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Officier radio de MARIE RICHEUX aux Ed Sabine Wespieser

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Avis paru dans BABELIO

Pas trop emballé par ce texte, conseillé mais je n'ai pas vraiment saisi le pourquoi de son écriture. L'autrice elle-même mentionne dans le corpus du texte ses doutes sur une démarche mémorielle qu'elle du mal à expliciter. Un drame survenu cinq ans avant sa naissance dans sa famille, un oncle meurt dans une collision entre deux bateaux, dans des conditions que l'on devine assez vite comme terrifiantes. L'enquête remue des souvenirs, douloureux pour beaucoup, de ce naufrage que beaucoup auraient aimé voir clos pour toujours. le respect de son père envers le travail de sa fille encourage l'autrice dans sa quête.
Le questionnement sur le pourquoi est-il mort, et comment, et toutes les responsabilités qui en découlent alourdissent quelque peu le propos. Elle se heurte au secret, à l'opacité d'un jugement, à l'absence de représentant de l'équipage lors du procès en Italie.
Les redondances abondent sur les rapports affectifs croisés, légitimes dans une famille, les souvenirs enterrés, les résistances à la mise au jour de non-dits, de la présence ou non des personnes aux cérémonies ostentatoires d'un monde maritime qui, par habitude, ne peut faire son deuil de tous ces êtres disparus, engloutis par les flots ou, dans ce cas, vaporisés par le feu.
Le deuil non résolu par le fils, cousin de l'autrice, sera en partie levé par l'écriture de ce récit.
La personne pour laquelle ce texte existe se trouve soulagé, on l'espère.
C'est le propre de l'écrit d'évacuer quelquefois la douleur de la perte d'un être cher, entre autres bienfaits.

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Aneries sur le zinc / Il est 6h22 le 29 octobre 2025

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Aneries sur le zinc / Il est 6h22 le 29 octobre 2025
Aneries sur le zinc / Il est 6h22 le 29 octobre 2025
Aneries sur le zinc / Il est 6h22 le 29 octobre 2025
Aneries sur le zinc / Il est 6h22 le 29 octobre 2025
Aneries sur le zinc / Il est 6h22 le 29 octobre 2025
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Aneries sur le zinc / Il est 6h22 le 29 octobre 2025
Aneries sur le zinc / Il est 6h22 le 29 octobre 2025

Apparemment, l'étude parlementaire donne des ailes à certains élus. Je dis "étude" au sens travail du mot. Pas de crispation particulière, ces gens bossent aussi, ils étudient certaines propositions, notamment l'évasion fiscale, et la taxation des géants du numérique, jusqu'ici intouchables. Les mesures votées, sont censées rapporter plus de 20 milliards d'euros. Je précise que le gouvernement était contre, ce qui n'est pas une surprise. Quand on veut, on peut, disait mon grand-père. L'argent, nerf de la guerre, existe, il faut le prendre là où il se trouve. J'ai lu les réflexions éclairées de quelques piliers de bistrot virtuel arguant de la fuite de ces entreprises, bouillie idéologique régurgitée, lesdites multinationales font du business gratos chez nous, qu'elles paient un impôt ne les fera pas plier bagage. Je suis sidéré de comptabiliser le nombre d'idiots qui peuplent notre planète. Je ne me sens pas plus malin qu'un autre, je ne le sais que trop, mais les réactions primaires, je le répète, s'étalent sur la toile. Dans les cafés d'antan, lieux conviviaux, les âneries sur le zinc se répandaient allègrement, elles ne franchissaient que rarement la porte du bistrot. La conscience de dire des bêtises, l'entresoi sympathique autorisaiet des écarts de langage qui, aujourd'hui, s'étalent avec vulgarité, violence et menaces au vu et au su de tout un chacun. L'exemple est donné sur les écrans, pourquoi se gêner. 

Nous verrons si l'amendement Coquerel sera entériné dans les faits, les décrets d'application seront suivis à la loupe par les députés qui l'ont rédigé. 

