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Excès / Il est 9h22 le 31 janvier 2025

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Excès / Il est 9h22 le 31 janvier 2025
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Excès / Il est 9h22 le 31 janvier 2025

Après quelques jours de fiction, un simple regard par ma fenêtre me donne une furieuse envie de m'y replonger. Un chantier sans fin entre boue, bitume, engins en tous genres jalonnent notre quotidien. Aucune explication particulière, ni délais sur ces trous à répétition dans une chaussée défoncée, ces étangs au milieu d'un parking aux allures de terrain vague. Tel est la vision du matin quand je me lève.

Allez, on passe à autre chose, à quoi au juste ?

Je ne sais pas, Marianne Faithfull nous a quitté, que beaucoup de connaissent pas, chanteuse, égérie du rock anglais, excès en tous genres, mais on s'en fiche un peu des excès,, moi en tout cas. je ne donne pas de leçon. Je n'en vois que très peu dans un milieu musical bien lisse, ou alors, bien encadré. Ca y est, c'est dit.

L'actualité laisse entrevoir quelques lambeaux d'espoir de paix puis, une nouvelle guerre, en Afrique de l'est, sur fond de minirai à haute valeur ajoutée. Qui paie les armes de ces rebelles du "M23"? qui annexe purement et simplement une province du Congo, pays trop grand, ingouvernable. Le Rwanda est pointé du doigt, client facile d'une revanche génocidaire à laquelle personne ne croit vraiment. Y aurait-il des Russes ou des Chinois dans le coin ? Les Français quittent l'Afrique, les Anglais n'y sont plus et les Américains s'en fichent.

Qui ira passer ses vacances dans les collines où les derniers Gorilles à dos argenté tentent de survivre  ? Des agences proposent des treks dans ces montagnes luxuriantes.

Le must du must en termes d'aventures où l'adrénaline coule à flots.

A quand le tourisme guerrier ? d'y aller voir, à quoi ressemble un vrai champ de ruines, l'odeur de la mort omniprésente, les chiens errants, les enfants soldats...

C'est le spectacle du monde...

Les quatre dames reprendront du service d'ici peu, sur une aventure au long cours.

C'est tout pour aujourd'hui.

Banksy, réveille-toi .

 

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Incertains / Il est 8h34 le 30 janvier 2025

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Incertains / Il est 8h34 le 30 janvier 2025
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Incertains / Il est 8h34 le 30 janvier 2025

Au cours des derniers jours, j'ai écrit une histoire courte, parabole autour de quatre dames fictives inspirées plus ou moins de personnes que je connais ou que j'ai connues. Ce conte s'arrête là, avec une question :

Nos bienfaiteurs vont-ils intervenir ou non ?

Non, ils n'interviendront pas car ils n'existent pas. Le sort de l'humanité n'est pas entre les mains d'entités de fiction ou de puissances autres tels que Dieu ou autre élucubration d'esprit simple ou maladif. Les femmes et les hommes sont seul(e)s avec leur conscience, leurs envies, leurs morales à géométrie variable et leur force, ah, leur force brute, l'alpha et l'oméga de l'évolution de l'homo sapiens, on se demande parfois l'origine de "sapiens", qui pense, on se demande quand le bipède a trouvé le temps et l'énergie de penser, trop occupé à taper sur son voisin pour montrer qu'il est le plus costaud.

Le résumé est ainsi, démarre dans la cour de récréation ou le terrain vague, faute de mieux, la femelle regarde les mâles s'écharper, choisit le bellâtre, par souci de protection, ou le faible, par souci de protéger, une femme, une soeur ou une mère.

Là aussi commence l'humanité, la naissance du monde, non, la naissance de l'être humain, le monde est autre, multiple, infini. Courbet simplifia le propos, choqua les bonnes âmes, qu'importe, il interrogea. Le tableau est au Musée d'Orsay, légérement en retrait, curieusement occulté.

Les oeuvres guerrières sanglantes, les souffrances des pseudos martyrs chrétiens étalent des chairs et des visages qui n'inspirent que...

Qu'inspirent ces tableaux ?

