Rien à dire aujourd'hui.

Images de 2021 et bande-son universelle, tentative de mise de bonne humeur.

J'allume et j'éteins la radio, litanie analytique masturbatoire et faussement désinvolte. Le ton employé résume assez bien comment nous en sommes arrivé là, cette forme de distance par rapport aux évènements qui dérangent, que l'on noie sous un torrent de mots incompréhensibles ou incompris par la majorité.

Nous sommes de votre côté, compassion et zone de protection...

J'ouvre le Télérama de la semaine à venir, même sensation.

C'est moi qui n'est pas réveillé, vaseux, comme chaque jour qui se répète.

Allez.

Bonne journée

Chanson de ma jeunesse, merci à Jean-Louis Aubert et ses copains(ines) pour cet hymne hélas toujours et plus que jamais d'actualité.

Deux salopards se téléphonent et se racontent des blagues salaces...

Les images du jour sont fort diverses, pas de fil directeur.

Je suis en retard ce matin.

Bonne journée

Vu hier soir un film "Les graines du figuier sauvage", sorti l'an passé. L'Iran de la révolte suite à la mort de la jeune femme dont le voile était mal ajusté. L'hallucinante cause de cette rebellion définit le degré de décrépitude d'un régime qui ne tient sa population que par la terreur et le matraquage religieux. La vie d'une famille de Téhéran va basculer petit à petit dans une inextricable descente aux enfers, prisonnière de contradictions et de pressions qui traversent toute dictature. Elles ont toutes besoin de personnel aux ordres, achetant la conscience de serviteurs, plus ou moins zélés, à l'échine plus ou moins souple. Les valeurs de l'Islam servent de soubassement à une légitimité de plus en plus insupportable, notamment dans une population jeune, ouverte en partie sur le monde. L'injustice flagrante, les médias aux ordres créent le conflit au sein de la famille, le père doit son confort matériel à une servitude de chaque instant, conflit intérieur qui vole en éclats, laissant la place à une violence toute masculine. La traduction en images de cette désagrégation est lente, entre deux réparties, dans un mélange de coercition et de douceur feinte.

La lenteur même de la démonstration porte en elle l'insupportable étouffoir qui s'installe petit à petit. Le film dure deux heures quarante-cinq, demande un effort d'attention, sachant que l'interprétaion, toute en nuances, est exceptionnelle. Je n'ose imaginer vivre dans un pays tel que celui-là qui, par ailleurs, recèle d'innombrables richesses culturelles liées à une civilisation millénaire. La religion, désolé de me répéter, ne prône que le renoncement et la mort de l'âme.

Je voulais évoquer ce film, pas vu lors de sa sortie en salles.

La bande-son passait par là, et les images aussi, promenade paisible en bord de mer.

Les images sont de 2014, même région qu'hier.

La bande-son correspond à un roman que je lis en ce moment "Ecoutez les sirènes", référence à la chanson de Léonard Cohen. Le livre me plaît, inclassable, dans le quel je retrouve des éléments de l'errance de ces êtres nés au mauvais endroit, au mauvais moment, mais aussi l'éclat d'une vie en perpétuelle mouvement. On en reparle.

L'exposition sur l'Australie démarre aujourd'hui pour une quinzaine. C'est sur les grilles, pas l'idéal mais elle a le mérite d'exister, le partage des images est ce qui motive, les garder pour soi n'a que peu d'intérêt. Très franchement, avec plus de sous, un livre de photos serait une idée que j'aimerais concrétiser. Ne rêvons pas, un ouvrae de photos couleurs, papier ad hoc, reliure et format conséquents, je ne vous parle pas du prix, quant à la vente escomptée, je souris, le marché de l'image souffre d'un trop plein, d'une saturation des pupilles.

S'il n'y avait que les pupilles, le conduit auditif est très encombré également.

Peu de mots aujourd'hui, j'ai un diaporama à mettre en route à 9 heures, je vous laisse.

L'actualité se passera de moi.

Bonne journée

Les images du jour ont été prises au Rajasthan en 2014, même trajet que notre voyage de Février. Le choix est aléatoire. L'appareil n'est pas le même, l'oeil est le mien. Je remets ces images pour un photographe rencontré là-bas le mois dernier, un clin d'oeil, il se reconnaîtra.

La bande-son est indémodable (pour moi), autre temps, définitivement disparu. Est-ce un bien ? Je ne sais, voyant ce qui remplace la part du rêve par un cauchemar absolu. Un docteur Folamour est aux manettes. Il n'est pas le premier de cet acabit à diriger tout ou partie du monde. Le 20ème siècle nous a gâté en fous dangereux, aucune leçon à tirer manifestement.

Ceci dit, depuis la guerre de Sécession, ce pays n'a pas connu de remise en question fondamentale, quelques modifications légales toutefois mais en interne, pas de guerre civile, pas d'agression sur son sol, mis à part le 11 septembre 2001. Si nous prenons la même période, disons de 1870 à 1990, l'Europe connut d'autres destins, quelques explosions géopolitiques, des guerres et des folies meurtrières qui accouchèrent des découpages d'aujourd'hui. Pourquoi les Etats-Unis seraient-ils miraculeusement épargnées par des remises en question, eux qui prétendent faire la leçon au monde ? Les crispations internes y sont porteuses de germes de fureur, les armes y sont légion avec des visions du monde suffisamment primaires, un manichéisme omniprésent.