La guerre reprend à Gaza, qui a commencé ? 

Une autre guerre se prépare en Amérique latine, l'impérialisme US reprend du service, comme au bon vieux temps des années 60, 70. Les réserves de pétrole, encore lui, du Vénézuela attisent les convoitises. 

Cherche médecin dans la diagonale du vide. Rien d'urgent, une praticienne s'installe début Novembre, j'ai posé ma candidature comme patient, un courrier dans une boîte, cela ne s'invente pas. Je ne sais pas quelles seront les critères de sélection. Je prendrais un rendez-vous chez mon ancien médecin, à 700 kilomètres, mon pied fait des siennes, et mon sommeil en est troublé. 

Il est six heures, il fait quatre degrés dehors, il y a plus de 300000 sans-abris en France, en augmentation constante.

Mon pied peut attendre. 

Bonne journée

Charlot immortel et des images de 2021

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Oxymore au quotidien / Il est 6h43 le 28 octobre 2025

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Oxymore au quotidien / Il est 6h43 le 28 octobre 2025
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Oxymore au quotidien / Il est 6h43 le 28 octobre 2025
Oxymore au quotidien / Il est 6h43 le 28 octobre 2025

Quelque part en France, ces images de 2022 sont une promenade, rien de spectaculaire. 

Un aboiement dans la nuit, le chien rêve, et me réveille, il est quatre et dix minutes. Ma nuit se termine, la sienne continue. Je me lève, un peu plus tard, histoire de tâter le pouls de l'aube, encore lointaine. Passé la demie de quatre heures, je rentre dans le jour suivant, règle applicable si votre horaire de coucher fut raisonnable, mettons vingt-deux heures et trente minutes. Il est six heures et neuf minutes, l'animal se repose sur le canapé de la pièce d'à côté. Le café double est descendu, les tartines trempées dans l'autre breuvage, café italien, ont rempli leur office de petit déjeuner. Le silence est omniprésent, une grenouille a du traversé la terrasse. L'autre jour, il (le chien) en a mangé une. Je suis arrivé trop tard pour sauver la vie de ce batracien qui ne demandait qu'à vivre sa vie de créature terrestre bondissante. Une autre être bondissant a raccourci son passage sur terre. C'était déjà arrivé. J'étais intervenu à temps, étonné de voir que mon terrain abritait une vie comme celle-là, loin d'une mare quelconque. L'humidité automnale rend les animaux fantaisistes dans leur choix de villégiature, allez  savoir ce qui se passe dans la tête d'un habitant de mares et d'étangs, au beau milieu d'une terrasse. Je me suis perdu, monde impitoyable. 

Le canidé est carnivore, cela changera son ordinaire de croquettes aux vertus survitaminées alimentant une croissance jamais démentie depuis les trois mois que je remplis quotidiennement sa gamelle, plusieurs fois si nécessaire. L'occupation est réelle, ne croyez pas qu'un chien n'est que le support d'une affectivité défaillante, un palliatif affectif d'homme seul, il est une discipline aux aspects multiples. Par exemple, les interdits sont nombreux, difficiles à appliquer, en gros, c'est vous ou lui. Quand j'étais enfant, les chiens avaient leur chenil, ce que je trouvais injuste, surtout l'hiver, quand il fait froid. Je comprends aujourd'hui le principe. Je possède un animal dont la race est initialement destinée à une activité extérieure, en l'occurrence la chasse, ce que le mien ne devrait pas connaître, n'étant pas moi-même adepte de cette activité. Athos (c'est son nom), gambade en extérieur, il court tout autant en intérieur, avec les précautions inhérentes à son âge et à sa race, c'est à dire aucune. La nature est ainsi faite que la coercition d'un animal domestique s'applique plus facilement aux espèces sédentaires. 

Le casting serait-il une grossière erreur ? 

