment, elle vous hèle, tend le bras, passe sa main sur votre visage...Dans le rêve, tout est vrai, rien n'est joué, c'est le désir sans frein qui s'exprime, puis...la plage disparaît, votre corps se rappelle à votre bon souvenir, ankylosé par une nuit statique.

Pffuit ...

Et l'image éthérée vous habitera toute la journée, en suspension, à votre droite, légèrement au-dessus, le doux regard vous met à la torture.

Vous avez identifié le désir oublié, vos défenses ont cédé mais rassurez-vous, si le réel vous satisfait, l'image s'estompera, vous reconstruirez les barrières...

Pas de cauchemar, de peurs viscérales, je ne suis pas sujet aux apparitions effrayantes, porteuses de mort et de souffrances, de chutes sans fin, j'en suis heureux.

L'actualité s'en charge.

Bonne journée.

La bande-son est un moment magique.

Images marines.

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Petit personnel / Il est 8h14 le 26 novembre 2024

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Petit personnel / Il est 8h14 le 26 novembre 2024
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Petit personnel / Il est 8h14 le 26 novembre 2024

Anne Hidalgo ne se représentera pas aux élections de 2026 à la mairie de Paris. Elle continue la politique néanmoins et encourage un de ses adjoints à se présenter, avec toute la gauche SAUF La France Insoumise. Je souris...elle qui a fait 2% des voix aux présidentielles face à Mélenchon qui en engrangeait 10 fois plus. Il y a du personnel politique qui ne se remet jamais en question. J'emploie le mot "personnel", j'y rajouterai le qualificatif "petit". Le petit personnel de la politique, caricature d'une gauche ex-caviar, va nous infliger sa présence dans le paysage. Bertrand Delanoé, son mentor, a eu l'élégance de se retirer. C'est un détail parmi d'autres, de l'état de délabrement de la gauche d'aujourd'hui. D'autres structures vont apparaître dans le sillage des dissidents de LFI. Pourquoi pas ?

J'ai eu l'occasion d'échanger avec des militants de cette future "mouvance", gens de bonne volonté, qui atomisera un peu plus un puzzle idéologique, qui s'illusionne après le succès (relatif) des élections législatives de juin. Les municipales de 2026 donneront le change, l'implantation de la gauche et des écologistes reste forte. La présidentielle de 2027 sera une autre affaire, faute de leader. Ceci sera valable à droite de l'échiquier et nous n'aurons pas de candidat sorti de nulle part comme en 2017. Les casseroles de la blonde l'empêcheront-elles de se présenter ? A moins que le jeunot propre sur lui y aille, comme il en a fortement envie.

Ceci dit, sauf cataclysme guerrier ou climatique, ma vie personnelle n'en sera pas affectée. La cuisine électorale maintient une illusion, celle que le peuple garde la main sur son destin. La représentation nationale donne l'exemple, un budget refusé à l'A.N, se retrouvant au Sénat, et qui reviendra, amendé, pour une énième tentative de conciliation, avant de se retrouver, pour application, dans la barque du 49/3. Tout ça pour ça, une élection ne sert à rien diront les mauvais esprits. Le texte le plus important de l'année, le budget, sera appliqué, quel qu'en soit le contenu.

Demain, il sera question des différentes COP, réunions stériles autour des problématiques environnementales. Les dernières en date sont un concentré des hypocrisies...

Business as usual.

La bande-son est une contradiction personnelle...

Images de 2017, one more time,

 à renouveler, 2025 devrait y pourvoir.

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Milady / Il est 9h00 le 25 novembre 2024

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Milady / Il est 9h00 le 25 novembre 2024
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Vu hier soir la deuxième partie des Trois mousquetaires. L'éternel sujet de la lecture d'un roman avant sa mise en images ne se pose pas pour Dumas. Les trois volumes, Les trois mousquetaires, Le vicomte de Bragelonne et Vingt après, constituent le corpus complet de cette saga, quelques centaines de pages dans lesquelles des personnages bien campés virevoltent, souffrent et se battent pour des valeurs que l'on pourrait qualifier nobles. Les deux films laissent présager une suite évidente. J'ai lu l'oeuvre de Dumas dans mon adolescence et je ne me souviens plus à quel moment de la fresque s'arrête le deuxième film ?

L'adaptation suppose des choix, le langage visuel n'est pas le langage écrit, la difficulté de traduire certaines situations suppose des raccourcis, peut-être des impasses, notamment pour accélérer le rythme, le genre se situant dans le registre de l'action. L'imagerie que j'ai fabriqué il y a quelques décennies est bien installée et génère, par nature, une déception d'images créées par d'autres, et ce, quelque soit la version, et il y en eût pas mal.

