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Au trou ! / Il est 7h31 le 21 octobre 2025

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Au trou ! / Il est 7h31 le 21 octobre 2025
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Au trou ! / Il est 7h31 le 21 octobre 2025

Il est humain qu'un président en exercice, quelque soit sa présidence, reçoive un ancien collègue en déshérence, qui traverse une mauvaise passe. C'est une compassion admirable que celle-là, l'homme doit tendre la main, non le poing vengeur. Le premier ministre actuel avait fait preuve du même sentiment, dans une consultation discrète, un conseil de l'ombre dans laquelle plongera le conseiller occulte dans quelques heures. Dans un registre simillaire, les milieux dits "d'affaires" gardent leur confiance en cet homme bafoué (selon ses dires), laissant libre les sièges multiples au sein de conseils d'administration auxquels participent cet homme décidément bien entouré. 

Je ne saurais mesurer sur l'échelle de Richter de l'indignation, de la répulsion, de l'envie de vomir ces comportements doivent-ils être placés ? 

Les faits reprochés, actés et prouvés à ce monsieur sont graves, moralement en dessous de tout, matériellement conséquents. Il va en prison, comme d'autres avant lui, qu'il envoyait allègrement du temps de sa splendeur, éructant dans une banlieue qu'il fallait nettoyer au karcher.

C'est en cours, le premier d'entre eux vérifiera par lui-même la sévérité qu'il se vantait de pouvoir appliquer. 

Je souris de ce laius, au point où nous en sommes de la décrépitude de nos institutions, qui laissera la place libre pour les futurs éboueurs. Les coups de sonde dans l'opinion laissent entrevoir une montée régulière des intentions de vote pour le RN aux prochaines élections, quelqu'en soit la date. En Italie, ils ont une version que je qualifierai de "soft", proche d'une droite libérale classique, avec des relents sociétaux très rétrogrades, rien de réjouissant mais elle n'a pas le choix, la démographie italienne est en mauvaise posture et l'économie, qui est reine, demande de la chair fraîche, afin de faire tourner la machine. Exit donc, les coups de menton xénophobes, et appel discret à des officines pouvoyant aux secteurs en tension. 

Aux USA, nous sommes tous au courant d'un fascisme en cours d'installation, une politique migratoire férocement efficace, en gros, dehors ! La personnalité controversée du président en exercice n'est plus un secret pour personne, mais certains, ici, chez nous, admirent ce type. Le terreau actuel est favorable à une politique d'expulsions, l'application serait-elle difficle à mettre en oeuvre ? Pas sûr, il suffit d'embaucher des supplétifs, je doute fort qu'il y ait beaucoup de manifestations contre une telle gouvernance. 

J'ai écrit un avis sur un livre "La collision", récit d'un fait divers, antidote, me semble-t-il, à la manipulation dont je viens d'évoquer les possibles retombées. 

Dans la continuité, Israël continue son entreprise de sabotage d'une paix qu'ils ne souhaitent pas vraiment. Le Hamas lui donne toutes les raisons de persister, le peuple palestinien pris entre deux feux, serait bien inspiré de se débarrasser de ce cancer qui garde, semble-t-il, une popularité réelle au sein de cette population, notamment en Cisjordanie, sous le joug d'une colonisation à marche forcée, ferment de la haine alimentant les troupes du Hamas. 

C'est si simple, Netanyahou le sait, jeter de l'huile sur le feu alimente les braises. 

Bonne journée

Schubert et son romantisme, sous les feuilles mortes. 

Images glanées ici et là.

 

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La collision de PAUL GASNIER aux Ed Gallimard