Entre le rêve (dont je suis coutumier), et la réalité (têtue), il y a des interactions fâcheuses, quelques oxymores non sémantiques, fort concrets et ...il faut l'avouer, très fatigants. Se fabriquer un monde est chose aisée, lui donner vie sur le papier demande des efforts, sans conséquences, tout au plus un baillement d'ennui à la lecture de la prose. 

Se coltiner le même univers, bien concret celui-là, donne une touche, comment dire, déprimante à tous ces détails futiles qui ponctuent le réel. 

Un ami à moi m'avait dit un jour que la vie n'était qu'une suite de ces détails qui, mis bout à bout, constituaient l'essentiel de l'existence. 

Le diable s'y vautre avec délice et perversité. L'ami en question n'est plus de ce monde, un détail l'a tué : il y a un âge pour tout... 

Je n'oublie pas cette phrase proférée bien avant la virtualité qui nous enveloppe de ces mots creux et définitifs. 

Pas de bande-son aujourd'hui, une petite croix m'en empêche.

Bonne journée

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What else ? Nothing, my dear, nothing / Il est 6h28 le 27 octobre 2025

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What else ? Nothing, my dear, nothing / Il est 6h28 le 27 octobre 2025
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What else ? Nothing, my dear, nothing / Il est 6h28 le 27 octobre 2025
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What else ? Nothing, my dear, nothing / Il est 6h28 le 27 octobre 2025
What else ? Nothing, my dear, nothing / Il est 6h28 le 27 octobre 2025

Il est cinq heures (55), Paris ne s'éveille pas ici, en fait, ici, rien ne s'éveille vraiment, quelle que soit l'heure. Une séquence images, symbole s'il en est des paysages vus de ma terrasse et quelques kilomètres plus loin, le fleuve qui arrose la vallée. Celui-ci a pris de l'embonpoint, les pluies automnales font leur office. Vous avez compris, pas âme qui vive dans le bocage, un panneau non loin annonce " une chasse en cours " dans le petit bois derrière chez moi, nous sommes dimanche et dimanche, ici, c'est " chasse ". Je m'éloigne vers des cieux plus paisibles, un bord d'eau entre deux averses donne quelques couleurs, le chien pique ses sprints, je tapote, je filme, j'envoie, j'appelle la bête, qui n'entend rien, me regarde et reprend ses exercices, la race est cabocharde. L'averse reprend, j'appelle, je dégouline, lui aussi, il vient repart puis se décide, il est vrai que le chien mouillé constitue une fragrance très courue dans l'habitacle du véhicule. Le maître et son chien s'ébrouent avant de reprendre la route ( le chemin ), coin du feu et gamelles respectives. 

La sollicitation est le propre du chiot de cinq mois, même quand il pèse 19 kilos, il suit la courbe de croissance, j'ai vérifié, fourchette haute pour être complet. 

Très loin d'ici, en Argentine, le suffrage universel montre ses limites, dans une élection législative dans laquelle le peuple saigné à blanc vote pour son bourreau, renforce son pouvoir afin qu'il puisse continuer le massacre, à la tronçonneuse pour celles et ceux qui ont suivi. Le surréalisme défie toute logique, c'est un courant artistique qui casse les codes, un peu rebelle, c'est ce côté-là qui doit plaire. La soupe n'en sera que plus maigre, pas grave, demain est un autre jour chez Ubu roi. 

Il sont bien élu Trump, deux fois, ils éliront qui ils voudront, s'ils ne touchent pas trop à ma retraite, la Loire ne quittera pas son lit et moi non plus ce jour-là. 

Je me vautre dans le fil d'actualité du réseau dit social, dans lequel je retrouve en version nauséeuse ce que j'entendais au bistrot d'un village il y a quelques années (bistrot fermé). Il y a un bar non loin d'ici, face à l'épicerie la plus proche. L'écran protège des coups, pas des mots, avec des fautes, c'est du lourd. 

