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Arrêt sur image / Il est 8h15 le 30 juin 2025

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Arrêt sur image / Il est 8h15 le 30 juin 2025

Nous sommes au bord de la cocotte-minute, là où il y a une fuite, où l'air "extérieur" peut rentrer, je l'ai ressenti hier sur la grève près de Paimpol. Pas de soleil, une légère brise, 22 degrés vers 16 heures. Je jette un coup d'oeil panoramique, je suis au bord du monde vivable, quelque part loin des informations étouffantes, de la réalité vécue par 84 départements mise sous cloche par Météo-France, vigilance d'une couleur qui tend vers le coup de soleil. Là ou je vais, je rajoute dix degrès. Aujourd'hui, ils ont trouvé la fuite, colmatée la brèche, 11 degrès de plus d'un seul coup en 24 heures... On parle de dôme, au delà du dôme du tonnerre, il y a quoi ? Le désert et ses lois implacables, celles de l'après, nous y sommes. Mais j'en vois un qui sourit, toujours le même. Je ne suis pas Monsieur Météo, après avoir officier comme épidémiologiste, géopoliticien, critique littéraire et donneur de leçons (selon certains), mais il semblerait que nous vivons une époque où le climat fait quelques pas de côté, de plus en plus fréquents. A savoir si nous sommes, nous, pauvres petits êtres fragiles, responsables de l'existence d'une marmite de chaleur, d'électricités erratiques, de douches célestes, de mers qui montent et ne redescendent plus, vous n'y pensez pas !!!

Je suis responsable mais je plaide non coupable, je ne savais pas, personne ne m'a prévenu !

Tout le monde parle en même temps, j'ai éteint la radio, l'ordinateur, la télévision, je pars à la campagne, je discuterai avec mon chien, regarderai pousser mes carottes, murir mes tomates et cueillerai mes figues et mes pêches.

Demander le programme.

Oui, je sais, doux rêveur, il fera chaud partout, pas tout le temps mais souvent, comme là-bas, dans les terres australes.

Nous ne pouvons pas dire que nous ne savions pas mais nous étions occupés à repousser les gens d'en bas qui s'obstinent à venir manger notre pain, à fabriquer des bombes, à supprimer des peuples.

Je lis un livre, toujours un autre rêve éveillé m'habite, je digresse, observe les caractères prendre forme sur la page, les phrases s'ajoutent aux mots, un paysage prend forme, puis l'animal sort du bois, l'homme de sa maison, une carriole traînée par un cheval fourbu disparaît dans un nuage de poussière. Où suis-je ?

Peu importe !

Hier, j'étais sur une route détrempée, une voiture dérape et plonge dans le ruisseau qui déborde, l'homme qui suit lui porte secours et soudain, le déclic ! C'est lui qui...

La magie du verbe me met à l'abri des contingences climatiques.

Jusqu'à quand ?

La bande-son égrène une mélodie, l'histoire du nomade qui jamais ne s'arrête, impossible quête, amour sacrifié.

Images minérales, ce qui nous attend, de toutes façons...

Bonne journée

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Vampire / il 7h08 le 29 juin 2025

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Vampire / il 7h08 le 29 juin 2025
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Vampire / il 7h08 le 29 juin 2025
Vampire / il 7h08 le 29 juin 2025
Vampire / il 7h08 le 29 juin 2025

Il est tôt, réveil, comme il arrive quelquefois, très matinal. La bande-son est souvent difficile à choisir, la planète musicale s'offre, trop facile, le piège du non-choix se ferme puis un souvenir pointe son museau, une version live d'une autre vidéo, en concert l'an passé, épurée. A écouter religieusement...