Un devoir de respect envers ces créarures qui "auraient "souffert pour nous, le devoir de continuer à courber l'échine face au fatalisme d'une vie vouée au labeur, de visionner chaque jour le creusement de notre tombe collective par une armée d'esclaves serviles (nous), sous les ordres de, comment les nommer, des "meilleurs" d'entre nous.

Le tableau de Courbet orne une des salles du vaisseau en orbite géostationnaire, face à lui le "Tres de Majo" de Francisco Goya.

Je lis la perplexité, ou l'indifférence.

Nos voyageurs ont laissé les quatre dames dans cette pièce où, j'oubliais, un pan des Nymphéas de Monet fait face au "Guernica" de Picasso. Les âmes errent d'un tableau l'autre, les aliens ont rencontré l'incertitude, il est urgent de ne rien tenter, le pire arrive toujours à l'heure.

Bonne journée

 

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Versatil / Il est 10h18 le 29 janvier 2025

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Versatil / Il est 10h18 le 29 janvier 2025

Sous une épaisse couche de glace, le dome apparaît, forme bombée que l'on pourrait confondre avec un relief géologique, fréquent dans ces contrées. L'océan est quelque part, le trait de côte n'existe que sur certaines cartes marines, secret défense en ces lieux peu fréquentés. Qui viendrait se perdre sur la côte nord-ouest du Groenland, morceaux de planète que se disputaient il y a peu des puissances en mal de rotomontades. En ce mois de Janvier 2026, aucun accès n'est possible par voie maritime, et les voies terrestres sont masquées ce matin-là par l'obscurité de la nuit polaire. Non loin, une excroissance non géologique trahit la présence passée ou actuelle d'une humanité téméraire. La température est descendue sous les moins cinquante, aucune amélioration n'est attendue avant plusieurs semaines, l'anticyclone stationne paisiblement, les masses d'air se prélassent sous ces latitudes. Un ronronnement diffus émane du paralépipède, cent mètres de long, cinquante de large et ving de haut, hangar qui a trahit sa présence par sa teinte noirâtre apparaissant dans ses angles, là où la neige ne tient pas. Une porte s'ouvre, un homme sort sous des allures d'astronaute. Il a en main une paire de jumelles de taille respectable, balaie l'horizon d'un geste panoramique, contourne le bâtiment, effectue le même geste, puis rentre se mettre à l'abri.

La paranoïa s'est amplifiée chez les dirigeants des grandes puissances. Par un curieux retournement de situation constatée par les Voyageurs, l'opération dite des "quatre dames" a eu l'effet escompté, néanmoins d'une portée limitée. Après la prestation remarquée de Sylphide sous le dôme, les résolutions prises lors de ce sommet allèrent à l'encontre de tout ce qui avait construit la géopolitique des décennies précédentes. Dans la mesure des pouvoirs présents ce jour-là, les antagonismes disparurent, les conflits furent clos en quelques tours de tables, des crédits jusqu'alors réservés à l'achat de système d'armement furent réattribuées à des programmes de reboisement, de redistribution des terres, l'ensemble obéissant à une vaste opération d'humanisme appliqué.

Las, six mois plus tard, sous le même dôme, la panique régnait. Les nanos n'oeuvraient plus, et le naturel revenait à grand galop, au beau milieu de grands sentiments, le réel avait remis ses gros sabots et les mêmes acteurs reniaient leurs engagements. Dans les nouvelles dispositions, de gros travaux d'aménagement avaient démarré, et des millions de gens remplis d'espoir travaillaient d'arrache-pied à un nouvel espoir.

Les Voyageurs avaient négligé un détail : la versatilité de l'être humain est inscrit dans le génome. La modification de celui-ci par nos amis venus d'ailleurs avait eu comme conséquence l'exacerbation de ce trait de caractère, à un degré jamais atteint jusqu'alors. La grande utopie née six mois plus tôt avait entraîné dans son sillage le pendant négatif, la face cachée. Le bien et le mal n'appartiennent pas au monde interstellaire, ils constituent notre socle, dans tout acte, tout jugement, se niche son antithèse.

Les nanos n'ont pas de face cachée, ils sont monobloc, s'ils sont rejetés par un système, c'est ce dernier qui reprend la main, à la puissance dix.