Hitchcock hier soir, le film a 70 ans, il les fait. Comme au musée, l'on peut s'amuser à visiter les appartements de ce temps-là, les tenues vestimentaires, les délicieuses réparties, politesses exquises avant l'horreur, ah, ce ciseau. Point de sang giclant de partout, l'homme est mort, la dame est sous le choc, le mari aussi...

Damned ! 

Vu ce film maintes fois, un poil suranné mais le charme enclenche un mécanisme qui vous tient en haleine, la précision chirurgicale est remarquable; si je puis dire. 

Dutronc et sa nonchalance, distance qui me serait bien utile en ces temps solitaires. 

Images dont j'ai mentionné le séquençage, 

what else ?

Nothing, my dear, nothing...

Bonne journée

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Le livre de Kells de SORJ CHALANDON aux Ed Grasset

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Je poursuis mes lectures de récits de vie puisque la tendance en cette rentrée littéraire, bien entamée, a mis sur ma route de lecteur moults vies suffisamment passionnantes pour trouver éditeur jugeant bon de les faire partager. Ici, l'auteur a sa notoriété, mérité, nous livre un chapitre de son existence dont on peut sans risque qualifier de "compliqué". Je ne raconte pas, jamais, seul le ressenti compte dans un avis donné. L'homme dépeint a eu une enfance difficile, il part, et rencontre les bonnes personnes, si l'on considère la suite. Ce monsieur a quatre ans de plus que moi, ce qui a son importance dans les souvenirs évoqués, marqués par une vie politique qui paraît aujourd'hui appartenir à la préhistoire, de par l'importance accordée à l'idéologie, quelle qu'elle fut, l'emballement qu'elle suscitait avec les espoirs afférents, et, qui dit espoir, dit déception, voire désespoir. Les années 60-70 dont il est question, l'auteur est né en 1952, sont des décennies qui voient éclore des systèmes sociaux, des courants de pensée dans lesquels le collectif prime sur l'individu. L'homme seul échoue, s'il est en déshérence, condamné à la mendicité, à la déchéance à plus ou moins long terme, ceci est toujours le cas, le destin de chacun s'écrit tôt, sans qu'on le sache. La différence se dessine dans les rencontres, plus ou moins heureuses, la volonté, l'intelligence aussi, celle de l'adaptation, injustement méconnue. L'idéologie militante est excessive, elle est puissante dans l'empathie, notre narrateur étant lui-même à cette période dans un néant social et psycholigique abyssal, il se raccroche à ce train-là, celui-ci ou un autre et l'histoire du bonhomme peut démarrer. Le décalage de l'homme de la rue, vagabond de son état est en phase avec d'autres marginaux, plus à l'aise matériellement et socialement, revendiquant ce pas de côté. S'associer, en rebellion, va comme un gant à l'errant qui trouvera quelque espoir de transformation, structure mentale et intellectuelle, fondation indispensable à l'élevation à la condition d'homme.
Pas de jugement sur les erreurs inévitables, sur l'Histoire qui balaiera beaucoup d'illusions, juste un toit, un travail, une raison d'exister, puis d'être.
La naissance, non d'une vocation, mais d'une utilité d'un être nié jusqu'alors, cultivée ensuite avec talent.
Ayant lu d'autres ouvrages de l'auteur, le regard que je jette rétrospectivement est éclairé par une humanité faite d'expériences et de coups reçus.
Ce monsieur sait de quoi il parle quand il évoque, au hasard des pages, la souffrance, l'humiliation et une enfance volée.
Merci de cette lecture qui, pour des raisons chronologiques, me rappelle quelques souvenirs, sans nostalgie aucune, juste des images et de belles âmes.
A lire

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Ouah-ouah / Il est 8h22 le 25 octobre 2025

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Ouah-ouah / Il est 8h22 le 25 octobre 2025
Ouah-ouah / Il est 8h22 le 25 octobre 2025
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Ouah-ouah / Il est 8h22 le 25 octobre 2025

Vu hier soir un film (un de plus), sorti sur Netflix de la metteure en scène Kathryn Bigelow, "House of dynamite". Elle est toujours très efficace dans ce qu'elle montre ou dénonce, les errements ou dysfonctionnements des instances de son pays. Pas de remise en question, non, là où ça fait mal, là où ça peut avoir des conséquences, où les faits et les comportements induisent des justifications invisibles au moment-clé. 