Encore un effort, quelques barils d'huile sur le feu du grand guignol " enperruqué " et nous y sommes.

La dystopie en marche ira-t-elle jusqu'à l'affrontement interne ?

J'aime bien ce pays, sa mythologie a bien pris sur moi, images faciles, grands espaces et rêves musicaux. Elle se lézarde, je le sens. Ce serait dommage, un monde illusoire de moins qui m'a transporté loin de chez moi, au sens propre comme en imagination.

Goodbye, America...

Bonne journée

L'épuisement guette si la réactivité est permanente et non raisonnée. Le flux continu de sujets d'indignation est fonction de celle ou de celui qui se hérisse d'un rien ou qui passe son chemin en haussant les épaules, d'un air las, ou qui lève les yeux ou ciel en soupirant.

L'affiche contre l'extrême-droite représentant Hanouna est à cet égard fort maladroite, bien que l'on peut se demander qu'est-ce qui ne l'est pas aux yeux des tribunaux permanents de la morale à géométrie variable qui peuplent les rangs de la gauche bien-pensante, celle qui nous a apporté le sieur Macron, ex-banquier d'affaires, je veux parler de ces sociaux-démocrates, habitués des compromis, culture politique brouillant les pistes, dont on ne voit plus trop les contours. Taxer d'antisémitisme la gauche dite "radicale" à leurs yeux et fermer les yeux sur la vraie nature de l'extrême-droite devient une boussole dans le positionnement au quotidien d'un parti dont on ne voit guère émerger de ligne politique stable et clairement définie. Les sociaux-démocrates, dans l'histoire européenne, ont fait le lit ( à l'insu d'eux-mêmes) de la droite extrême, par cécité souvent, par lâcheté quelque fois. Aujourd'hui, l'actualité s'accélère, la nécessaire adaptation du discours devient une occupation à plein temps. L'antisémitisme fabriquée de la France Insoumise permet l'émergence d'une autre "gauche", propre de tout racisme, son ralliement tout aussi artificiel à un islam radical permet un alignement de la social-démocratie à des positions plus "consensuelles", une condamnation sans faille du terrorisme du Hamas, et des propos diplomatiques sur le comportement d'Israël, montré du doigt certes, mais l'état hébreu est un état souverain qui a le droit et le devoir de se défendre. 

Il est certain que l'image du bateleur médiatique est une occasion trop belle d'en rajouter une couche, je ne manquerai pas de repeindre le tout avec un" à partir d'un certain âge, on est responsable de sa g....", à 51 ans, les rictus de ce monsieur fleurent bon le mépris de l'autre, la nature profonde apparaît dans toute sa veulerie et puis, une question délicate : Ce monsieur est-il juif ?

Je n'en sais rien, et franchement, c'est quoi la question initiale ?

Je suis agacé par ce petit théâtre des hypocrisies, cultivé par des médias que l'on aurait pu croire mieux inspirés, notamment Arte mais à leur décharge, BHL est membre à vie du conseil de surveillance de cete chaîne, alors, tout est possible.

Hanouna-BHL, quel tandem .

Bonne journée.

La bande-son est un clin d'oeil, nous ne sommes pas très loin de ce qui est évoqué ci-dessus.

Images paisibles.

Une curiosité littéraire qui se termine sans trop savoir si elle se termine vraiment. De phénomènes climatiques étranges en rêves enfantins apocalyptiques, l'auteure nous trimballe. Je ne sais pas où exactement, quelque part entre la psychanalyse, le roman de gare, une étude sur le chamanisme. Les personnages, toujours des archétypes, tendance actuelle, se retrouvent plongés dans une succession de chocs psychologiques, dont les explications ne nous parviennent que par bribes, le rêve expliquant tout ou partie, celui des enfants obéissant à une loi de positionnement géographique glissant d'est en ouest, dont les conséquences, allant crescendo, obéissent bientôt, sans trop que nous sachions pourquoi, à la classification biblique des plaies d'Egypte. Je me demande encore où se trouve l'explication de ces plaies.
Un peu de fleur bleue survole l'ensemble, une enfant à la relation fusionnelle avec sa mère dialogue avec elle, autre phénomène récurrent en littérature, d'égale à égale, échanges étranges d'enfant surdoué ou d'adulte régressif.
Bref, je ne suis pas convaincu par ce livre, un peu foutraque, mélange de genres, dont je n'étais pas pressé de rejoindre les pages.
De multiples chemins traversent le récit, inutiles rajouts de personnages n'apportant rien à l'histoire.
Tant pis, je suis allé jusqu'au bout, final totalement abscons.

Hier, ce fut la dernière série d'images du voyage récent en Inde. Le principe de ce blog est de montrer quelques clichés récents si possible, ou de replonger dans les souvenirs de voyages plus anciens. Nul besoin d'aller très loin, la côte bretonne a de la ressource, quelque soit la saison.

