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Ecouter les sirènes de FABRICE MELQUIOT aux Ed Actes Sud

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Ecouter les sirènes de FABRICE MELQUIOT aux Ed Actes Sud
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Ecouter les sirènes de FABRICE MELQUIOT aux Ed Actes Sud
Ecouter les sirènes de FABRICE MELQUIOT aux Ed Actes Sud

Quelques jours après avoir terminé ce roman, je mets mon grain de sel, ou de sucre. J'ai apprécié la lecture, les personnages et le style de ce texte dans lequel les références abondent, musicales, littéraires et géographiques. Le ton fort décontracté, à la mesure des personnages, glisse comme un bonbon, titille les papilles et nous suivons la belle dans sa quête de sens, d'identité pour être plus précis. On le serait à moins, sa naissance chaotique, une mère issue d'un rêve baba-cool, des pères putatifs, incertains, tout cela n'aide pas à se forger une stabilité à toute épreuve. A moins d'être élevée par un homme d'exception, tout amour pour sa pupille, placée sous sa protection depuis sa prime jeunesse.
Beaucoup d'amour dans ce livre dont j'aurais aimé être un des héros, même s'il y a loin de la réalité à la représentation que l'on s'en fait.
Une atmosphère joyeuse baigne dans cet exercice de style écrit par un artiste français, manifestement amoureux de l'Amérique des mythes, loin des vitupérations actuelles de la "big mouth" en exercice.
Voilà, lisez-le et dites-moi, ce fut un conseil de mon libraire.
Merci

Ce matin, un avis repoussé depuis plusieurs jours, livre plaisant qui mérite le détour.

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En douceur / Il est 8h35 le 25 mars 2025

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En douceur / Il est 8h35 le 25 mars 2025
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En douceur / Il est 8h35 le 25 mars 2025
En douceur / Il est 8h35 le 25 mars 2025
En douceur / Il est 8h35 le 25 mars 2025
En douceur / Il est 8h35 le 25 mars 2025
En douceur / Il est 8h35 le 25 mars 2025
En douceur / Il est 8h35 le 25 mars 2025

Peu à dire ce matin.

La bande-son date de 1979, dans la version extraite du film d'Alan Parker, graphisme exceptionnel et prophétique. Les images datent de 2018, voyage entre New-York, Les chutes du Niagara et Philadelphie. Je sais qu'il n'est pas trop tendance de parler des USA en ce moment, déconseillé d'y aller si vous causez sur les réseaux, le fascisme semble en route dans ce pays, le temps (?) que la grande gueule se la fasse fermer par sa propre déconfiture, ses copains et le peuple américain. En attendant, la démolition continue. Certains joueront les indifférents, je leur conseille de se poser la question de savoir quelle serait leur réaction si nous avions une blonde à l'Elysée, comme à Rome. J'exagère ?

Il me semble que ça en prend le chemin, en douceur, avec l'aide d'une gauche atomisée façon puzzle, une droite qui n'a plus de raisons d'être et un Macron qui laissera des orphelins qui se vendront au plus offrant. Le résumé de la situation ne serait pas complet si je ne rajoutais pas une "gauche" qui durcit le ton, LFI, afin que nous puissions nous compter le moment venu, quand il faudra cesser les ronds de jambe et les compromissions.

L'ennemi est à nos portes.

Bonne journée

En couverture, une peinture de Norman Rockwell.

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Péremption / Il est 8h15 le 24 mars 2025

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Péremption / Il est 8h15 le 24 mars 2025
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Péremption / Il est 8h15 le 24 mars 2025
Péremption / Il est 8h15 le 24 mars 2025
Péremption / Il est 8h15 le 24 mars 2025
Péremption / Il est 8h15 le 24 mars 2025
Péremption / Il est 8h15 le 24 mars 2025
Péremption / Il est 8h15 le 24 mars 2025
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Péremption / Il est 8h15 le 24 mars 2025
Péremption / Il est 8h15 le 24 mars 2025
Péremption / Il est 8h15 le 24 mars 2025

Un lundi de retraité ressemble au mardi sauf heures d'ouvertures de services divers fermés le dimanche, la veille pour le lendemain est un repère de celui qui doit appeler un spécialiste du gros orteil droit, celui qui le fait tant souffrir quand il heurte le pied gauche de la table de la cuisine lors d'un faux mouvement, voulant récupérer une cuillère enduite de confiture qu'il a malencontreusement heurter de son bras gauche, tout en pressant le bouton de la radio, se trompant en une milli-seconde d'inattention...fréquence inaudible.

Quand rien ne va...