Le film est en exclusivité sur Netflix, sorti hier. Il y a quelquefois de bonnes choses sur cette plateforme, honnêtement pas souvent mais quand on voit le reste, on se dirige vers Youtube ou d'autres canaux plus ciblés. 

Ou vers la vie de tous les jours, sans écran, paysages et compagnon à quatre pattes, domesticité, et feu de bois, lectures diverses. 

Je me suis souvenu que j'avais écrit il y a quelques mois des histoires, entre novembre 21 et mai 24. Je fais imprimer le tout, reprendre pied dans la fiction sortie de mon cerveau, pur jus cérébral. Ce qu'il en reste aujourd'hui sera peut-être émoustillé par la re-lecture : 

- Pfff ! c'est moi qui ai écrit tout ça ?

Ouais, pas d'énervement en vue, je suis entouré de fictions, je lis chaque jour la prose de quelqu'un d'autre, le chemin à parcourir est semé d'embûches, pavé de bonnes intentions aussi. 

C'est le premier pas qui compte. 

Les jours gris se pointent, il faut amorcer la pompe des activités d'intérieur. 

A part ces préoccupations que chacun peut faire sienne, pas d'indignation aujourd'hui, sauf à reprendre les reportages préoccupants sur le système d'expulsions aux USA, proportions et méthodes fascistes ( mot aux consonances terrifiantes ). Le mot n'a pas de signification particulière là-bas, sauf à considérer l'esclavage et la ségrégation raciale comme représentatifs d'un système social brutal et autoritaire. Le "rêve américain" est mort, sa représentation (via Netflix entre autres) sonne creux et sent mauvais, les strass et paillettes ne peuvent cacher indéfiniment le totalitarisme en oeuvre. 

C'est avec une certaine tristesse que j'écris ces mots, sur un réseau virtuel aux mains d'individus sans foi, ni loi. 

Wouah, les contradictions du bonhomme !!

Allez bonne journée.

Fleur bleue musicale et Londres 2016 en images

Le titre est signé "Athos".

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La saignée, vous dis-je, la saignée ! / il est 7h37 le 24 octobre 2025

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La saignée, vous dis-je, la saignée ! / il est 7h37 le 24 octobre 2025
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La saignée, vous dis-je, la saignée ! / il est 7h37 le 24 octobre 2025
La saignée, vous dis-je, la saignée ! / il est 7h37 le 24 octobre 2025

Le titre du "Monde numérique" parle des purges continuelles dans l'Etat chinois. Depuis que la Chine existe en tant que nation, aux multiples rebondissements, morcelée puis unie par Mao en une seule entité, la saignée a été continuelle. Il ne s'agit pas d'une thérapie, comme les médecins de Molière la pratiquaient, il n'y a pas de pathologie propre au pays, non, c'est une gouvernance comme une autre, plus musclée mais apparemment efficace au vu des résultats économiques, et à la réactivité qu'elle contient. Un système totalitaire qui perdure ne le peut qu'en fonction des résultats qu'il produit. La majorité des dictatures s'effondre car elles n'ont d'autre but que le pouvoir pour le pouvoir, non pour la population dont elles s'occupent, mais pour la frange qui gouverne, microcosme de courtisans, vénaux et obéissants. En Chine, ce système s'est auto-entretenu par une succession de dynasties, luttes intestines permanentes, l'empereur, personnage sacré, propulsé sur le trône, déifié, puis renversé par une autre famille qui s'empressait de faire table rase de ce que la précédente avait construit. Le communisme maoiste fut terrifiant de par sa structure, impliquant des millions de personnes, responsabilisant, donnant du pouvoir à des millions de subalternes qui rendaient compte à une hiérarchie, elle-même comptable des résultats obtenus. En fonction de ceux-ci, la récompense ou le bâton, la mort et la disparition sont dans la panoplie des punitions, l'exemplarité permettant de maintenir un système en état de marche. Le souci, il y en a un, est que l'économie chinoise engendre des bénéfices colossaux, l'usine du monde engendre des petits ou gros capitalistes, récompensés selon des règles humaines que j'ai mentionnés avant, à savoir l'enrichissement personnel des artisans de cette réussite. Les frontières à ne pas dépasser sont sujettes à interprétation, et de temps à autre, des dérapages sont constatés, vilipendés et servis en place publique comme autant de trahisons envers le Parti communiste, ordonnateur de tout le système. Trahison envers une philosophie (sic) et envers le pays tout entier, le nationalisme étant l'alpha et l'oméga de la longue marche initié par Mao lui-même. 