Les images également sont du registre du souvenir, bien que chaque voyage dépasse le simple cadre de vacances tropicales, trop simple aussi, de prendre l'avion (oh le vilain!). La curiosité s'apparente aujourd'hui à un quasi crime contre l'humanité. J'entendais hier un choix proposé de lectures estivales dont un titre sur Kyoto, dont on nous conseille l'achat en lieu et place d'une visite dans ce haut lieu du surtourisme. J'avais entendu dire que le Japon freinait l'arrivée de nouveaux visiteurs, notamment dans l'ancienne capitale. Je ne suis jamais allé au Japon, je lis la littérature de ce pays, comme d'autres textes d'autres destinations, visitées ou pas. Une lecture peut être un bonheur, une visite se conçoit également, avant ou après, dans une compréhension croisée. Ce fut le cas pour l'Islande, vue en 2012 puis en 2016. Après le premier séjour, je demandais à un libraire quelques titres d'écrivain(e)s de cette contrée. Il se trouve que la littérature islandaise est riche, immensément eu égard à la faible population, une densité d'auteu(rice)s à nulle autre pareille et un lectorat d'une grande densité, qu'on en prenne de la graine. Depuis cette date, j'ai appris, j'y suis retourné, ai accompagné un ami (?) et découvre de temps à autre d'autres textes. L'échange entre l'imaginaire de l'autre et vos pas sur les traces de celui-ci, démultiplie l'enrichissement. Culpabiliser le curieux qui ose encore prendre l'avion est tout aussi absurde que de lui faire remarquer que le livre est constitué de papier, issu d'arbres, eux-mêmes indispensables à notre bonne santé. Si j'insiste, je ne vous conseillerai pas de visionner un film issu d'un d'une oeuvre littéraire, la plateforme vous proposant ce choix utilise un data-center, fort gourmand en énergie et en eau.

Les choix multiples nous renvoient à nos habitudes, cultivées puis ancrées profondément, nées en un temps où nous pensions être seul(e)s sur Terre, minorité privilégiée dont je fais partie.

Ce qui était viable pour un milliard d'habitants ne l'est pas pour huit. Mais c'est une simple remarque, je ne suis pas certain de voir Kyoto un jour, j'ai vu et parcouru pas mal d'endroits que j'ai retrouvés sur papier ou sur un écran, quelque fut sa taille. Ma mémoire fourmille d'allers-retours de ce type, ma curiosité jamais satisfaite s'orientera, je le pense, à l'avenir vers des activités plus sédentaires.

J'ai été traité de "boomer" l'autre jour par une khmère verte lors d'échanges hystériques sur les réseaux. Le sujet importe peu, il rejoint ce que je m'efforce de dire, à savoir que nous ne pourrons pas continuer de la sorte à vivre en dépensant plus que ce que nous possédons, des choix s'imposeront à nous dans nos déplacements, nos modes de vie d'enfants gâtés.

Je terminerai par l'absurde mention du mariage vénitien de Bezos, dont la démesure est une gifle à l'humanité, d'autant plus dommageable qu'elle est admirée, servie en modèle de réussite, le vampire suce le sang de ses victimes qui en redemandent.

Bonne journée

P.S / je lis en ce moment "Les deux visages du monde" de David Joy aux Ed Sonatine, roman poignant sur le miroir qui nous est tendu, racisme et autre sujet qui fâche.

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Néologisme / Il est 9h04 le 28 juin 2025

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Néologisme / Il est 9h04 le 28 juin 2025
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Néologisme / Il est 9h04 le 28 juin 2025
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Néologisme / Il est 9h04 le 28 juin 2025
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Néologisme / Il est 9h04 le 28 juin 2025

Les visites sur ce blog se font de plus en plus rares, rien de grave en soi, j'écris chaque matin pour moi d'abord, à chacun d'apprécier ou non. Plein d'images ce matin d'une côte connue de toutes et tous, appréciée pour sa lumière et ses températures clémentes, guère plus de 25 degrés en règle générale l'été sauf exception, 30 devenant une limite au delà de laquelle les organismes souffrent ici plus qu'ailleurs.