L'accent mis ou au contraire, l'impasse faite sur des scènes que je jugeai importantes m'ont désarçonné, une nécessaire dramaturgie ( ferrets de la reine, disparition de Milady, destin de Constance, etc...) aurait été la bienvenue. L'interprétation est à la hauteur, les trois mousquetaires sont parfaits, chacun dans son registre, Milady est juste comme il faut, Eva Green est le casting parfait. Je suis moins enthousiaste concernant d'Artagnan, le trouvant un peu "niaiseux" comme disent les Québecois. Et puis, l'idée de tourner à Saint-Malo, les scènes censées se dérouler à La Rochelle, n'est pas des plus heureuses. Ridley Scott reconstitue Rome, nous pouvions reconstituer les deux tours du port charentais et quelques remparts. La énième utilisation de Fort la Latte dans un film d'époque devient gênante. La justesse de ton des acteurs et actrices est là pour sauver la mise. A quand des moyens conséquents pour reconstituer les oeuvres de la littérature française ?

J'ai appris que c'était la même équipe qui avait tourné Le comte de Monte-Cristo, avec plus de magie, l'intrigue s'y prête.

Je lis dans une page Facebook dédiée à la littérature des réactions enthousiastes à la lecture des "Raisins de la colère", de John Steinbeck. J'en suis fort heureux. Je lis quelques minutes plus tard que les idées du RN sont communément admises par les Français, dans une proportion conséquente.

Il y a du travail dans l'éveil des consciences, le roman des Steinbeck étant assez volumineux. Pour les flemmards, je conseille l'écoute de l'album de Bruce Springsteen , The ghost of Tom Joad, personnage principal du livre pré-cité.

Bonne journée

La bande-son du meilleur James Bond, selon moi, avec des sous, beaucoup...

Premières images de 2024.

 

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Passerelle / Il est 9h48 le 24 novembre 2024

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Passerelle / Il est 9h48 le 24 novembre 2024
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Passerelle / Il est 9h48 le 24 novembre 2024

Images de bord de mer.

Musique d'un concert d'hier soir, Cali, chanteur français spontané et touchant. Sans plus, pour être franc mais je comprends que l'on puisse aimer.

Le vent souffle fort sur la côte, la saison des tempêtes est présente, rien de bien méchant, cela fait des siècles que ça dure. Je n'ai rien d'un climato-sceptique mais en Novembre, le vent souffle fort sur les côtes bretonnes. En rentrant du concert hier soir, je tenais la barre fermement, rafales en travers, ce n'est pas le Vendée globe mais les feuilles mortes voletaient dans les phares.

Je cherche mes mots ce matin, un support pour des lettres en perdition, puzzle dispersé.

Le RN prône l'inaction climatique, doxa glanée au hasard des brèves de comptoir qui constituent son fonds de commerce. Je choque peut-être mais une pratique du passé m'a donné à entendre et à voir les effrayantes platitudes proférés entre deux pastis. Je les retrouve dans les anathèmes et simplifications outrancières des représentants de ce parti, et ce, jusque dans les instances de représentation, personnages élu(e)s par le bon peuple et son "bon"sens, rejoignant celui du sinistre clown blond. Autre blonde, elle semblerait avoir confondu les caisses publiques, avec celles de son parti, tout comme son père, système de détournement de fond à une échelle suffisamment conséquente pour que des juges s'offusquent et fassent leur boulot. Elle crie à l'acharnement, elle qui demande la plus grande sévérité à l'égard des délinquants. Je serai curieux de connaître le point de vue du sinistre de l'intérieur, copain des brèves de comptoir précédemment citées.

Je remplis ces lignes en mode automatique. Si Le Pen n'y va pas, Bardella ira. De plus en plus jeune, de plus en plus inculte, de plus en plus cynique, sans morale ni éthique, il a déjà exécuté celle qui lui a mis le pied à l'étrier. La politique est un univers impitoyable, le pire disait Bernard Tapie qui, dans son genre, n'était pas réputé pour faire de cadeaux à qui que ce soit et, trait commun, cria lui aussi à l'acharnement.

Il y a des passerelles curieuses à construire parfois...

Bonne journée

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J'suis snob / Il est 7h20 le 23 novemebre 2024

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J'suis snob / Il est 7h20 le 23 novemebre 2024
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J'suis snob / Il est 7h20 le 23 novemebre 2024
J'suis snob / Il est 7h20 le 23 novemebre 2024
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J'suis snob / Il est 7h20 le 23 novemebre 2024

Peu d'inspiration ce matin, une petite histoire serait à raconter sur les diverses impressions fugitives liées à des réactions étranges. Comment se démarquer obligatoirement du quidam moyen dans son appréciation de lieux universellement reconnus comme d'une grande beauté naturelle ou artistique ?

Comment éviter ces mêmes lieux par simple souci de ne pas tomber dans une consommation "touristique" fort vulgaire, par le fait même de sa trop grande fréquentation ?