Nous allons donc revisiter quelques lieux emblématiques de ma région. Je ne sais pas lesquels à l'instant où j'écris ces mots.

Je ne sais pas non plus quels sont les phrases susceptibles de traduire le désarroi qui nous envahit. Je ne parle pas d'angoisse, il me semble inutile d'alimenter la machine à faire peur qui ne sert que ceux qui la pilotent. L'erratisme est un mot peu utilisé qu'il convient de mettre en avant tant il me semble caractériser les unes de la presse aujourd'hui.

Il n'y a pas lieu d'analyser en profondeur chaque jour des slogans primaires d'affirmation de soi suivis dans les heures d'après de leur exacte contraire.

Je souris régulièrement à l'écoute de tentatives de compréhension de journalistes compétents, à la limite du jet d'éponge.

Arrêtez mesdames-messieurs de vous torturer les méninges, cela n'a pas lieu d'être, comme dit la chanson :

Il y a tant de belles choses à voir...

Quelques névrosés testoréronés tentent de mettre leurs c..... sur la table, de comparer...

Sortez le hachoir, qu'on en finisse...

Mr Bayrou est premier ministre, il paraît. Dans les brèves glanées deci-delà, j'apprends que ce monsieur est un tantinet dilettante, qu'il délègue et rêve toujours de l'Elysée. Je m'esclaffe devant le sieur du Béarn, ci-devant maire de Pau, notable régional à l'ancienne, biographe à ses heures, qui choisit son dilettantisme comme d'autres prennent le plat du jour, sans coup férir en établissant des priorités. Il sait bien, lui, le vieux briscard, que vu l'agitation internationale captant l'attention, vu son patron qui s'agite, il peut s'en retourner dans son fief, personne ne lui en tiendra grief.

Il a l'opportunisme habile de ceux qui ne se noient pas dans les détails, vont à l'essentiel. Nous en reparlerons en temps utile.

La bande-son est déjà passée par ici, la dame n'est plus, les souvenirs s'estompent, je garde les paroles.

Les images sont de Janvier 2012, un chat à la campagne sous la neige, nous retrouverons les images côtières plus tard, celles-ci appartiennent au passé, sans aucun lien avec aujourd'hui, je balaie devant la porte histoire de ne pas laisser de traces et de ne froisser aucune susceptibilité.

Bonne journée

Séquence au Taj Mahal dont je ne vous conterai pas l'histoire, l'amour engendre des folies que seules les reines et les rois peuvent se permettre de réaliser, la perte d'un être cher n'en est pas moins douloureuse, que l'on soit riche ou pauvre.

Trop de monde sur ce site exceptionnel, à l'heure où nous y sommes arrivés. Il est ouvert du lever au coucher du soleil, vous comprenez de suite qu'il faut y être tôt, je l'ai fait une fois, avant 8 heures, pas cette fois-ci. Il y a avait déjà quelques attroupements mais surtout la lumière n'est pas la même, une légère brume et la magie opère.

Nous terminons par le Fort Rouge, symbole de la toute puissance du grand Moghôl.

Le retour se fait le lendemain matin, sous la pluie bretonne, quatre heures du matin, rue et place sans éclairage, bienvenue au pays...

Je n'écoute les infos que d'une oreille distraite, les médias plongent allègrement dans la daube trumpienne, il n'attend que ça, et les autres mâles dominants agitant leurs ogives comme autant d'attributs, il serait temps que tout cela se termine...

Et boum !

La bande-son est un voeu pieu..

Bonne journée

Expo australienne en préparation :

du 14 au 28 mars à la maison du temps libre 6bis rue du Maréchal Foch à Saint-Brieuc , le vernissage aura lieu le 17 à partir de 17 heures,

si vous passez dans le coin.

La bande-son du jour est usée jusqu'à la corde tant elle rythme et symbolise la vie de millions d'êtres qui n'en connaissent pas l'existence. J'ai appris récemment que dans les années 60, le président américain actuel, en âge d'être appelé sous les drapeaux falsifia ses certificats médicaux (quelqu'un s'en occupa) afin d'échapper à la conscription. Il ne fut pas le seul, vu les moyens dont sa famille disposait, les origines sociales et ethniques des soldats au Viet-nam l'ont amplement démontré depuis. Parler de patriotisme dans ce cas précis relève du parjure, en faire un slogan du mensonge le plus éhonté. La Chine hausse le ton progressivement, les mesures erratiques continuent, la bourse tousse déjà...

Quant aux guerres en cours, je reparlais de Gaza hier, je me devais de citer des conflits nettement plus meurtriers :

- Soudan et Sud-Soudan

- Est du Congo

- Nord de l'Ethiopie

L'équilibre médiatique est difficile à maintenir, j'oublie le Yémen, pas de nouvelles.

Vous savez où ne pas aller passer vos vacances.

La France conforte son statut de deuxième exportateur d'armes, loin derrière les USA. Je rappelle que ce ne sont pas les Etats qui fabriquent les armes en Occident, mais des firmes souvent côtées en bourse.

Les images du jour nous emportent jusqu'à Agra et son marché, en attendant demain le Taj Mahal.

Bonne journée