Je regarde les prévisions pour la région où je vais dès septembre, nous sommes dans une moyenne beaucoup plus élevée, proche de celle rencontrée dans la ville où j'ai habité quelques années. Un dôme de chaleur s'est installé au dessus de la France pendant quelques jours, trouvant le lieu plaisant, trop vert à son goût. Il y a bien un réchauffement, n'en déplaise aux sceptiques du bistrot du coin ou des plateaux télé de l'info en continu, la beaufitude étant un néologisme inventé pour ces gens-là, le regretté Cabu n'y avait pas pensé à cette époque. Ils ont essaimé des comptoirs de nos campagnes, de plus en plus rares, vers les télés-poubelles, de plus en plus nombreuses, et nul besoin de pastis ou d'apéros pour annoner des âneries, même à jeun, ces hommes et femmes-troncs éructent et bavent des inepties, trouvent des spectateurs, ceux-là mêmes qui ont laissé le bistrot du coin pour prendre l'apéritif autour du barbecue, l'écran géant leur servant de messe incantatoire, avant le match de foot.

Toutes et tous votent, voteront bientôt, moi aussi.

La bande-son est ancienne, de bonne facture, à voir bientôt en concert unique à Paris.

La guerre Iran contre le reste du monde est terminée, dixit le clown blond. Le peuple iranien pourrait faire sienne la maxime suivante :

"Garde-moi de mes amis, mes ennemis, je m'en charge..."

Bonne journée

La lecture en cours me parle du racisme larvée d'une communauté villageoise en Caroline du Nord, état confédéré au moment de la guerre de Sécession américaine. Je vous tiens au courant de l'avancée dans ce monde pas si lointain que ça.

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En creux / Il est 8h27 le 27 juin 2025

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En creux / Il est 8h27 le 27 juin 2025
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En creux / Il est 8h27 le 27 juin 2025
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En creux / Il est 8h27 le 27 juin 2025
En creux / Il est 8h27 le 27 juin 2025

A Tijuana, ville-frontière mexicaine, il n'y a plus de migrants tentant de demander asile aux USA. C'est le cas dans les autres points de passage de la frontière. Les refus de visa vont s'étendre à 25 pays supplémentaires, notamment africains, pour d'obscures raisons administratives ou de menaces sur la sécurité publique. Le pays de l'immigration, né de celle-ci, ferme petit à petit ses portes. Il est trop tôt pour dire les effets économiques, on peut d'ores et déjà affirmer que l'image générale s'en trouve abîmée, que l'existence même en tant que première puissance inspiratrice et porteuse de projets a vécu.

L'Europe n'est pas en reste, les nations qui la composent se ferment, contre logique démographique. Bientôt, un Retailleau ou un Bardella, plébiscités dans les sondages, donneront aux Français ce qu'ils veulent, une forteresse contre les vilains venus d'ailleurs. Il y a de la marge, sauf que le venin se répand petit à petit, la méfiance, puis la défiance, enfin la délivrance pour certains se traduira dans les urnes. Je ne vois pas ce qui pourrait l'empêcher. Laissons faire, histoire de, imaginer un Bardella à l'Elysée, si, si, je ne blague pas. Au vu de l'inculture politique des générations tik-tok et autres, ils le trouvent proches d'eux, ils ont raison. Franchement, je perds quelques illusions chaque jour un peu plus et s'ils ne touchent pas à ma retraite, à quelques aides sociales, je resterais en retrait de cet ocean de bêtises que l'on tenterait de vider à la petite cuillère. A ce propos, Raphaël Glucksmann fourbit ses armes, Villepin aussi et LFI continue d'attiser la haine, c'est bien, personne ne tape sur le PS, c'est un signe, bon ou mauvais. L'armée mexicaine des candidats potentiels à l'élection de 2027 est dans les starting-blocks, il y a foule. Je vous rassure, l'Europe atténue beaucoup la portée d'une élection nationale, l'essentiel des décisions est prise ailleurs, celles qui pèsent dans les orientations sociales par exemple, âge de la retraite, système à venir dans ce secteur, déficits à réduire selon des critères fixés à Bruxelles, etc... Nous pouvons élire, nous élisons beaucoup de gens dans les instances, sur les territoires, villes, villages, départements, régions et enfin pays dans son entier. L'énergie, la surface médiatique occupée par ces sollicitations occultent souvent les vrais enjeux, et ne font qu'accompagner des processus, ou freiner par leur inertie ou leur technicité, pour, à terme, ne rien remettre en question des fondamentaux d'un système économique que l'on sait néfaste pour l'être humain et la planète qu'il habite.