La purge, mot terrible, vide le corps infecté de ces éléments malsains, habillant d'oripeaux idéologiques la sentence implacable énoncé par le grand timonier actuel. 

La liste des ex-cadres du parti écartés des instances dirigeantes est longue comme le bras, l'armée aujourd'hui semble touché par ce saignement, à l'heure où montrer ses muscles devient une gymnastique géopolitique de chaque jour, où l'ennemi américain imprévisble et instable se doit d'être maintenu à distance, il est indispensable d'avoir une armée disciplinée au plus haut niveau, l'exemplarité se doit d'être inflexible. 

Cela ne change rien pour nous. 

Nous remarquerons au passage que les deux grands sujets à l'international, à savoir l'Ukraine et Gaza, laissent La Chine de marbre ou presque. Ce silence assourdissant, face à l'agitation permanente du perruqué US, me laisse penser que le temps est une donnée dont nous avons oublié la teneur, l'urgence n'est pas bonne conseillère, seul compte la finalité. 

250 ans d'existence pour l'un, plus de trois mille ans pour l'autre.

A méditer

Bonne journée

L'épure de Satie en regard de 60 images chinoises, écrasante multitude. 

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Agacé / Il est 7h38 le 23 octobre 2025

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Agacé / Il est 7h38 le 23 octobre 2025
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Agacé / Il est 7h38 le 23 octobre 2025
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Agacé / Il est 7h38 le 23 octobre 2025
Agacé / Il est 7h38 le 23 octobre 2025
Agacé / Il est 7h38 le 23 octobre 2025

Dans la campagne environnante, le calme règne, les charolaises paissent, les nuages passent, ciel chargé arrosant généreusement les prairies dont le vert explose à chaque éclaircie. Dans l'approche d'une région, il est convenu de faire le tri entre ce qui existe partout ailleurs, et ce qui fait la différence avec votre lieu De naissance par exemple. Je suis allé au supermarché du coin. Il y a, comme partout, un panneau d'informations sur les festivités locales, à venir, ou passées, je note au passage qu'il y avait de la place pour d'autres activités. Bon, la spécialité du coin semble être le Loto, qui n'en est pas une, mais dont la population locale semble être friande. Le reste fleure bon le terroir, alimentaire, nous sommes dans le Charolais. Inutile de s'apesantir sur le reste, j'ai les mêmes à la maison. 

Certains jours, on se pose la question de l'erreur, une de plus, mais n'allons pas trop vite, cinq semaines ne font pas une vie. 

Un truc me guette, un je ne sais quoi de pernicieux. 

L'actualité confirme par un entrefilet ce dont on se doutait : la commission des finances ne s'est pas mis d'accord sur le budget préalable, intitulé, je crois, base de discussion nécessaire pour l'adoption d'un budget définitif. Les intitulés sont autant de pièges sémantiques qui égarent le citoyen lambda. Elles et ils n'étaient pas d'accord avant, pourquoi voulez-vous qu'elles et ils le soient maintenant. Seul le groupe Renaissance, croupion législatif de Macron, est en accord avec le texte. La suite s'annonce rigolote, la droite n'en veut pas, le RN non plus, LFI, n'en parlons pas, pour les Ecologistes, idem, quant au PS, ils discutent encore. 

