Dans le cadre du prix Louis Guilloux, j'ai lu ce texte sur la genèse du tableau de Géricault. J'y ai appris beaucoup de choses sur le contexte historique, esthétique, sur les tourments de l'artiste, ses influences et ses rencontres. L'époque est trouble, l'accélération de l'Histoire des décennies précédentes a laissé sur le carreau nombre de désenchantés, de nostalgiques des différents régimes qui se sont succédés. Le drame à l'origine du tableau est instrumentalisé à outrance, une royauté moribonde a repris le pouvoir, Louis XVIII se traîne, symbole de la décrépitude des Capétiens, les partisans de Napoléon échafaudent des plans d'évasion de leur grand homme, désormais sur un ilôt inaccessible, tout ce beau monde cherche de nouveaux repères. Géricault peint, il n'est pas célèbre, juste reconnu. Il s'attaque à ce naufrage du à l'incompétence d'un équipage et de son capitaine, et au scandale qui suivit, quand les survivants racontent, avec moult détails, les circonstances et ce qui se passât sur le radeau hâtivement construit suite à l'échouage sur un banc de sable au large de la Mauritanie. Tout de mélange, la religion, les classes sociales, les opinions politiques, la faim, la soif exacerbent les rapports humains, puis les délient jusqu'à l'inommable : le cannibalisme est évoqué. Il n'en faut pas plus pour mettre en chantier ce gigantesque tableau ( 7 mètres par 4). Géricault fréquente les acteurs de ce condensé de déliquescence, cherche à rendre plus vrai, plus parlant, il embauche comme modèles les plus authentiques marins et esclaves, la mise en scène est lancée sur des rails incertains. La folie guette notre homme, le tableau est exposé en 1819 lors d'un salon pléthorique, puis mis de côté, enfin acheté par l'établissement qui l'abrite encore aujourd'hui, à savoir le Musée du Louvre. Chacun connaît cette oeuvre à la puissance indéniable, symbole de la désespérance, à la charge mortifère très lourde. Même si ce tableau date un peu, il marque les esprits, la véracité des traits impressionne, nulle concession à un esthétisme avantageux, l'homme peut être veule, ignoble et laid.
Patrick Grainville charge lui aussi la barque lexicale, à sa manière.
On frôle l'indigestion tant les mots choisis, crus et métaphoriques, rajoutent, comme si besoin était, à la cruauté de l'ensemble.
Je n'ai pas vu le lien entre le thème de cet ouvrage et la thématique du prix Louis Guilloux, j'aimerais une explication.
Lecture instructive.

Dès le premier juillet, il sera interdit de fumer dans les parcs publics, sur les plages et aux abords des écoles. Une interdiction de plus dans un pays qui se dit libre, il est vrai que les restrictions ne concernent que les fumeur(ses)s. Je n'en suis plus depuis 9 ans maintenant mais la fumée ne me gêne pas, si l'on me pose la question. En plein air, cela ne gêne personne, sauf les donneurs de leçon, celles et ceux qui vous veulent du bien, celles et ceux qui savent mieux que les autres, que fumer n'est pas bon pour la santé, boire de l'alcool non plus, manger trop sucré, trop gras, trop de viande nuit, et la patisserie bretonne est à proscrire, le beurre ma pov'dame est une calamité. Vous m'avez compris, les interdictions comme celle des chiens sur les plages, les limitations de vitesse ubuesques, avec chiffres à l'appui, etc, etc...

Nous sommes libres de nous déplacer, à vitesse réduite, regarder le paysage en silence, laisser le chien à la maison, et boire de l'eau minérale, j'avais oublié que le Coca est très mauvais aussi, il est américain en plus, imaginez un peu, vous pourrez vous rabattre sur le Breizh-Cola, c'est pareil, en plus sucré.

Les petites règlementations de chaque jour, comme celle interdisant le drapeau palestinien, je l'ai vu appliquer par des pandores envers un adolescent...

Quand je vois des forces dites de l'ordre, quelque soit l'uniforme, et j'en vois beaucoup dans la ville où je suis, je me demande souvent si je suis en règle, un je-ne-sais-quoi de sentiment de culpabilité, tant les multiples panneaux qui agrémentent nos rues me rappellent ce qui est permis, surtout ce qui ne l'est pas.

Ce n'est pas fini, la tendance est lancée et encore, je suis un homme blanc, d'âge mûr, ni jeune, ni bronzé.