Voter donne bonne conscience mais cela est accessoire sauf à empêcher un autre système de s'installer. C'est son rôle, c'est beaucoup et peu à la fois.

Bonne journée

La bande-son est une merveille, raconte une histoire.

Quant aux images, promenade dominicale...

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Scènes endormies dans la paume de la main de YOKO OGAWA aux Ed Actes Sud

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Une autrice impossible à mettre dans une catégorie comme nous aimons tant à le faire, telle est Yoko Ogawa. Elle confirme dans ce recueil de nouvelles son goût immodéré pour les situations à double fonds, derrière le quotidien se dissimule la magie que l'esprit peut créer, tirant sur le fil d'une émotion fugace, elle le tient fermement et développe une histoire invisible, qui indiciblement prend corps sous nos yeux, dans les profondeurs d'un imaginaire que l'on aurait oser envisager. L'inquiétude peut naître tant la mise en abîme nous entraîne dans le tréfonds de nos propres fantasmes, non assumés à ce niveau. Elle gratte là où le malaise peut apparaître, là également où le bonheur inavouable peut surgir, jouissance interdite réservée aux seuls initiés. Le bonheur n'existe pas dit le philosophe, peut-être dans l'interdit que l'on se crée, faute de casser les codes de bonne conduite, de ceux dont personne ne se soucie mais qui pollue nos existences à chaque instant.
Oser passer outre l'idée que l'on se fait de la transgression, quand votre esprit vagabonde parfois, avant le sommeil, ou au réveil, quand le rêve s'accroche, bientôt vaincu par la ténacité d'un réel qui s'impose.
Yoko Ogawa navigue toujours dans l'entre-deux, univers parallèle, magie composée d'images et de rencontres, de créatures polymorphes, mosaÏques d'instants furtifs, composites et chatoyants ou uniformes et mortifères.
Je suis dans ce monde, semble-t-elle nous dire au fil de ces textes, qui n'appartient qu'à elle.
J'ai lu presque l'ensemble de son oeuvre traduite, elle me désarçonne à chaque nouvel opus.
Je conseille cette autrice contemporaine japonaise, peu connue chez nous, l'évasion radicale est chez votre libraire.
A lire

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Conscience / Il est 8h52 le 25 juin 2025

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Conscience / Il est 8h52 le 25 juin 2025
Conscience / Il est 8h52 le 25 juin 2025
Conscience / Il est 8h52 le 25 juin 2025
Conscience / Il est 8h52 le 25 juin 2025
Conscience / Il est 8h52 le 25 juin 2025
Conscience / Il est 8h52 le 25 juin 2025
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Conscience / Il est 8h52 le 25 juin 2025
Conscience / Il est 8h52 le 25 juin 2025
Conscience / Il est 8h52 le 25 juin 2025

Il semblerait qu'un arsenal militaire démesuré ne suffit pas à détruire un régime politique. La conjugaison des forces israéliennes et américaines, ce qui se fait de plus puissant depuis la nuit des temps, n'a pas réussi à renverser les ayatollahs iraniens, ni même (à vérifier) à réduire en poussière un programme nucléaire, prétexte à à ces bombardements. Je reviens vers mes "gens d'ailleurs", de retour dans l'orbite terrestre, qui se grattent ce qui leur sert de tête.

- Ils sont vraiment très cons, en langage terrestre. Ils avaient réduit le champ d'action en 2015, en échangeant, sans heurts avec les tenants de ce programme. L'excité était arrivé, avait dénoncé cet échange, véxé par le président précédent (rancune personnelle) et le voici de retour, qui se vante d'avoir résolu le problème en se faisant manipuler par un premier ministre corrompu, lui-même manipulé par des extrémistes, qu'il utilise pour éviter...la prison. Le chef des aliens se perd en conjectures sur la logique de fonctionnement interne de cette espèce décidément imprévisible ou, au contraire, trop encline à mélanger les genres, destin individuel et mépris des peuples.