Si un endroit est remarquable, il peut être remarqué par...le plus grand nombre. C'est dommage mais c'est ainsi qu'une grande variété de monuments ou autres sites naturels se retrouvent fort encombrés. Il suffit souvent de faire un pas de côté le temps de voir passer la foule, et de s'y rendre hors de ces périodes. C'est très simple.

Mais je soupçonne une "posture", souvent entendue lors de mes évocations enthousiastes, une moue quasi de dégoût devant une image d'une ville outre-Atlantique, d'un trait de côte breton "bof" quant à sa notoriété, ou Saint-Malo "à éviter", ma chère, vous n'y pensez pas !!!!

Je souris et je fronce les sourcils en même temps ( essayez, ce n'est pas facile).

Le snobisme me gonfle au plus haut point. Le verbe est vulgaire mais compréhensible par toutes et tous.

J'ai eu l'occasion cette semaine de lire et d'entendre de la part de gens que j'apprécie ces réflexions et ces choix pour le moins bizarres.

Un rien d'agacement, à quand les vacances à Noriilsk ?

Je conseille, pas de sur-tourisme ni de risque de coup de soleil... Un voyage littéraire sur les traces de Caryl Ferey, écrivain-baroudeur qui se gela pour écrire " LED", plongée dans le cloaque du système russe mais ça, c'était avant, pire depuis mais plus personne n'obtient de visa touristique.

Essayez toujours...

Bonne journée

Une bande-son qui raconte une histoire, merveille.

Et le musée de Pont-Aven, un peu de monde mais pas trop, pas cher en plus.

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Les cadors / Il est 8h08 le 22 novembre 2024

Publié le

Les cadors / Il est 8h08 le 22 novembre 2024
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Les cadors / Il est 8h08 le 22 novembre 2024
Les cadors / Il est 8h08 le 22 novembre 2024

L'absurdité de l'actualité se révèle chaque semaine dans le contenu d'un hebdo auquel je suis abonné. Un panorama du monde nous est donné à lire, avec analyses, focus et recul nécessaire. Le vertige me prend de voir la planète comme une cour de récréation géante, avec les mêmes préoccupations, de rapport de domination sur une portion de la cour de récré, me rappelant avec effarement que ma vie d'enfant, puis de collégien était rythmée par les mêmes réflexes de défense, d'attaque, de ne pas céder un pouce de territoire. Le petit d'homme apprend très tôt, à travers ses jeux, à marquer les limites au delà desquelles son voisin risque un coup de griffe. J'exagère à peine.

Dans la vie d'adulte, il semblerait que l'individu de pouvoir, femme ou homme, défend son pré carré, ne renie rien, ne peut ni ne veut perdre la face, comme une affirmation nécessaire à son accomplissement, un être non fini et qui le sait.

Un Poutine, un Trump, un Netanyahou donnent l'image de cadors roulant des mécaniques dans leur quartier, jouant avec les egos des sbires à leur solde, vantant l'un, dénigrant l'autre, pour mieux asseoir leur domination. Dans West Side Story, les gangs rivaux se toisent, s'invectivent, s'évitent, reculent, avancent, peu sûrs d'eux quant à leur vraie force, à l'épreuve du combat. Les conflits latents à l'échelle mondiale sont testés localement, comme autant de crash tests.

"Retenez-moi où je fais un malheur", le message du clown coréen avec ses soldats de plomb est pitoyable, clown d'un opéra-bouffe, marionnette aux mains d'un paranoïaque.

La CPI menace le premier ministre israélien, qui crie à l'antisémitisme, avec le choeur des occidentaux en fond sonore. A trop brandir l'étendard du martyr, celui-ci ne sera bientôt plus d'un tissu en lambeaux.

Qui peut ignorer les bombardements quotidiens, les massacres systématiques à Gaza, dont la presse ne fait même plus l'écho tant l'ampleur de ceux-ci dépassent l'entendement ? Seule une conscience aigüe de l'autre permet de vaincre l'indifférence du quidam, en battant le pavé, semaine après semaine, bravant le froid.

La banalisation de l'horreur éteint l'indignation du plus grand nombre, dont les soucis de chaque jour suffisent à éteindre toute empathie.

Je vis hier un film spectaculaire, Gladiator 2, aux scènes de bataille très impressionnantes, après lesquelles le général romain responsable du massacre ne put s'empêcher de convenir d'une lassitude face aux mères pleurant leurs fils, où qu'elles soient.

Avons-nous un quelconque général las de tant de sang versé ?

Le gradé de l'Empire était sur le champ de bataille, ce qui n'est pas le cas de ceux d'aujourd'hui, confinés dans leurs salles de commande, bunkers sécurisés.

La lâcheté est aussi une donnée récurrente dans l'art de la guerre, qui finit, dans les fictions, par se retourner contre celles et ceux qui se cachent.

Hitler dans son bunker...

La bande-son du jour est un rappel... Quant aux images, Belle-Ile en mer.

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