Fiction que ce déroulé désagréable du petit matin, le pot de confiture est à sa place, je coupe le pain, la cafetière italienne est sur la plaque, deux minutes plus tard, le grésillement des dernières gouttes du breuvage annonce par son fumet que le bon moment, l'annonce du début du jour, se profile. La radio s'est retrouvée, longueur d'onde ad hoc, un procès pour féminicide s'ouvre, Depardieu comparaît pour...autre chose et pas de Trump ce matin.

Je revois quelques images du film vu au cinéma hier, "Mickey 17", numéros d'acteurs, bestioles presque sympathiques, et l'espèce humaine peu à son avantage une fois de plus. La flagellation n'est pas loin par les temps qui courent. Une SF pleine d'idées, tiré d'un roman dont il fallait oser la transposition, le Coréen qui avait réalisé "Parasite" n'est pas un suiveur, il trace sa voie, sans tabou. La morale est sauve, ils s'aimèrent et eurent...etc.

L'actualité est égale à elle-même, mortifère, judiciaire. Il y eût des manifestations samedi, un conclave régional près de Rennes, le PS fait du ... PS, les courants se reforment, chacun compte ses partisans. Je souris, du déjà-vu en d'autres temps pour un résultat connu d'avance, la social-démocratie fut un succédané qui fonctionnât, dans certains pays, distribuant les dividendes d'une croissance dans un monde stabilisé. Ces gens se trompent d'époque, le ton se durcit, choisir son camp sera plus que jamais nécessaire, l'heure des compromis est dépassée.

Focus sur ma personne : mon expo des antipodes est toujours visible au 6bis rue du Mal Foch à Saint-Brieuc de 9h à 18h jusqu'à vendredi, qu'on se le dise.

La bande-son ainsi que les images nous viennent du Septentrion, loin, si loin, à revoir et à vivre le silence de ces contrées, je pose ma nuque sur la mousse, contemple les étoiles, merci d'avoir vécu ces magiques instants, la vie ne vaut le coup d'être vécu que pour ces fugitives sensations, être soi...

Bonne journée

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Viatique / Il est 7h24 le 23 mars 2025

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Viatique / Il est 7h24 le 23 mars 2025
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Viatique / Il est 7h24 le 23 mars 2025
Viatique / Il est 7h24 le 23 mars 2025
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Viatique / Il est 7h24 le 23 mars 2025
Viatique / Il est 7h24 le 23 mars 2025

Musique en corrélation avec une adaptation dont j'ai vue la fin hier soir, à savoir " Le problème à trois corps " de Liu Ci Xin, huit épisodes de 50 minutes environ. Le premier tome s'achève sur une métaphore que l'on pourrait qualifier de positive dans le déroulé et l'ouverture sur le tome deux, à venir prochainement sur Netflix. L'ensemble de l'oeuvre comporte trois tomes, j'ai hâte de voir la suite, complexe et porteuse de nombreuses questions dans le livre, dont on peut se demander comment les scénaristes ont traduit le foisonnement et la richesse des mondes. Le cinéma d'aujourd'hui a des moyens magiques quand la compétence suit, la finesse de lecture et d'analyse ainsi que le casting, classique jusqu'ici dans le respect de la diversité.

Les vertiges que provoque l'histoire sont à mettre sur le compte d'une résonnance particulière avec la réalité, avec ce que nous montrent chaque jour nos contemporains. Il m'est arrivé, comme à beaucoup d'entre nous, de rêver d'une entité qui mettrait un peu, non d'ordre, mais de justice, d'équité et de respect. Que de mots aujourd'hui bafoués, relégués comme des tares (woke), invraisemblable retournement de valeurs.

Je ne remets pas le couvert, il existe de nombreuses chapelles qui échafaudent des autorités morales, factices chateaux de cartes, aux divinités douteuses, je ne me joins pas à ce sinistre cortège.

Non mais le visionnage de cette adaptation laisse entrevoir dans l'esprit de l'auteur quelques éléments de jugement fort sévères sur notre espèce. Ses origines lui donnent toute légitimité. La construction de son oeuvre, bardée de références, est en soi une projection dans le temps et l'espace qui donne aux évènements de notre époque une portée très relative. L'on pourrait gloser sur un fatalisme possible, sur une impossible rebellion, l'attente de solutions venues d'ailleurs servant de viatique, nourrissant une passivité coupable.

En attendant mieux, je conseille cette série, suite à venir dans les semaines qui viennent.

Les images datent de 2014, voyage en Chine.

Bonne journée

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Réducteur / Il est 8h23 le 22 mars 2025

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Réducteur / Il est 8h23 le 22 mars 2025
Réducteur / Il est 8h23 le 22 mars 2025
Réducteur / Il est 8h23 le 22 mars 2025
Réducteur / Il est 8h23 le 22 mars 2025
Réducteur / Il est 8h23 le 22 mars 2025
Réducteur / Il est 8h23 le 22 mars 2025
Réducteur / Il est 8h23 le 22 mars 2025
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Réducteur / Il est 8h23 le 22 mars 2025
Réducteur / Il est 8h23 le 22 mars 2025
Réducteur / Il est 8h23 le 22 mars 2025
Réducteur / Il est 8h23 le 22 mars 2025

Une jolie chanson pour démarrer le week-end, comme Francis Cabrel sait les tourner.