Le vaisseau repart, évitant de justesse l'un des nombreux satellites qui ceinturent le Terre, nouvelle lubie de quelques richissimes, autre particularité de cette planète, objets volants dont la fonction serait de relier les habitants entre eux, quelque soit le lieu où ils de trouvent.

L'absurde gabegie, au bénéfice de quelques-uns, se confirme en regard de ce qui se passe sur le sol, labouré de bombes, censées elles aussi rapprocher les peuples.

Il est intéressant de lier les faits entre eux.

Pendant ce temps, l'idéalisme bat son plein dans le royaume de celles et ceux qui veulent sauver la planète. Les initiatives se multiplient à la marge de nos sociétés, ce qui me rappelle quelques souvenirs et quelques personnes. La récupération, la seconde vie des objets sont devenus un mode de vie, une réponse à une surproduction manifeste d'objets du quotidien, habits, mobiliers et autres jouets vite obsolètes. C'est une démarche dont l'intention est louable, ne concernant toutefois qu'une frange de la société, la conscience en plus.

Continuez, mais n'oublions pas que pour avoir de vieux objets à recycler, il faut en fabriquer des neufs. Cette logique ne peut être que marginale. Si l'on imagine que toutes et tous, nous accédons à cette conscience aigüe du gaspillage, les millions d'ouvrières et d'ouvriers travaillant dans les usines d'ailleurs se retrouveraient au chômage, avec des conséquences aux proportions ingérables. Le raisonnement est simpliste et n'occulte en rien l'excès de ce modèle, il faut juste avoir à l'esprit les interactions et...proposer un autre système, en amont. Je ne vois rien à l'horizon qui proposerait de remplacer les usines asiatiques par des emplois utiles, écologiquement acceptables et surtout, un autre mode de vie dont notre conscience si noble s'est nourrie depuis plusieurs décennies.

Mais cela se passe ailleurs, loin...

A la porte du paradis, le jour où vous frapperez à cette porte, réfléchissez-y, avant de vous essuyer un refus...

Et l'être humain, en dehors des guerres et de la bonne conscience, génère l'éphémère et capte ce qui ne se vend pas, le moment fugitif par lui seul perçu :

Images musées de Londres

 

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Vulgaire / Il est 8h17 le 24 juin 2025

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Vulgaire / Il est 8h17 le 24 juin 2025
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Vulgaire / Il est 8h17 le 24 juin 2025
Vulgaire / Il est 8h17 le 24 juin 2025

Le choix de la bande-son ainsi que des images montre une insouciance totale. Autre époque, images anodines de vacances du passé, tout concourt à une banalisation des souvenirs, un fondu-enchaîné de souvenirs à classer dans la rubrique "mort et enterré". Une ritournelle d'antan dont on aurait du mal à reconnaître aujourd'hui les décors bien que Saint-Tropez ne m'attire pas vraiment. J'ai un souvenir sous la forme d'une photo en noir et blanc, que j'aimerais retrouver, mon frère et moi, lui dans la poussette, moi derrière dirigeant l'engin, photo prise sur le port de la station balnéaire du Var, 1965 ou 66 ou avant, je ne saurait dater avec précision. Je me demande ce que nous faisions là, mes parents n'étant pas vraiment le genre à traîner dans un repaire bling-bling. Des vacances au Lavandou ou à Bormes les mimosas avaient été prises, c'est flou mais c'est dans le même coin.

Les images du jour datent de 2012, sud-Finistère, avec des gens que je ne verrai plus jamais, c'est certain, peu importe, il faut garder les bons moments. Je fus le guide trois semaines durant, entre la Pointe du Raz, Saint-Guénolé, Locronan et Quimper avec une mention pour la fête des Cornouailles, seule et unique fois où je fis une incursion à ces festivités, en l'occurrence pour jouer au touriste, afin que les hôtes puissent profiter du folklore breton, affirmation identitaire pour le moins, comment dire, typée. Tout le monde est content, le breton de souche, le touriste et les commerçants de la ville. Chaque année cette fête draine des milliers de participants. En l'évoquant, je me retrouve plongé dans un autre univers, loin derrière, je m'éloigne, je le sens bien.