Sous le dôme polaire, les esprits s'échauffent et du consensus universel peut naître le conflit généralisé...

Les quatre dames sont à présent en orbite géostationnaire, revenues de leur mission.

Les Voyageurs s'interrogent.

Doivent-ils intervenir directement et mettre un terme à cette gabegie ? Ils en ont les moyens, en ont-ils la volonté ?

La suite demain ...

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Il n'a jamais été trop tard de LOLA LAFON aux Ed Stock / Il est 8h00 le 28 janvier 2025

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Avis paru dans BABELIO

Je serai plus attentif la prochaine fois. J'apprécie l'écriture, le ton et la personnalité de Lola Lafon mais les notes et appréciations sur l'actualité de 2023 et 2024, si elles sont globalement judicieuses, n'ajoutent rien à la littérature en général. Je lis la presse chaque jour, les chroniques, billets et reportages de plusieurs supports, pas "Libération", désolé mais il aurait été plus correct de préciser la nature de ce livre.
Le ton et le positionnement de l'autrice n'étonneront personne, je suis en accord avec son ressenti, ses analyses, son recul nécessaire à l'égard du robinet ininterrompu de nouvelles traumatisantes dont on peine à émerger. Et puis, à quoi bon ?
Allumer sa radio le matin, les faits d'abord, le point de vue de l'analyste maison, et les interventions de doctes spécialistes adoubés par des acteurs ou victimes des horreurs précédemment citées.
Le glissement du mouvement METOO vers des règlements de compte nauséeux, le clivage homme-femme, justifiable pour certaines, inaudibles pour d'autres (dont moi). Je ne suis pas, en effet, responsable des méfaits et de la malséance de la gent masculine. Je réfléchis à mon éducation, à mon comportement vis à vis des femmes, comme je l'ai fait, bien avant ce mouvement, me suis confronté à des revendicatrices légitimes des années 70, très pugnaces je peux vous l'assurer, et je trouve pour ma part le ton de certaines dames aujourd'hui assez détestable, comme si elles étaient les premières à s'être battues pour affirmer leur existence en tant qu'être pensant. J'ai un souci générationnel sans doute mais bien sûr, nous savions, dans ce village où j'ai grandi, qu'untel battait sa femme, qu'elle n'aurait pas la retraite méritée eu égard au travail qu'elle fournissait. Les structures sociales n'étaient pas à la hauteur, sans aucun doute. Je voyait le décalage entre mes copines de fac et ces femmes que je voyais le week-end en rentrant dans ma campagne, un peu comme aujourd'hui, quand je lis une bien pensance féministe de gens lettrés et une réalité sociale nettement moins évoluée, ainsi que les nouvelles de plus en plus lointaines des fantômes afghanes. Les époques changent, les décalages n'en sont pas moins criants.
J'ai lu Libé pendant longtemps, je suis passé à autre chose mais vous écrivez fort bien, tout ceci est fort bien tourné.

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Pretty woman / Il est 11h48 le 27 janvier 2025

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Pretty woman / Il est 11h48 le 27 janvier 2025
Pretty woman / Il est 11h48 le 27 janvier 2025
Pretty woman / Il est 11h48 le 27 janvier 2025
Pretty woman / Il est 11h48 le 27 janvier 2025
Pretty woman / Il est 11h48 le 27 janvier 2025
Pretty woman / Il est 11h48 le 27 janvier 2025
Pretty woman / Il est 11h48 le 27 janvier 2025
Pretty woman / Il est 11h48 le 27 janvier 2025