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Je termine le livre, récit et analyse à froid de l'accident qui coutât la vie à sa mére, écrit par un journaliste brillant. Comment écrire là-dessus, sans pathos, attendre dix ans que la blessure cicatrise, pas totalement, suffisamment pour retrouver et suivre les réflexes professionnels, méthodiques, se blinder contre toute tentation vengeresse, utiliser tous les archétypes propres à ce milieu sociologiquement armé de tout l'attirail analytique, de la distance philosophique orientale, reliquat des enseignements de la victime, en marge certes mais l'on sent se désir d'être plus fort grâce à l'apport maternel.
Bardé de toutes ces armes, il peut démonter petit à petit les mécanismes qui ont fait se rencontrer deux personnes, l'un sur une moto, l'autre sur son vélo. La sociologie, l'Histoire,, tout est décrypté sous un angle journalistique, un poil vidé de tout affect, comme si la souffrance de la perte d'une mère se devait de disparaître pour tenter de comprendre l'incompréhensible, juste un accident de la route.
Le manque d'une mère absente n'apparaît que comme une excuse, je suis désolé mais son absence ...
Oui, quoi ?
Dis-le, son absence est terrible...
Non, ce n'est pas dit, ce n'est pas le propos du livre, quel est-il ?
Le déterminisme, le mot est lâché, il est maghrébin, jeune, impulsif, sur une moto, trop puissante forcément, elle est en vélo, forcément, va à son club de yoga, forcément là aussi, les archétypes se bousculent, trop, c'était écrit, inévitable.
Et alors, pourquoi écrire ce livre si c'est pour démontrer l'inévitable. Le métier d'écriture est là, présent, dans les mots, choisis, mais je suis gêné par cette froideur, ou est-ce de la pudeur ?
Non, la maîtrise des émotions est un signe d'appartenance, à l'opposé de l'autre, à qui je n'ai finalement rien à dire.
Terrible, j'ai trouvé, ce recul face à une éventuelle rencontre, aboutissement de ...
Je n'ai rien à lui dire.
Chacun continue sa route, toute tracée.
Mektoub.

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Simultanés / Il est 7h42 le 20 octobre 2025

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Simultanés / Il est 7h42 le 20 octobre 2025
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Simultanés / Il est 7h42 le 20 octobre 2025
Simultanés / Il est 7h42 le 20 octobre 2025

Fin du temps sec, les travaux en extérieur s'arrêtent. Pas de réparation ni de bricolage en intérieur, du rangement en perspective, une plongée en apnée dans une dangereuse chute, cascades successives mémorielles mais qu'est-ce donc que ce sport dangereux ? Il me faut trouver une méthode qui puisse me satisfaire dans l'évacuation de milliers d'images, une mise en perspective qui puisse vider de sa substance émotionnelle tous ces fragments de vie éparpillés. Dans un roman de P.K Dick, les morceaux de temps se promènent dans l'univers, rencontres improbables et néanmoins sujettes à une logique implacable, que le champ de bataille de Waterloo fasse connaissance avec la découverte des sources du Nil ou le premier pas de l'homme sur la lune, impossible dans ce livre écrit avant 1969. Aucune importance, le temps se disloque, et le romancier visionnaire se permet d'anticiper les effets retard d'une anecdote ridicule, sur la marche du monde. 

Le vol du papillon en Amazonie provoque une sécheresse au Pakistan, l'absence de l'animal volant provoquera une inondation, la mousson inhérente à cette région échappant à tout contrôle. Si le papillon ne vole pas, c'est qu'il n'existe pas, les conditions de sa transformation d'une chrysalide en insecte volant n'ont pas été remplies, l'explication de cette non-naissance se trouve dans le dérèglement d'El Nino, qui, puissant moteur thermique, bouleversera la chronologie des courants d'air en Asie du sud-est, accumulant sur une période très courte, les précipitations normalement étalées sur plusieurs semaines. 

Quel rapport avec les images accumulées au fil des décennies ? 

Une simillitude à une échelle infinitésimale, celle de mon existence, d'une image en noir et blanc au format 30x40 naît un morceau du temps passé, le vosinage avec une planche diapositive,15 années plus tard, posée sur la table, recouvrant à peine une pochette née dans ce siècle, et un album plus récent, numérique transfert sur papier, tous ces gens ou ces décors s'entremêlent, une mosaïque se rassemble, fresque instantanée, puis se disloque. De ces supports, je glisse vers une imagerie dématérialisée, ci-devant le choix des images illustrant mon propos d'aujourd'hui, sans lien aucun avec l'actualité exogène, toujours aussi vulgaire et prévisible. 

L'imprévisibilé d'une journée pluvieuse réside dans l'impossible fuite devant le torrent, née de la rupture du barrage, de l'écroulement de la montagne, ou d'un tsunami se heurtant à une côte rocheuse. 

Le soleil tente une percée, en vain, la maison où j'habite est sombre, la fée électricité pourvoit à l'illumination, non de mes confuses pensées, juste de mon salon où j'entrevois l'animal endormi. 

Sus à l'ennemi... (je blague)

Bonne journée

Images de Florence et de Pise et une bande-son loin d'ici. 