J'ai la chance de ne pas avoir de drones tueurs ni de missiles à tête chercheuses de chair fraîche à massacrer, ce qui semble quasi normal au vu du peu de réactions officielles, plus enclines à emmerder les quelques accrocs au tabac, en vente libre je le rappelle.

Petite nouveauté locale, une place centrale jadis facile d'accès pour les personnes ayant des courses à faire se retrouve agrémentée de multiples surfaces minérales, bientôt battues par les vents, une fois que le festival rock aura diffusé ses décibels. Je me suis promené l'autre jour dans une autre ville, loin d'ici, en France, où des travaux en cours donnent naissance à un lieu furieusement ressemblant à la place précedemment décrite. La voiture, comme le tabac, nuit gravement à la santé, comme chacun sait. Elle peut nuire à celles et à ceux qui n'en ont pas, je dis "elle peut". Dans ces deux villes, comme ailleurs, il est interdit de faire des courses volumineuses, et fortement conseillé de se rabattre sur les centres commerciaux périphériques, si pratiques avec leurs parkings géants, si écologiques...

Absurde.

Bonne journée

La bande-son m'accompagne (merci Georges) et les images me font voyager, de Grenoble au Béarn.

Abus de pouvoir.

Il semblerait que le clown blond américain ait outrepassé les prérogatives de sa fonction. Une cour fédérale a jugé que les droits de douane édictés par Trump étaient illégaux car relevant du Congrès. Sachant que celui-ci est majoritairement républicain, on peut se demander pourquoi ces mesures ne sont pas passées par le vote de la docte assemblée. La présidence a fait appel, la cour suprême tranchera en dernier lieu. D'autres mesures en cours empoisonnent la vie de milliers de gens, notamment les futur(e)s étudiant(e)s étrangers bénéficiant de bourses des universités américaines. Les services d'immigration seront autorisés à vérifier le contenu des posts sur les réseaux sociaux des postulants avec le droit de refouler celles et ceux qui auront eu des propos jugés séditieux. Le chemin vers un régime autoritaire se construit. Les multiples pare-feux fonctionnent tant bien que mal, mais les dégâts sur l'image du pays sont considérables.

Dans le même registre, Elon Musk retourne à son job de patron, après une opération de "nettoyage" considérée comme un échec patent, dans les économies à réaliser sur les budgets fédéraux. Le pays est libéral, déjà fortement privatisé, les coupes budgétaires sont plus idéologiques que clairement financières et si l'on y ajoute les intrusions dans les bases de données, il est à craindre que le conflit d'intérêt ne devienne de plus en plus évident. C'est une affaire à suivre avec les conséquences juridiques. La soi-disant intelligence hors-norme du sieur Musk semble avoir été occulté par un égo aux boursouflures très pénalisantes. La limite de la gouvernance Trump se trouve dans ces coups de menton erratiques, ce sur-moi inhérent à la personnalité peu en phase avec la nécessaire pondération propre à un pouvoir de ce type.

L'inertie d'un pays, ces habitudes, son image et les gens qui la composent ne se manipulent pas comme des pions sur un échiquier, les résistances sont fortes, les coups de gueule sont à terme contre-productifs.

Chaque jour a son coup d'éclat, beaucoup de bruit pour un résultat mineur. Il est à espérer que les élections de mi-mandat mettent un terme à ce comportement.

Bonne journée

La bande-son est un appel à la météo, les images datent de 2013, entre San Sebastian et Bilbao.

Il y a des combats qui prêtent à sourire. Après la lutte fratricide entre Retailleau et Wauquiez pour le contrôle d'un groupuscule finissant, au nom pompeux de "Les Républicains", nous avons en cours une bagarre pour le poste de premier secrétaire d'une autre formation politique qui eût son heure de gloire, et le pouvoir, en vue des futures échéances électorales. Je ne sais qui cela peut-il intéresser, à part la une du Monde, journal au sein duquel ce Parti socialiste compte quelques amis, donnant ainsi une résonnance à un évènement de peu d'importance. L'Histoire est cruelle. Elle fait payer les erreurs et laisse sur le bord de la route des hommes et des femmes qui ont fait leur part de travail, avec perte d'illusion et de sens. Au fil du temps, les grandes espérances ont laissé la place au réalisme, mot opportunément utilisé pour justifier la fin des utopies.

Pour en revenir à cette bataille à la Pyrrhus, nous aurons droit, quelque soit le résultat (ils sont d'accord là-dessus, en gros), à un parti tentant de rassembler ce qu'il reste de la gauche, hors bien évidemment LFI, épouvantail, situé à gauche mais, selon leurs dires, porteur d'un projet liberticide et paré de tous les maux du populisme, repoussoir ultime, dernière marotte sémantique des partis traditionnels. 