Le nez en l'air, torticolis assuré, Clarisse arpente Manhattan. Elle est déjà venue en des circonstances plus familiales. Une journée complète avant de rentrer dans le patio de la Trump tower, emblème du mauvais goût. Elle sera accompagnée par un compatriote installé de longue date, avec qui elle a rendez-vous devant la cathédrale. En le saluant, elle croit reconnaître un acteur célèbre en son temps, mais c'est une erreur, la mémoire établit des raccourcis, l'acteur a disparu des radars, mais décidément.. Il a décliné son identité, nom inconnu, mais le sourire en coin, la mèche rebelle, l'élégance discrète du quinquagénaire, il a en charge le filtrage des entrées dans l'appartement démésuré et clinquant, visites autorisées sur demande, enquête et prise en charge. Le régisseur (intitulé du poste) est le guide. La surface imposante, plus de 3000 mètres carrés, autorise deux visites simultanées mais ce jour-là ils sont seuls. La vue époustouflante sur la ville, triplex donnant sur Central Park donn ele tournis. La mission de Clarisse est une fois de plus appremment très simple. Elle a changé de livret numérique, les nanos contenus dans son poudrier sont autonomes, ayant en mémoire la topographie des lieux, mille fois photographiés, à chaque pièce est attribué une finalité intrusive. La famille Trump passe ici en famille, la tribu inénarrable étale ses égos à longueur de magazine, l'écrin du triplex correspond à l'idée qu'ils se font de la réussite et de l'envie à susciter chez les gens d'en bas. Les nanos programmés ont pour but de générer un contrefeu dans les différents supports médiatiques, télés, réseaux et magazines. Une image du salon surchargé sera saturé de micro-éléments subliminaux qui pénètreront dans les foyers ayant visualisé une telle débauche de luxe ostentatoire. La réaction en chaîne n'est pas encore totalement conceptualisée chez les voyageurs mais l'espoir d'un retour...fort négatif est envisagé, avec un coup de pouce supplémentaire.

La dernière promenade de Clarisse l'emmène en Floride, dans un temple pharaonique, aussi pu discret que son personnage. Y entrer est plus délicat, hors du protocole et des vistes officielles . L'alchimie du premier contact sur le perron de la maison Blanche a opéré, le régisseur de la cinquième avenue a établi un carton d'invitation pour une soirée festive à Mar El Lago, dans deux jours, du beau linge, peu de stars hollywoodiennes, mais quelques magnats du numérique, de l'industrie pétroilère et quelques cyniques en devenir.

Clarisse jouera de son charme européen, continuant de semer les graines invisibles d'une révolution silencieuse, dans l'attente d'une implosion pernicieuse.

Elle a reconnu le bellâtre new-yorkais, qui sera son chaperon.

La suite promet un rebondissement inattendu.

Bonne journée

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Boucher de JOYCE CAROL OATES aux Ed Philippe Rey

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Avis paru dans BABELI

J'ai laissé reposer les contusions émotionnelles, les visions sanguinolentes et les souffrances indicibles contenues dans ce roman. Nous savons toutes et tous que cette auteure prolifique ne fait pas dans le roman à la guimauve trop sucrée. Elle est plus que jamais dans la recherche de ce qui rend l'être humain admirable dans sa capacité à surmonter les épreuves et d'un autre côté dans ce qui le rend si abject ou ignoble par un sadisme socialement justifié. le personnage du médecin, figure centrale, concentre à lui seul, tout ce que l'on peut rejeter, voire éprouver une tentation criminelle, tombant dans le piège tendu du manque de commisération, je n'ose dire de compassion, vis à vis d'un homme dont le déterminisme initial ne peut justifier les actes qui suivront. Les écrits fictionnels s'inspirent de faits réels, de rapports détaillés d'une obstétrique préhistorique, d'une médecine engluée dans des représentations de la femme dont l'Eglise, une fois de plus, fait son miel, justifiant un ostracisme monstrueux de veulerie. Quand nous retrouvons des témoignages plus récents, à l'aune de ce que nous lisons ici, personne ne peut nier le rôle immonde de l'homme d'église, quelque soit sa chapelle. La descente aux enfers à laquelle nous assistons au fil des pages, les infractions au code moral le plus élémentaire, s'arrogeant le droit de s'auto-justifier, comme mentor factice d'une médecine dont le rôle social majeur est de justifier la domination d'une classe de privilégiés sur une grande masse de pauvres exploités jusqu'à la déchéance absolue. Des êtres humains, ça ? se dit le monstre après les avoir charcuté, expérimentant de vagues compétences. le titre n'a nul besoin de qualificatif.
Au fil des pages, une autre présence s'immisce, celle de Mengele et de ses assistants, un siècle plus tard, à la justification toute aussi valable à leurs propres yeux.
La simillitude est d'autant plus troublante qu'au 19ème siècle, l'on se débarrassait d'êtres non conformes, de ces femmes refusant de jouer les potiches tout juste bonne à enfanter. Mengele jugeait les Juifs comme des sous-hommes, le médecin américain ici décrit ces femmes comme des "folles", en accord avec ses collègues. Un frisson nous parcourt l'échine si l'on imagine un formatage de ce type, aujourd'hui, avec des techniques autrement plus sophistiquées, invisibles et socialement acceptées. le génôme humain est complet, il ne reste plus qu'à y introduire quelques perfectionnements...
Ce livre n'est pas simple à lire, je le dis, il a le mérite de projeter dans toute son horreur ce que l'être humain est capable d'infliger à son prochain. Pour lecteur et lectrice avertis.