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Naufrage(s) de MICHELE LESBRE aux Ed Sabine Wespieser

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Pas d'inspiration particulière concernant ce livre dont je n'ai manifestement pas compris la démarche. La quête est là, mais de quoi ? Telle est la question que je me pose encore quelques heures après avoir refermé ce texte. J'ai beaucoup aimé les premiers textes de cette auteure, le dernier m'avait fait le même effet, une nostalgie un peu triste, vaguement testamentaire. Elle en est revenue, la fin n'est pas pour tout de suite, elle savoure ces moments de complicité avec l'idée qu'elle se fait d'une ou deux lectures, dans le cadre qui sied le plus à ces femmes d'exception, l'île de Sein est un lieu hors normes, dans la vie qu'il impose à celles et ceux qui y restent. Y aller, c'est déjà faire un bout du chemin qu'il vous reste à parcourir avant la perception qu'elle a de la fin du voyage. Elle y retourne puis non, elle fait demi-tour, l'idée qu'elle s'est construite lors du premier séjour côtoiera les souverirs de lecture de ces femmes sans concession, celles qu'elle aurait pu rencontrer, voire partager quelques moments d'émotion non feinte, avec le chien, au détour du chemin de l'île du bout du monde.
Désarçonnante, l'autrice continue son bonhomme de chemin, texte en forme de parenthèse entre deux récits ou fictions plus charnues.

Avis un peu court, je l'avoue, comme le livre.

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En pente douce / Il est 7h34 le 18 octobre 2025

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En pente douce / Il est 7h34 le 18 octobre 2025
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En pente douce / Il est 7h34 le 18 octobre 2025
En pente douce / Il est 7h34 le 18 octobre 2025
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En pente douce / Il est 7h34 le 18 octobre 2025
En pente douce / Il est 7h34 le 18 octobre 2025

Lu un article, entre autres, ce matin d'un journal allemand sérieux, sur la politique migratoire dans ce pays. La coalition SPD / CDU n'a de cesse de faire baisser les scores de l'AFD, parti d'extrême-droite, en pleine ascension, comme le RN chez nous. Les mesures administratives alliées à une mobilisation policière sont censées montrer au bon peuple allemand, terrorisé par l'afflux de migrants, que le gouvernement fait ce qu'il faut pour éviter un envahissement par des réfugiés venus d'ailleurs. Les scores de l'extrême-droite ne baissent pas, ils montent, ce qui paraît logique, puisque le gouvernement fait ce que ce parti réclame, donc, ils ont raison, et les gens votent pour ceux qui avaient proposé cette politique en premier. C'est d'autant plus dramatique que les sources du mouvement migratoire se tarissent, notamment, la paix en Syrie qui a inversé le mouvement, les exilés de ce pays rentrent chez eux, espérant participer à la reconstruction de leur terre natale. La politique migratoire est du même acabit chez nous, avec les mêmes résultats. Les mesures coercitives et administratives tarissent les flux depuis déjà plusieurs années, ce qui n'empêchent en rien la montée continue des votes du RN. Les faits ont peu d'importance, il y a six millions d'étrangers en France, de tous horizons, sous la moyenne européenne, ce qui n'a rien d'exceptionnel, ce chiffre stagne depuis un certain temps. Mais non, les Français, comme les Allemands, sont persuadés de l'invasion de leurs terres ancestrales par des foules assoiffées de (de quoi au juste ?)... L'obsession du clandestin, j'oubliais

Mais là, nous touchons le vieux fonds raciste et exclusif des peuples européens, civilisation ethnocentrée ayant apporté la bonne parole au reste du monde, qui lui renvoie ses enfants en déshérence, guerres exportées entretenues par le commerce des armes dont nous sommes les heureux fabricants. 

Un petit truc en passant : la démographie européenne est à l'agonie, le solde naturel de tous les pays (je dis tous) européens est négatif. La France atteint le chiffre de 1,6 enfant par femme alors que 2 sont nécessaires pour le renouvellement des générations. C'est pire en Italie, en Allemagne, en Espagne et ailleurs en Europe. C'est un continent de vieux, aux réflexes de vieux, se ratatinant sur leur petit monde étriqué, la peur de l'autre les rapetissant encore plus dans leur suffisance sénile. Les mots sont durs mais il faut savoir que l'immigration en France a permis depuis un demi-siècle, de faire tourner les usines, de maintenir une démographie au solde naturel positif, jusqu'à ces dernières années. Contrairement à ce que clament certains, la France n'attire pas plus ça les migrants, ils sont souvent de passage, les mots là aussi sont durs de ces pauvres hères, aux abords du terminal de Calais, pour qualifier mes compatriotes. Les gens d'ici ne sont pas gentils, mot dérisoire...