Actuellement, nous avons une armée mexicaine, à droite comme à gauche, en ordre de bataille  pour les investitures à la présidentielle.

Y aura-t-il des primaires ? Je pose la question en souriant, les individus rêvant de l'Elysée sont de plus en plus hors appareil, on ne les voit pas se prêter à ce petit jeu.

Entretemps, nous aurons les municipales, élections aux enjeux locaux, les baronnies, de tous les côtés du champ politique, fourbissent leurs armes, les tractations de couloirs ont déjà commencé, nous verrons ce qu'il en restera après cette bataille-là, les règlements de compte laisseront quelques rancoeurs, les petits mots assassins fleuriront dans les médias, et nous compterons les morts au champ d'honneur du carriérisme.

Rien ne change vraiment dans ce jeu de dupes, le pouvoir de gouverner autrui est une drogue dure, peu importe le discours.

Bonne journée

P.S / La bande-son me plaît, Brassens avait cette ironie mordante qui nous manque aujourd'hui. Les images calment et vont à l'essentiel.

La presse existe, elle diffuse des informations, brutes, teintées d'analyses ou d'opinions plus ou moins marquées. Un fait mentionné dans votre journal ou traité dans un reportage existe en dehors de toute publicité. Si le choix est de ne pas le montrer, il n'en est pas moins une action existante, une démarche ou une manifestation humaine ou autre. S'il est mis sur le devant de la scène, c'est un choix, qui n'est pas neutre, il devient une information, au détriment d'un autre agissement, plus ou moins intéressant. Le mot est lâché, digne d'intérêt ! Qui juge de l'opportunité d'en faire la publicité ou, au contraire, de ne pas en parler. Dans la presse régionale, une des fonctions est de mentionner les manifestations locales, expos, concerts, réunions de tel ou tel club d'activités, la vie sociale des territoires. Tout ne peut être montré, la photo des actrices et acteurs suffit en général au bonheur de leurs articipants. Je l'ai vécu, comme beaucoup d'entre nous, une petite flatterie de se voir dans le journal révèle notre égo, à sa juste échelle. Aucun caractère de gravité sauf quand l'angle de prise de vue, le papier qui accompagne masque, pour diverses raisons, la genèse de l'existence de telle ou telle association, ne donne pas la parole aux contradicteurs et laisse au lecteur toute latitude d'interprétation. Il y a toujours un biais, c'est humain. En général, l'honnêteté du rédacteur n'est pas mise en cause, le consensus étant la règle dans l'écriture choisie. Si l'on élargit le cercle géographique des articles, la couleur politique, la philosophie générale du support imprègne la teneur des écrits, l'influence d'un journal est réelle, il en va de la responsabilité du rédacteur en chef de publier telle ou telle opinion.

Dans la presse quotidienne régionale, la règle correspond à ce que j'appellerai le "main stream" de la pensée du moment, le but étant de ne pas choquer le lectorat, très fidèle, des nouvelles du jour. La multiplication des tuyaux a réduit le rôle de ces journaux, tout en gardant la prépondérance à la proximité, cercles concentriques, de l'international au national, régional jusqu'au village le plus reculé. Les informations les plus traitées relèvent souvent de thématiques déjà vues sur le petit écran, sur le Net. Le sensationnel n'est pas la tasse de thé de ces journaux, au lectorat plus âgé, une certaine mesure se doit d'être tenue, elle l'est. Son influence n'en est pas moins réelle, le ton se doit d'être rassurant, proche, apostrophant parfois le lecteur.

Ce que je voulais dire hier, sur la lune et le doigt, n'avait rien de méprisant mais un brin provocateur sur la nature du rôle de la presse régionale. Ce n'est pas tant ce qui est dit qui est important que celui qui le dit, le sage parle, on l'écoute mieux s'il parle aussi de vous, il fait partie de la famille, il montre des choses, vous le regardez, le respectez, peu importe souvent ce qu'il dit, un peu comme le curé ou l'instituteur il y a quelques décennies.

Ne pas choquer, ne pas froisser impliquent une distance, une analyse, cela se travaille, les journalistes le savent, nous ne sommes pas sur le plateau d'une chaîne d'infos en continu.