Je signale que le RN a voté contre la Taxe Zucman, pourquoi, on ne sait pas, eux qui représentent le peuple, selon leurs dires, mais celui-ci votera pour eux, histoire d'essayer, c'est tendance, encore quelques mois avant de voir arriver un analphabète à l'Elysée. 

Une candidate s'est déclarée, celle de Marine Tondelier, courageuse de se lancer dans la bataille avant tout le monde. Je n'ai pas d'étiquette écologiste mais...l'essentiel est là. Il est juste dommage de ne pas avoir de relais politique à la hauteur pour synthétiser ce qui risque de nous tomber dessus, pas moi, mais mes enfants et ceux qui suivront. 

J'arrête là, le risque d'émettre une opinion écolo devient prégnant et le temps passé ici est du temps que je ne passe pas ailleurs.

Allo ? 

Agacé.

Bonne journée

Une jolie chanson de l'ami Félix Leclerc et quelques images déjà vues.

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La faille / Il est 7h24 le 22 octobre 2025

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La faille / Il est 7h24 le 22 octobre 2025
La faille / Il est 7h24 le 22 octobre 2025

La manifestation du seizième arrondissement a eu lieu. Un autre monde existe, dans une faille spatio-temporel, le temps d'une montée en voiture, nous avons pu remarqué les stigmates du confinement dans une impasse interdite au commun des mortels. Ils appellent ce lieu une " villa ", en plein Paris, le vestige d'une vie d'un autre temps témoigne tant bien que mal de l'existence d'une tribu, prisonnière d'un morceau de dix-huitième siècle, rescapée de la purge révolutionnaire. Ils sont sortis, un par un, puis une par une, blazer bleu marin et tailleur Chanel, tous étonnés de se retrouver battant le pavé inconnu d'une rue trop passante, territoire réputé dangereux, elles et ils ne sortent que très peu, du seuil de la villa, ne touchant pas terre, elles et ils plongent dans les limousines, jusqu'au Collège Stanislas pour certains, d'autres chez les Maristes, sanctuaires protégés des vicissitudes de la populace dont il est dit qu'ls boivent le sang de leurs victimes, au pied de l'échafaud, sous les auspices du grand prêtre Mélenchon, portant haut l'étendard sur lequel le portrait de Robespierre apparaît. Les jeunes filles en jupe et socquettes gloussent ce jour devant les caméras, terreur de l'adolescence innocente, à l'abri des écrans qui polluent leurs congénères du monde extérieur. 

Un évènement extraordinaire a eu lieu : un des leurs ira en prison, une cabbale de juges à la solde du grand prêtre a condamné à l'infamie celui qui avait dirigé le pays cinq années durant, parenthèse enchantée, hélas entâché de maladresses dues à la trop grande précipitation, aux multiples fautes de goût de ce roturier, blanchi hors des murs, accepté en notre sein pour ses exploits et son habileté, un nouveau Talleyrand à qui l'on pardonnait tout mais qu'est-il allé faire sous la tente de cet escogriffe du désert, marchand d'esclaves à ses heures ? 

Le fils, bien mis, s'escrime sous le feu des caméras, à dénoncer l'injustice, le père apparaît, les traits tirés, avec sa belle au bras, la limousine apparaît, un signe et c'est fini. 

Le micro-trottoir qui suit est un florilège de bons mots surannés, un panoramique sur les jupettes et blazers, la récréation est terminée, et les journaux télévisés de se repaître de cet aperçu d'un autre temps où les riches ne sortaient de leurs chateaux que pour l'exécution d'un gueux surpris à chaparder, il fallait donner l'exemple. 