Images de 2015 prises au Costa Rica, bestioles en tous genres, l'aventure maîtrisée serait l'expression la plus inspirée pour ce périple tropical.

L'actualité aligne les volte-faces dans tous les domaines, difficile de connaître les dessous de prises de décision qui ne nous appartiennent pas. Les cessez le feu au proche-orient comme en Ukraine sont violés de manière totalement imprévisibles, les indignations s'élèvent puis retombent comme un soufflé, les morts s'entassent, les paroles s'envolent, les bombes tombent, les enfants crient, nous avons coupé le son.

Il y a des manfestations en France aujourd'hui contre ce sentiment diffus que nous nous basculons dans le déshonneur en tant qu'espèce. Ce n'est pas formulé comme cela mais le trop-plein des banderoles montre la confusion des esprits, une espèce d'impuissance face à l'inexorable vague d'intolérance, de violences comme seule réponse, et l'impossible accession au bonheur pour une partie de l'humanité.

Manifester contre l'extrême-droite se pratique dans les urnes d'abord. Si la banalisation du vote nationaliste devient la règle, il y a des raisons à cela. Le vieillissement des esprits se traduit par un conservatisme exacerbé, peur panique de tout ce qui n'est pas de sa chapelle, l'inconnu est l'ennemi biologique de celui qui ne peut se défendre, harnaché de certitudes d'un autre âge, le jeune qui bouge dérange, litote entendu.

Bon, inutile de développer plus avant, ce sentiment d'impuissance m'habite de plus en plus, la bêtise se répand, le cancer du ressenti primaire envahit les tuyaux de communication, gavant la masse d'anathèmes et de slogans réducteurs.

Bonne journée

 

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Infini / Il est 8h10 le 21 mars 2025

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Infini / Il est 8h10 le 21 mars 2025
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Infini / Il est 8h10 le 21 mars 2025
Infini / Il est 8h10 le 21 mars 2025
Infini / Il est 8h10 le 21 mars 2025
Infini / Il est 8h10 le 21 mars 2025
Infini / Il est 8h10 le 21 mars 2025
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Infini / Il est 8h10 le 21 mars 2025
Infini / Il est 8h10 le 21 mars 2025
Infini / Il est 8h10 le 21 mars 2025
Infini / Il est 8h10 le 21 mars 2025
Infini / Il est 8h10 le 21 mars 2025
Infini / Il est 8h10 le 21 mars 2025

Images du Sri Lanka en 2012. Les images ne sont pas de moi, pas de droits particuliers, il y a prescription.

La bande-son est celle d'un James Bond, un des meilleurs, du chien, de l'émotion et de l'action, comme on aime.

Expo sur l'Australie en cours, patience dans l'attente du curieux qui passe par là, égaré dans les couloirs d'un bâtiment aux activités multiples. Nous essaierons de trouver mieux la prochaine fois, l'intérêt suscité reste limité aux connaissances.

La satisfaction est là, dans l'échange, quelques personnes chaque jour, questions naïves ou judicieuses, la peur de l'inconnu, l'éloignement, l'hostilité des lieux interrogent. Pourquoi aller si loin ?

En effet, les vraies raisons m'appartiennent, elles n'ont rien de très originales. Le résultat est une évocation des grands espaces, de la solitude appréciée, d'une découverte de soi inattendue.

Le voyage en quelque sorte, l'inconnu en soi se révèle sur des terres inexplorées, que l'on vit comme telles, le premier homme à fouler ce sol brûlé regarde l'horizon, s'y perd et...s'y retrouve.

L'impressionnant silence du soir qui tombe, mes acouphènes s'éclatent, l'ombre d'un kangourou curieux sous un lampadaire incertain. J'avance vers lui, il recule, je suis dans le noir bientôt absolu, la voûte celeste me semble si proche, je traverse la route, je m'éloigne de quelques mètres du ruban asphalté.

Rien, je lève les yeux, l'infini diversité du ciel étoilé me réduit petit à petit à un point dans l'univers, moi, dans mon désert personnel, terre rouge qui m'appartient.

Je suis seul.

Bonne journée

 

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Vaseux / Il est 8h24 le 20 mars 2025

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Vaseux / Il est 8h24 le 20 mars 2025
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Vaseux / Il est 8h24 le 20 mars 2025
Vaseux / Il est 8h24 le 20 mars 2025
Vaseux / Il est 8h24 le 20 mars 2025
Vaseux / Il est 8h24 le 20 mars 2025
Vaseux / Il est 8h24 le 20 mars 2025
Vaseux / Il est 8h24 le 20 mars 2025

Rien à dire aujourd'hui.