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Vase clos / Il est 9h45 le 26 janvier 2025

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Vase clos / Il est 9h45 le 26 janvier 2025
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Vase clos / Il est 9h45 le 26 janvier 2025
Vase clos / Il est 9h45 le 26 janvier 2025

Mylène est en terrain connu, elle ne quitte pas son pays. Elle bascule simplement d'une banlieue comme il en, existe tant, vers un quartier comme il en existe partout, un par pays souverain, là où les services de sécurité remplacent les passants, là ou les barrières métalliques orientent le flux des curieux. Seuls les autorisé(e)s voient Sésame s'agiter, miracle de la physique et les obstacles se lever. Mylène voit le bon samaritain lui faire un signe sans ambiguité, s'imaginant on ne sait quelle faveur. Il est 10 heures, horaire matinal, l'entrée de service ouvre habituellement vers 22 heures, ferme puis s'entrouve à l'aube. Le milieu de mâtinée est réservé au ménage intérieur. Mylène comprend en effet qu'elle débarque dans un club après les agapes, un individu peu vêtu s'avance vers elle, le pas hésitant.

- Vous êtes Mylène ? Je m'excuse, mes invités viennent de partir, le désordre. Vous prendrez bien un café, moi, j'en ai besoin.

Le livret se trouve dans son sac à main, ornement sans fioriture, banal. Si elle s'écoutait, elle pourrait repartir de suite, l'algorithme baladeur prend l'air, ses copains le suivent, près de la machine à café, se délectent de l'ADN accessible. Celui-ci est une proie qui s'offre, il n'en sera que plus efficace, au cas où les autres ...

Il n'en est rien, Mylène est connectée, elle sait : Clarisse est passée, Esther a franchi la muraille de Chine, il reste à compléter le tableau dans les prochains jours , le week-end prochain inaugure un nouveau cénacle mondial, avec les mêmes, loin de Davos, plus sélectif.

Sylphide est en orbite géostationnaire avec les Voyageurs, elle attend sa téléportation, le timing est la clé. Le lieu n'est connu de personne, les débats seront retransmis en vase clos, les interviews en visio, avec un faux-direct, prévenant toute fausse note. Sylphide est la maîtresse de cérémonie, entorse au protocole sécuritaire, une fantaisie du maître du monde auro-proclamé. L'anonyme animatrice est inconnue du milieu médiatique comme du monde artistique. L'algorithme a oeuvré dans la mémoire du bateleur, persuadé de son bon choix et de ses prouesses ( virtuelles) auprès de la créature. 

Les Voyageurs ont préparé ce show jusque dans les moindres détails, de ceux qui ne peuvent provoquer la moindre susceptibilité, un consensus savamment distillé.  Syllphide entre en scène, sa robe moulante et de bon goût est cousue à même le corps, scintillante sous les projecteurs, myriade de nano- particules pour saluer l'entrée des sommités. L'instant est minuté, chacun a sa place, personne ne déroge à la photo de groupe, dernière pierre de l'édifice. La cerise sur le gâteau est la présence des gourous high-techs, c'est le plus tant espéré. La table circulaire est en place. Sylphide salue un à un tous les proptagonistes et s'éclipse, son travail est terminé. La salle est saturée de nano-robots aux multiples fonctionnalités, tous reliés au vaisseau en orbite géostationnaire.