Ceci est fait, l'exemple est donné mais bon, quelques jours au frais, les arcanes d'une justice bienveillante veilleront au confort du détenu. 

J'apprends que la cellule d'à côté est peuplée de deux personnes, gardes rapprochés, deux dans douze mètres carrés. 

Ceux-là sont en prison et n'ont rien fait de mal ! 

A chacun sa peine

Bonne journée

Bande-son toute aussi surannée et visite en images dans le Finistère-sud, 2012 il me semble. 

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Au trou ! / Il est 7h31 le 21 octobre 2025

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Au trou ! / Il est 7h31 le 21 octobre 2025

Il est humain qu'un président en exercice, quelque soit sa présidence, reçoive un ancien collègue en déshérence, qui traverse une mauvaise passe. C'est une compassion admirable que celle-là, l'homme doit tendre la main, non le poing vengeur. Le premier ministre actuel avait fait preuve du même sentiment, dans une consultation discrète, un conseil de l'ombre dans laquelle plongera le conseiller occulte dans quelques heures. Dans un registre simillaire, les milieux dits "d'affaires" gardent leur confiance en cet homme bafoué (selon ses dires), laissant libre les sièges multiples au sein de conseils d'administration auxquels participent cet homme décidément bien entouré. 

Je ne saurais mesurer sur l'échelle de Richter de l'indignation, de la répulsion, de l'envie de vomir ces comportements doivent-ils être placés ? 

Les faits reprochés, actés et prouvés à ce monsieur sont graves, moralement en dessous de tout, matériellement conséquents. Il va en prison, comme d'autres avant lui, qu'il envoyait allègrement du temps de sa splendeur, éructant dans une banlieue qu'il fallait nettoyer au karcher.

C'est en cours, le premier d'entre eux vérifiera par lui-même la sévérité qu'il se vantait de pouvoir appliquer. 

Je souris de ce laius, au point où nous en sommes de la décrépitude de nos institutions, qui laissera la place libre pour les futurs éboueurs. Les coups de sonde dans l'opinion laissent entrevoir une montée régulière des intentions de vote pour le RN aux prochaines élections, quelqu'en soit la date. En Italie, ils ont une version que je qualifierai de "soft", proche d'une droite libérale classique, avec des relents sociétaux très rétrogrades, rien de réjouissant mais elle n'a pas le choix, la démographie italienne est en mauvaise posture et l'économie, qui est reine, demande de la chair fraîche, afin de faire tourner la machine. Exit donc, les coups de menton xénophobes, et appel discret à des officines pouvoyant aux secteurs en tension. 

Aux USA, nous sommes tous au courant d'un fascisme en cours d'installation, une politique migratoire férocement efficace, en gros, dehors ! La personnalité controversée du président en exercice n'est plus un secret pour personne, mais certains, ici, chez nous, admirent ce type. Le terreau actuel est favorable à une politique d'expulsions, l'application serait-elle difficle à mettre en oeuvre ? Pas sûr, il suffit d'embaucher des supplétifs, je doute fort qu'il y ait beaucoup de manifestations contre une telle gouvernance. 

J'ai écrit un avis sur un livre "La collision", récit d'un fait divers, antidote, me semble-t-il, à la manipulation dont je viens d'évoquer les possibles retombées. 

Dans la continuité, Israël continue son entreprise de sabotage d'une paix qu'ils ne souhaitent pas vraiment. Le Hamas lui donne toutes les raisons de persister, le peuple palestinien pris entre deux feux, serait bien inspiré de se débarrasser de ce cancer qui garde, semble-t-il, une popularité réelle au sein de cette population, notamment en Cisjordanie, sous le joug d'une colonisation à marche forcée, ferment de la haine alimentant les troupes du Hamas. 

C'est si simple, Netanyahou le sait, jeter de l'huile sur le feu alimente les braises. 

Bonne journée

Schubert et son romantisme, sous les feuilles mortes. 

Images glanées ici et là.

 

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