L'identité régionale est un sujet sensible ici, plus qu'ailleurs, le positionnement géographique y est pour beaucoup, on ne passe pas en Bretagne, on y vient, on fait demi-tour, et on repart, c'est un cul de sac, le bout du continent eurasiatique, cela vous pose des jalons qu'il faut assumer, le fer de lance continental face aux éléments océaniques -forcément- déchaînés. Le Berry ou le Charolais ont moins d'atouts, on y passe, on ne s'y arrête que pour faire le plein, en route vers le sud.

Ce n'est pas vrai, une litote pour plaisanter en creux sur la Bretonnitude, néologisme caractérisant l'intérêt auto-centré d'une région qui n'a pas besoin de ces gros traits soulignés au feutre, de ces innombrables cartes postales et autres biniouseries qui vous vrillent les tympans, ah, le doux son de la bombarde !!!

Blague à part, je suis né dans la région, et je n'en suis ni fier, ni honteux, c'est la vie. Etre né quelque part, vous n'y êtes pour rien, cela ne fait pas de vous un indigène patenté, levant le menton, ou le coude, avec forfanterie et rire tonitruant.

L'actualité est un mélange d'indécence et de grossièreté, entre un des maîtres du monde qui s'auto-glorifie d'un évènement non advenu et un autre qui étale son argent, mariage à Venise de Bezos. Mais ce fric achète tout le monde, salit la place Saint-Marc.

Décidément, les Etats-Unis ne sortent pas grandis de la période que nous traversons, nous non plus.

Allez, à la plage...

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Normal / Il est 8h46 le 23 juin 2025

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Normal / Il est 8h46 le 23 juin 2025

Normal : Qui est conforme à une moyenne considérée comme une norme, qui n'a rien d'exceptionnel : Avoir une taille normale.

Ce mot est très fréquemment utilisé dans la vie de tous les jours, dans les commentaires sur une information, qui, par nature n'a rien de "normale" puisqu'elle se détache du reste du quotidien par son aspect exceptionnel, qui fait exception à une "normalité". Un comportement dit "anormal", avec le A privatif est socialement répréhensible, en fonction de critères pré-établis par la loi, par la religion ou la morale. L'évolutivité de ces paramètres est permanente, certains sont immuables, tuer, voler sont considérés comme non "normaux", bien que, je souris, la norme est officielle, s'applique selon toute logique à tout le monde. Nous savons toutes et tous que ce n'est pas vrai, que selon que nous soyons puissants ou misérables, etc, etc...

Tuer est anormal sauf exception.

Un type tue son voisin dans un accès de mauvaise humeur, il va en prison, est jugé et condamné.

Le même type est appelé sous les drapeaux (selon la formule) pour défendre son pays, il tue le même ex-voisin, qui se trouvait être un étranger hostile rappelé lui-même dans son pays, sous ses drapeaux nationaux, il le tue dans une action dite "d'éclat", selon les formules de circonstances, évitant un bain de sang, le voisin s'apprêtant à poser une bombe dans un marché surpeuplé.

La normalité vole en éclat, si le voisin en question n'est qu'un combattant lambda, tué au combat de manière anonyme, tué par son ex-proche, dans un accrochage urbain. Lui sait qui il a tué, il l'a reconnu, ce voisin agaçant qu'il aurait bien trucidé "avant", celui-ci était fort bruyant avec sa musique "d'ailleurs".

Je lis qu'Israël est un pays "normal", qui se protège contre un autre pays qui avait juré sa perte, elle normalise cette hostilité de manière préventive. Tous les voisins d'Israel ont été en guerre contre lui. La question est de savoir pourquoi tant d'hostilité. En temps normal, quand on s'installe quelque part, on essaie de faire ami-ami avec son voisinage, ce qui ne fut jamais le cas. Dès la création, l'Etat hébreu fit cadeau à son voisin jordanien de dizaines de milliers de réfugiés, chassés de leur terre par l'irruption du "peuple élu" sur sa terre promise. L'espace restreint dévolu fut considéré comme trop étroit pour ce peuple qui méritait sans doute un territoire plus vaste, chose dite, chose faite, ce qui se passe en ce moment accrédite l'idée de départ, d'une "normalisation" due à leur rang de peuple élu et "martyr, d'un agrandissement de leur espace vital.