La fête peut commencer.

Sylphide s'isole dans une pièce vide, puis disparaït.

 

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Trop simple / Il est 8h58 le 25 janvier 2025

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Trop simple / Il est 8h58 le 25 janvier 2025
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Trop simple / Il est 8h58 le 25 janvier 2025
Trop simple / Il est 8h58 le 25 janvier 2025

Les dictateurs manquant d'imagination, c'est connu, ils comblent un désert créatif par l'obsession du secret, le frisson de la chose cachée provoque la poussée d'adrénaline, confusion fâcheuse avec le génie de la fulgurance artistique. Les sonnets et poèmes du troisième siècle avant J-C appartiennent à l'empereur rouge, Esther a devant elle un être dénué de toute empathie, propre de l'homme aux pleins pouvoirs, il est à sa merci, ils sont seuls dans un pudong reconstitué, teinte rouge carmin des anciens seigneurs et marchands, elle est une femme, sur ses gardes. Le Maître la salue, parle un anglais dont les syllabes détachées permettent une compréhension toute phonétique. L'instant est décisif. Il a entre les mains le livret, elle a extrait la brochure numérisée, la feuillette nonchalamment. Il lui demande ce que c'est, elle cherche son vocabulaire mandarin répond-elle afin de mieux saisir le moment privilégié qu'elle partage avec un des maîtres du monde. Elle ose l'emphase, lui se rengorge, elle enchaîne quelques mots, formules maladroites de politesse et de flagornerie tout en glissant une remarque sur l'unique et prodigieux texte détenu par des mains expertes. Il sourit diplomatiquement. Elle pose la question sur l'origine de cette passion pour les textes anciens de la part d'un homme plongé dans un présent omnipotent, tourné vers un avenir qu'elle souhaite prometteur.

Il fixe la dame occidentale, laisse quelques instants de silence, puis répond en mandarin, lentement, que le présent n'est qu'un instant hérité du passé, marche-pieds du futur. Le texte ici présent est un condensé de l'instant que nous vivons, la rencontre porteuse de mystères.

Pourquoi êtes-vous là ?

Quelle est la force qui vous a porté jusqu'à cet endroit, un des lieux les plus secrets sur cette terre ?

Esther ne sait que répondre, il continue son monologue :

Vous seriez épouvantée si je vous en racontais l'usage au fil des siècles. Je m'arrête là, je vois votre malaise. Nous allons prendre congé, je vous souhaite un séjour fructueux, merci encore. Je vous ferai savoir si notre conversation aura une suite.

Il se lève, Esther suit le mouvement. Une porte s'ouvre, il se penche imperceptiblement vers elle puis disparaît.

Un homme au sourire affable lui montre d'un geste l'autre sortie, elle a remisé son livre dans sa poche, sort de la pièce et remonte le couloir accèdant au véhicule.

L'entrevue a duré moins d'une demi-heure.

Les algorithmes ont franchi les barrières du temps. La mission est remplie.

Ses hôtes lui ont préparé une visite guidée, après un passage à l'hôtel.

Esther ne laisse rien paraître, reste stoïque.

Une douche réparatrice, thérapie basique, seul relachement possible...

Elle regarde par la baie vitrée la brume empoisonnée qui enveloppe la mégalopole. Elle frissonne, ce pays n'est pas fait pour elle, elle revoit le pasible cheminement du fleuve et les façades dorées sous le soleil de sa ville natale, hâte de rentrer, quelques emplettes et le voyage de retour sera là pour la délivrer de ce poids dont elle ne sait s'il portera ses fruits. Trop simple, trop...facile.