L'idiot, ce peut être moi, qui écoute le discours d'un ami qui m'est cher, je le crois volontiers, il est crédible à mes yeux, le rapport affectif fausse souvent le jugement, je pourrais établir ce rapprochement avec un journal séculaire, inscrit dans le paysage.

Bonne journée

La bande-son parle des nouvelles qui sont mauvaises, d'où qu'elles viennent, les images s'intitulent "Oiseaux et fleurs", comme vous le sentez.

A la une du Monde numérique, l'intensification des frappes en Ukraine provoque le courroux de Trump, faussement surpris on s'en doute, par la duplicité du tyran russe, qui poursuit son objectif d'annexer l'Ukraine. On ne voit pas ce qui pourrait arrêter l'offensive poutinienne. Il se fiche complètement de toute négociation, il joue l'usure, l'instabilité du leader américain et la fragile coalition européenne, toujours prête à s'émietter en fonction des échéances électorales, lui qui n'a pas ce genre de contingences à régler. La seule façon d'arrêter Poutine est de montrer des muscles plus conséquents, ce qui ne se fera pas, le risque de guerre généralisée n'est pas nulle.

En Israël, les jours de Nétanyahou semblent comptés, l'existence même du pays est en danger, la légitimité de l'Etat hébreu pourrait être remise en question par un comportement contraire à son identité profonde. De victimes emblématiques, ils sont devenus des bourreaux aux yeux du monde.

Concrètement, rien ne change, les morts s'ajoutent aux morts chaque jour sans que l'on sache vraiment le but militaire de ce carnage. L'Europe parle, brandit des menaces, les mots s'ajoutent aux mots, monstrueuse menace de par son cynisme, sachant que rien ne sortira de ces paroles dont le leader israélien se gausse publiquement.

Le tennis a commencé son show hier, soyons légers, hommage à Nadal hier, séquence émotion après vingt années de spectacle autour d'une balle jaune. Merci à lui, une page se tourne de ce monde-là, futile sans doute, indispensable à un bon équilibre, on ne peut indéfiniment regarder la folie des hommes sans avoir un oeil sur ce qu'ils peuvent faire quand ils s'amusent.

Ce n'est qu'un jeu le tennis après tout.

L'agriculture est en pleine régression environnementale, sous les coups du lobby productiviste de la FNSEA, il y aura encore des algues vertes longtemps après mon départ de Saint-Brieuc, les mêmes entrefilets anecdotiques dans le journal émailleront le quotidien autour de la mort d'un sanglier sur la grève d'Hillion :

Quand le sage montre la lune, l'idiot regarde le doigt.

Il y a longtemps que les lecteurs de Ouest-France ne regardent plus la lune...

Allez bonne semaine à celles et ceux qui travaillent...et aux autres aussi.

En bande-son, un peu de légèreté, et les images d'ailleurs.

La bande-son est de retour, pas sûr qu'elle nous parle encore.

Les images ont trois ans d'âge.

La météo est grise ce matin, comme demain et le jour suivant, un mois de mai un peu tristoune.

Comme ce blog qui touche le fond de la fréquentation, frôlant le zéro infini.

Mon actualité personnelle me détourne du tout venant, terrifiant ou banalisé. C'est mieux ainsi, se recentrer sur ce l'on a à faire, le commentaire qui suit n'a guère d'importance, il y a des gens qui s'en occupent.

En lecture, "La nef de Géricault" de Patrick Grainville, genèse de l'élaboration du célèbre tableau "Le radeau de la Méduse", allégorie inspirée par l'échouage d'un bateau qui tourna au désastre humain, reflets des fractures sociales, des affrontements politiques, le tout sur un radeau.

L'avis de lecture suivra dans peu.

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui.

Bon dimanche

Après quelques jours de silence, je suis de retour. Au vu de la fréquentation du blog, il me semble que je n'ai pas manqué à la planète. D'autres se chargent de commenter les évènements dont on apprend chaque jour des détails de plus en plus...innommables.

Je lis que nos amis russes s'amusent comme des fous sur la ligne de front avec les drones, joujous dignes de jeux vidéos dont ils doivent abuser en dehors de leurs heures de service. Ils expérimentent sur les habitants de la ville de Kherson, Ukrainiens, un nouveau type de safari, le safari "humain", visant les habitants qui sortent de chez eux avec leurs armes, à distance, de l'autre côté de la ligne de feu. C'est du même tonneau que les Israéliens bombardant ce qu'il reste de bâtiments à Gaza, et, nouveau jeu, s'amusant à faire peur à des diplomates en visite en Cisjordanie. Ils s'amusent les soldats israéliens, tuent le temps, et quelques palestiniens de temps à autre. Le degré de dégradation morale atteint des sommets, ôtant toute légitimité à leur qualité d'homme. On peut le dire comme ça. De mauvais films d'action se complaisent dans une violence extrême, j'ai l'impression de voir la même logique à l'oeuvre sauf qu'il s'agit d'une réalité et non d'une représentation exacerbée sortie de cerveaux passablement déréglés.