Images de 2021 et bande-son universelle, tentative de mise de bonne humeur.

J'allume et j'éteins la radio, litanie analytique masturbatoire et faussement désinvolte. Le ton employé résume assez bien comment nous en sommes arrivé là, cette forme de distance par rapport aux évènements qui dérangent, que l'on noie sous un torrent de mots incompréhensibles ou incompris par la majorité.

Nous sommes de votre côté, compassion et zone de protection...

J'ouvre le Télérama de la semaine à venir, même sensation.

C'est moi qui n'est pas réveillé, vaseux, comme chaque jour qui se répète.

Allez.

Bonne journée

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En retard / Il est 8h45 le 19 mars 2025

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En retard / Il est 8h45 le 19 mars 2025
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En retard / Il est 8h45 le 19 mars 2025
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En retard / Il est 8h45 le 19 mars 2025
En retard / Il est 8h45 le 19 mars 2025
En retard / Il est 8h45 le 19 mars 2025

Chanson de ma jeunesse, merci à Jean-Louis Aubert et ses copains(ines) pour cet hymne hélas toujours et plus que jamais d'actualité.

Deux salopards se téléphonent et se racontent des blagues salaces...

Les images du jour sont fort diverses, pas de fil directeur.

Je suis en retard ce matin.

Bonne journée

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Etouffoir / Il est 8h03 le 18 mars 2025

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Etouffoir / Il est 8h03 le 18 mars 2025
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Etouffoir / Il est 8h03 le 18 mars 2025

Vu hier soir un film "Les graines du figuier sauvage", sorti l'an passé. L'Iran de la révolte suite à la mort de la jeune femme dont le voile était mal ajusté. L'hallucinante cause de cette rebellion définit le degré de décrépitude d'un régime qui ne tient sa population que par la terreur et le matraquage religieux. La vie d'une famille de Téhéran va basculer petit à petit dans une inextricable descente aux enfers, prisonnière de contradictions et de pressions qui traversent toute dictature. Elles ont toutes besoin de personnel aux ordres, achetant la conscience de serviteurs, plus ou moins zélés, à l'échine plus ou moins souple. Les valeurs de l'Islam servent de soubassement à une légitimité de plus en plus insupportable, notamment dans une population jeune, ouverte en partie sur le monde. L'injustice flagrante, les médias aux ordres créent le conflit au sein de la famille, le père doit son confort matériel à une servitude de chaque instant, conflit intérieur qui vole en éclats, laissant la place à une violence toute masculine. La traduction en images de cette désagrégation est lente, entre deux réparties, dans un mélange de coercition et de douceur feinte.

La lenteur même de la démonstration porte en elle l'insupportable étouffoir qui s'installe petit à petit. Le film dure deux heures quarante-cinq, demande un effort d'attention, sachant que l'interprétaion, toute en nuances, est exceptionnelle. Je n'ose imaginer vivre dans un pays tel que celui-là qui, par ailleurs, recèle d'innombrables richesses culturelles liées à une civilisation millénaire. La religion, désolé de me répéter, ne prône que le renoncement et la mort de l'âme.

Je voulais évoquer ce film, pas vu lors de sa sortie en salles.

La bande-son passait par là, et les images aussi, promenade paisible en bord de mer.

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Pupilles / Il est 8h11 le 17 mars 2025

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Pupilles / Il est 8h11 le 17 mars 2025
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Pupilles / Il est 8h11 le 17 mars 2025

Les images sont de 2014, même région qu'hier.

La bande-son correspond à un roman que je lis en ce moment "Ecoutez les sirènes", référence à la chanson de Léonard Cohen. Le livre me plaît, inclassable, dans le quel je retrouve des éléments de l'errance de ces êtres nés au mauvais endroit, au mauvais moment, mais aussi l'éclat d'une vie en perpétuelle mouvement. On en reparle.

L'exposition sur l'Australie démarre aujourd'hui pour une quinzaine. C'est sur les grilles, pas l'idéal mais elle a le mérite d'exister, le partage des images est ce qui motive, les garder pour soi n'a que peu d'intérêt. Très franchement, avec plus de sous, un livre de photos serait une idée que j'aimerais concrétiser. Ne rêvons pas, un ouvrae de photos couleurs, papier ad hoc, reliure et format conséquents, je ne vous parle pas du prix, quant à la vente escomptée, je souris, le marché de l'image souffre d'un trop plein, d'une saturation des pupilles.

S'il n'y avait que les pupilles, le conduit auditif est très encombré également.

Peu de mots aujourd'hui, j'ai un diaporama à mettre en route à 9 heures, je vous laisse.

L'actualité se passera de moi.

Bonne journée

 

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