A demain pour la suite

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La mallette / Il est 12h49 le 24 janvier 2025

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La mallette / Il est 12h49 le 24 janvier 2025
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La mallette / Il est 12h49 le 24 janvier 2025

Le vol pour Beijing est à l'heure, un direct départ 13 heures, arrivée le ledemain vers 8 heures du matin heure locale. Esther possède le même objet que Clarisse, adapté aux idéogrammes. Elle ne sait comment mais elle lit le mandarin, le nécessaire pour parcourir la presse locale. Elle est en mission, doit prendre connaissance des procédures. Un clignotant s'allume dans son esprit, signe annonciateur d'un mode "panique". Installée confortablement en classe affaires, elle parcourt les premières pages du bréviaire multilingue. Plusieurs versions sont disponibles, Français,Anglais et Mandarin. Les algorithmes sont multiverses, fonctions identiques adaptables à la cible. Les barrières sécuritaires chinoises sont polymorphes, ont envisagé toute forme d'intrusion, leur seule faiblesse réside dans l'impossibilité de parer à une attaque multizone de langage. La nécessaire bipolarité liée à deux formes de signes complique la tâche des crypteurs chinois. Les Voyageurs qui ont conçu l'immiscion ont relevé un degré de sophistication dont ils ne croyaient pas les humains capables. En remontant la temporalité de cette zone terrestre, ils ont découvert une constance dans le langage, cumul de signes de plus en plus sophistiqués correspondant à un raffinement conceptuel n'existant nulle part ailleurs sur cette planète.

Esther bénéficie du privilège quasi mystique de s'approcher du maître de l'Empire du milieu, la démarche consistant à obtenir une audience privée dont la teneur ne serait autre qu'un cadeau lié aux premières amours du leader chinois, à savoir la poésie classique. Le Shijing est un recueil de textes et chants, compilé par Confucius lui-même. Nulle trace des originaux n'existe, la tradition orale a permis sa transmission et la première transcription est postérieure de plusieurs siècles sauf...

Les voyageurs de l'Autre monde ont créé de toutes pièces, matériaux vieillis artificiellement, support datant du troisième siècle avant J-C., papyrus dont le paraphe final en chinois ancien atteste que le philosophe Confucius a participé au choix, avec ses disciples, de textes poétiques.

L'original est en possession d'Esther, un artefact pour le moins osé. Le rendez-vous a été pris plusieurs mois auparavant, dans le temps interstellaire, les multiples renseignements pris par les services de contre-espionnage ayant été soigneusement recoupés, l'emploi du temps d'Esther méticuleusement rempli, le tout s'accompagnant d'un sosie holographique à signature thermique. Esther, au cours de ce processus, était absente, comme nous l'avons compris.

Le nouveau grand timonier ne pouvait refuser l'entrevue, hors protocole et hors circuit diplomatique. Les goûts personnels sont un secret d'état et ne sont connus de...personne, sauf d'un journaliste américain, ex-correspondant à Shanghaï, qui fut contacté, en amont par les voyageurs, ensuite par les services secrets chinois. C'est le seul intervenant extérieur sur lequel une confiance puisse être établie. Esther ne fait que transmettre le précieux texte. Elle a pris connaissance de manière subconsciente d'une histoire succincte de la Chine, de sa grandeur supposée. Le livre aux algorithmes nano-transmetteurs sera dans une poche cousue, invisible. L'ADN du leader fut difficile à récupérer, le correspondant américain avait eu des entrevues privées, avec échange de revues et d'objets anodins sur lesquels il ne fut pas diffcile de glaner quelques éléments.

L'avion atterrit à l'heure prévue. Esther franchit les controles aisément, la prise en charge s'effectue rapidement, en mode VIP, personne ne s'interroge.

Dans la limousine, les amabilités fusent, surjouées mais le plaisir d'un tel accueil ne se refuse pas, même factice. Le véhicule passe devant la Cité interdite, bifurque dans une ruelle quasi invisible, un bosquet près du parc s'entrouve, laisse passer la voiture qui s'immobilise. Celle-ci descend via un ascenseur invisble de l'extérieur. Elle reprend mouvement en sous-sol. 

Esther en déduit qu'ils sont sous la Cité. Sa valise reste dans le coffre. Elle récupère une mallette.

La suite sera pour demain.