Le concept de "lebensraum" cher aux nazis justifiait l'envahissement de la Pologne, de la Tchécoslovaquie et l'Anschluss en Autriche.

On ne refuse rien au premier de la classe.

Il n'est pas dans la norme, il n'est pas "anormal", il est "hors-normes".

Dans ce cas, je me tais, c'est bon, allez-y, frappez où bon vous semble.

A qui le tour ?

Suis-je "normal" d'être indigné par ces faits d'armes ? Je me demande tant la normalité glisse de plus en plus vers des actes que je considère comme insupportables.

Bonne journée

La bande-son fut créée suite à une maladie de l'autrice, pour son fils, qu'elle pensait ne plus revoir.

Les images sont une séquence qui me semble fort lointaine, instants magiques.

P.S / Comme d'autres pays l'ont fait avant, pourquoi se gêner ?

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No rock and roll / Il est 9h43 le 22 juin 2025

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No rock and roll / Il est 9h43 le 22 juin 2025
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No rock and roll / Il est 9h43 le 22 juin 2025
No rock and roll / Il est 9h43 le 22 juin 2025
No rock and roll / Il est 9h43 le 22 juin 2025
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No rock and roll / Il est 9h43 le 22 juin 2025
No rock and roll / Il est 9h43 le 22 juin 2025
No rock and roll / Il est 9h43 le 22 juin 2025
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No rock and roll / Il est 9h43 le 22 juin 2025
No rock and roll / Il est 9h43 le 22 juin 2025

C'est l'été, et la veille, c'est la fête de la musique, à moins que ce soit le même jour, je ne sais plus, c'est idiot. Le solstice le jour le plus long de l'année, et quand il fait beau, la soirée promet d'être plaisante. Elle le fut mais enfin, il faut bien que je râle un peu, il me semble que la musique aujourd'hui, ce sont des DJ derrière des consoles et des platines, musique techno ou autre appellation non contrôlée (par moi). A Saint-Brieuc, entre 21h et 23h30, une dizaine de sources musicales environ, 1 groupe de rock, un duo sympa de chanteuses de tubes français, un ancien chantant Moustaki et Leny Escudero, danse et musique bretonne un peu plus lin, et une demi-douzaine de DJ, voilà, c'est tout et...beaucoup de monde, je n'ai jamais vu autant de personnes dans ces rues d'habitude quasi-désertes.

Un poil frustré par le manque de musiciens avec des instruments, de genre différents, folk, classique, pop,etc... d'autres rues du centre avec personne, quelques sonos et puis c'est tout. J'ai d'autres souvenirs de fête de musique avec pléthore d'amateurs, ici, rien de tout ça, la fête à la bibine aussi et surtout...Ne jouant d'aucun instrument, je n'ai théoriquement rien à dire. Dernière chose, il y avait des musiciens dans l'après-midi, j'ai vu des affiches, je me demande, vu la température, qui pouvait tenir en plein cagnard avec plus de 35 degrés à l'ombre...C'était sans doute celles et ceux que j'ai raté, les musiciens avec des instruments...

Vu un chanteur à 18 heures à Saint-Laurent, sympathique, doux-amer, style que j'aime bien, quand je comprends les paroles mais je deviens dur d'oreilles (les deux).

Ce fut une bonne journée avec un bain de mer, la brise en sus, et heureusement.

J'oubliais le jazz, absent totalement mais on ne peut tout avoir, la paix règne sur la baie de Saint-Brieuc..

L'Amérique nous a donné le blues mais aussi la lie de l'humanité, le bouffon nuisible qui dirige ce pays, un être dont la vue provoque la nausée, qui a la nuit dernière ordonné les frappes et l'entrée en guerre des USA contre l'Iran alors que, deux jours plus tôt, il les exhortait à se réunir en vue d'un accord. La duplicité dans ce cas est flagrante. A la tête d'un arsenal effrayant, avec apparemment personne pour le contredire, ce type est un danger pour l'humanité.