La confrontation de ces images laisse sans voix, tant la copie fictionnelle est dépassée par les faits.

Un scénario se déroule sous nos yeux, sous le regard vide de dirigeants qui entrent eux aussi dans le Panthéon de la lâcheté.

Quel dirigeant européen aura le courage de venir se promener à Gaza, de rendre visite sur le front ukrainien, d'y rester, de montrer aux agresseurs d'en face qu'ils peuvent les défier ?

Messieurs les Russes, tirez, qu'attendez-vous ?

Messieurs les Israéliens, appuyez sur le bouton !

Nous ne verrons pas cette scène de responsables européens se serrant les coudes au milieu des ruines et parlant d'une seule voix, s'adressant au premier ministre israélien :

" Qu'attendez-vous ? Tirez, bon dieu, mais tirez-donc ! "

Il est plus simple de pérorer, de hausser le menton sous les dorures devant les flashes des photographes .

Lamentable scénographie que celle-là...

Bonne journée

La bande-son est loin de tout cela et les images reposent.

La quête du Graal consiste à chercher ce qui n'existe que dans votre inconscient, à la représentation fictive d'un monde meilleur, sa traduction documentée, le lieu de tous les possibles que vous avez rendu improbables. Etrange manière de concevoir une vie par delà une réalité têtue : les faits parlent d'eux-mêmes, pourquoi aujourd'hui serait-il crédible de trouver ce qu'hier vous avez échoué à construire ?

L'expérience répétée à maintes reprises de la poursuite d'une chimère, celle conçue par devers vous, avant que vous ne puissiez même en ébaucher l'idée, vous êtes dans l'angle mort de ce qui nous fait toutes et tous avancer, dans l'illusion d'un libre arbitre, que ce que vous réalisez est le fuit de votre propre volonté.

Que nenni !

Les automatismes dans l'erreur sont dans ce trou noir, les inexplicables répliques, secousses telluriques d'un subconscient aux commandes apparaissent dans vos rêves, mix en apparence incohérent de vos notoires incompétences. Le souvenir de nos songes au réveil est faussé par la nécessaire reconstruction que nous entreprenons, pour une rationnelle compréhension, refus d'accepter ce qui est lisible en l'état, car peu valorisant.

Tomber, être perdu dans un monde imaginaire, croiser des êtres disparus reflètent une errance, des repères en complète décrépitude, des appels à l'aide, sans réponse puisque vous seul, toujours et encore. L'univers caché de notre sommeil est-il une préparation à la mort ?

Le passage du sommeil à l'état de veille est un sas intéressant, dans l'entrelacs qu'il crée entre la douceur de l'inconscient, même avec des images terrifiantes, et la dureté du monde réel, sans concessions, avec son principe d'irréversibilté.

Pourquoi ?

Bonne journée

La bande-son, tube définitif.

Images d'ailleurs et d'ici, dans nos rêves.

Un nouveau patron à droite, un candidat à la présidentielle de 2027, vous saurez pour qui ne pas voter. Les Roumains ont voté ce week-end, déjouant les pronostics d'un populiste qui s'y voyait déjà, comme quoi quand les gens se réveillent... Chez nous, on a une marge considérable, le réveil semble loin, tant le matraquage systémique ( je dis systémique) contre une partie de la gauche devient le mantra de médias acquis à on ne sait quelle cause, on ne voit pas bien pour qui roule tous les interviewers, les hebdos généralistes.

Le terrain est préparé pour un candidat sorti du chapeau, visibilité quasi nulle, si vous avez des idées, je suis preneur.

En attendant, je me bouge cette semaine, on the road again, la campagne m'attend, non loin d'une métropole régionale.

La bande-son allait de soi, quant aux images, elles ne reflètent pas ma destination, hélas, une promenade bientôt, peut-être ?

C'est tout pour aujourd'hui

Bises et bonne journée

Le député israélien que j'ai taxé d'immonde sur FBK ne dénonçait pas, il constatait l'indifférence internationale sur un ton pour le moins étrange...