Bonne journée

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Le livre / Il est 8h54 le 23 janvier 2025

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Le livre / Il est 8h54 le 23 janvier 2025

La magie du livre opère, les voyageurs avaient observé ce phénomène depuis longtemps. Un Terrien de base passait son chemein quand il croisait l'étal d'un marchand ambulant de papiers imprimés, il ne savait pas lire, déchiffrer tous ces signes mystérieux couchés sur le papier, matériau qui ne pouvait servir, pour ces êtres rustres, qu'à de basses besognes. Par extension, le voyageur chargé de cet aspect de la vie terrestre, s'aperçu que les vols par effraction dans ces commerces étaient nuls, pratiquement inexistants. Des boîtes d'accès gratuit proliféraient sur le domaine public sans que cela suscitat le moindre larcin, ou un simple mouvement de curiosité. Cet objet était décidément l'idéal cheval de Troie dont nos protecteurs avaient besoin. La technologie d'outre-galaxie digéra les données, forme, matière, format et accessoirement contenu, le plus commun serait une suite de lettres, noir sur blanc, pas d'images. La suite serait techniquement impossible à expliquer.

Clarisse atterrit à l'heure du déjeuner. Un émissaire des voyageurs l'attend, l'accompagne jusqu'à son hôtel. L'idée est simple, lui dit-il.

" Les visites à la Maison Blanche sont encore interdites aux étrangers, je vous donne ce passeport américain, dûment enregistré. La visite est à 15h30, avec d'autres citoyens. Le nouvel élu entre de son palais floridien vers 16 heures, il tient à ce que tous ses déplacements soient filmés. Voici, une carte de presse, une caméra miniature, modèle CNN, autorisée, vous serez aux premières loges, dans les effluves de l'eau de toilette du monsieur. Dans l'attente de son arrivée, pendant la visite publique, le livre que vous aurez en main, d'un air détaché, sera un guide des lieux, les codes inscrits sur ces feuilles sont volatils et contiennent une substance nanographiée, imperceptible, autonome, qui reconnaîtra instantanément l'ADN de l'homme qui nous intéresse. Ouvrez ce livre au passage du président, tout en filmant ses mimiques habituelles, la diffusion cutanée sera sans douleur pour lui, invisibles et intraçables. Pas plus d'explication pour le moment. Vous reprenez votre place dans la visite et ressortez avec la foule de bons et loyaux sujets. Des questions ? "

Clarisse :

- Et ensuite ? s'enquiert-elle sur un ton neutre, sentant une présence anxiogène s'immiscer en elle.

- Nous nous retrouvons à New-York, Cinquième avenue, sur le parvis de la cathédrale Saint-Patrick, après-demain, vers 11 heures. Faites un peu de tourisme et ne vous inquiétez pas, je vous sens fébrile, nous sommes ici incognito, la suite dépassera la légère anxiété qui vous habite. A bientôt.

L'homme quitte Clarisse à la porte d'entrée des visites au public de la Maison-Blanche, s'éloignant d'un pas tranquille, sourire aux lèvres et casquette en tweed d'une élégance toute britannique. Clarisse remarqua ce détail, souvenir enfoui refaisant surface.

Elle entre dans l'enceinte, portique de sécurité, fouille au corps, scan du passeport , le livre dans le bac franchit le tunnel. Elle est dans le sein des saints. Un haut-parleur annonce l'arrivée imminente de l'hôte, le bruit d'un hélicopère en atteste. Clarisse quitte le groupe, arbore la carte presse, demande où se trouve le point presse, prétextant son inexpérience de jeune journaliste. Elle y est, les confrères se bousculent.

Un balcon surplombe la pelouse où s'est posé l'engin, une porte s'ouvre, l'escalier télecopique en sort, et il est là, crinère blonde au vent. Les pales s'arrêtent. Il sort, foule la pelouse et se dirige vers l'aéropage qui trépigne.

Clarisse s'est faufilée, livre en main, caméra dans l'autre, le regard torve du président la fixe un instant, une jolie femme en tailleur dénote, elle sourit malgré elle, ouvre le livre, tel un carnet de notes. Il s'arrête pour s'adresser à la presse, un impromptu, les services de sécurité se crispent, un bon mot et le maître des lieux disparaît dans les locaux.

Elle poursuit la visite, quitte le bâtiment et rentre à l'hôtel.

Une journée de libre, elle le croit, nous verrons demain.

Bonne journée

 

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