Y a-t-il quelqu'un pour l'empêcher de nuire ?

La bande-son, rien de tel que les Stones avec ce morceau considéré comme un symbole, devinez de quoi ?

Et les images nous viennent de Chine, étrangement silencieux depuis le déclenchement de cette guerre au Moyen-Orient. Le silence en est assourdissant.

Bonne journée.

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Lâches / Il est 8h47 le 21 juin 2025

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Lâches / Il est 8h47 le 21 juin 2025
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Lâches / Il est 8h47 le 21 juin 2025

Fête de la musique du 21 juin depuis les années 80, merci mr Lang pour vos bienfaits dans le monde de la culture. Il officie toujours, à l'Institut du monde arabe. Un documentaire lui a été consacré, que je n'ai pas regardé, tout à son honneur. Le prix unique du livre est également de son fait, ce qui a sauvé nombre de librairies et nombre d'éditeurs d'une surenchère dans la best-sellerisation du milieu livresque. L'agacement peut poindre dans une forme de snobisme du personnage, typique d'une gauche que l'on qualifiera de "caviar", cet adjectif ne s'appliquant pas à la droite pour laquelle ce sobriquet tient du pléonasme, le caviar est un classique marqueur de milieux dits aisés, comme le domestique en livrée, le chalet à Megève ou la villa à Saint-Barth(elemy). La richesse extérieure ne sied pas à la gauche, elle fait nouveau riche, elle se voit trop, dans les manières, les rires un peu forcées face à un buffet trop garni.

La base sociale traditionnelle de l'électorat de gauche à quasiment disparu, classe ouvrière, fonctionnaires, il ne reste plus que les retraités de l'Education nationale, le milieu associatif et quelques égarés, victimes du continuum spatio-temporel, de celles et ceux qui croient encore au garnd soir, ou aux élections, summum de la prise de pouvoir par les forces productives.

Je souris en me rappelant les soirs d'élections d'avant, les espérances folles, la soirée du 10 mai 81, après 23 ans de droite au pouvoir, au bistrot du village, puis à la maison, la droite piaillant sur les chars russes à Paris. 7 années plus tard, dans le même bistrot, je copiais-collais ma présence dans le même café, point d'enthousiasme excessif, trois pékins comme moi boivent un verre, en soupirant sur la victoire mitterrandienne, sans trop d'illusion, content malgré tout d'avoir éviter le grand Jacques, sympathique certes, mais de droite. S'il avait été de gauche, on aurait voté pour lui, humainement parlant, plus près de nous, moins hautain que l'autre, avec ses airs de notaire provincial qui se pique de culture. 7 ans plus tard, Chirac y arrivera, Mitterrand malade (déjà en 88) rentrera dans l'Histoire, et depuis lors, les hommes petits, ou les petits hommes se succèdent à l'Elysée, on en viendrait presque à regretter De Gaulle et sa stature. J'imagine une rencontre Trump-De Gaulle...Il ne viendrait à l'idée de personne de l'appeler par son prénom, et l'autre de se prénommer Donald, le roi de la basse-cour.

657 morts civiles en Iran et 50 de plus à un point de ravitaillement à Gaza, chaque jour apporte son contingent de cadavres d'une guerre de lâches. On peut le dire. Les commandements sont à l'abri, jouent à un jeu vidéo grandeur nature, ne voient pas d'ennemi, en quoi une mère de famille et ses enfants est-elle l'ennemi à abattre, l'hôpital est-il un objectif militaire ?

90% du bâti de la bande de Gaza a été détruit.

Ils recommencent en Iran, j'apprends qu'Israël dispose de 400 avions de combat avec les munitions qui vont avec. Un pays de 10 millions d'habitants surarmé, militaires et religieux main dans la main... Et ils se posent en victimes ?

En bande-son, le sabbat des sorcières version rock, en accord parfait avec nos actualités du jour.

Images d'un ailleurs.

Bonne journée

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