En Italie, le chiffre de la natalité est de 1,2, ce qui oblige un pouvoir d'extrême-droite, élue sur les mêmes thèmes, de revoir sa copie et de faire appel à une main d'oeuvre étrangère, pour les récoltes, et certaines productions manufacturières, faute de bras d'Italiens dits de souche. C'est très con. 

En résumé, les idées d'exclusion et de racisme creusent la tombe de notre soi-disant civilisation et de ses valeurs. 

Bonne journée

La bande-son est déjà passée, pas grave, les images aussi. 

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Misanthropie / Il est 7h 41 le 17 octobre 2025

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Misanthropie / Il est 7h 41 le 17 octobre 2025
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Misanthropie / Il est 7h 41 le 17 octobre 2025

La philo de comptoir ainsi que l'analyse politique bistrotière me sont familières. Je les pratique chaque jour, entre deux avis de lecture, deux états d'âme et un bulletin météo. Etre conscient de ses limites implique une humilité qui vient avec l'âge, l'écriture quotidienne sur les banalités induit un constat sur la répétition méthodique de mêmes travers, de faits pas si divers que ça, que l'on écoute ou regarde sous hypnose collective. Beaucoup n'écrivent pas de billet chaque matin, heureusement, la consultation de fbk et des autres réseaux suffit à alimenter une misanthropie que je commence à trouver à mon goût. 

La nature qui m'entoure n'a rien d'exceptionnel, bocage et prairies, bovidés et mouches, et bruits divers de la campagne moderne, tronçonneuse et tondeuse, quelques chants d'oiseaux, une grenouille qui passe sur la terrasse, c'est à peu près tout, le chien du maison qui discute avec le mien. Voilà et les kilomètres de bitume chaque jour ou presque, histoire de remplir le frigo, d'échanger quelques banalités avec la caissière, le garagiste ou le marchand de journaux. 

Ré-apprendre les fondamentaux permet de se plonger dans ma préhistoire personnelle, avec adaptation des gestes, le corps n'obéit plus avec avec la célérité qui était la sienne, le rythme s'en ressent, l'humeur parfois. Une bêche est un outil de jardin souvent remplacé par un motoculteur, plus cher et plus bruyant. L'emploi de l'outil manuel permet de mesurer la distance entre le geste et l'envie. L'obligation de résultat, fixé en théorie, est le fruit d'un raisonnement, la suite, en pratique, s'avère être la source de courbatures et de constats sur les vicissitudes liés au temps qui passe et la jolie pente douce qui vous fait vous pencher plus bas qu'auparavant, la distance entre vous et la terre ferme aurait-elle augmenter ? 

Du sachet de graines à la jardinière de légumes, il y a quelques gestes ancestraux. 

Aujourd'hui, c'est vendredi, aucune importance, sauf le traiteur qui passe sur la place du village d'à côté, sympa et compétent. 

L'actualité reste consternante de prévisibilité :

Le P.S est resté fidèle à un atavisme indécrottable, signant là la fin d'une histoire toute en méandres, nous privant par là d'une échéance électorale rapprochée mais attention ! 

" Retenez-nous ou on fait un malheur !" 

Désolé mais il fallait lire tout le programme du gouvernement avant de signer un blanc seing. La discussion parlementaire sera un marché de dupes, les textes définitifs passeront de toute façon dans une logique libérale, comme le fit Mr Hollande en son temps. 

Autre marché de dupes, terrifiant celui-là, le Hamas se venge à Gaza. 7000 hommes armés après deux ans de guerre ? L'armée israélienne a tué près de 70000 personnes, mais pas les bonnes ! Un massacre plus loin, tout ça pour voir les cagoulés parader dans les ruines. Les buts d'Israël sont encore plus lisibles, ce n'est pas fini...

Ma misanthropie s'emballe. 

Bonne journée

Musique des dieux et images.

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Au coin du champ / Il est 8h43 le 16 octobre 2025

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Au coin du champ / Il est 8h43 le 16 octobre 2025
Au coin du champ / Il est 8h43 le 16 octobre 2025
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Au coin du champ / Il est 8h43 le 16 octobre 2025
Au coin du champ / Il est 8h43 le 16 octobre 2025

Hier, la température ambiante est passé de trois degrés à neuf heures du matin à dix-neuf vers seize heures. Pas mal, seize degrés d'amplitude, de là où je viens, on ne constate rien de tel. Préoccupation essentielle, le temps qu'il fait est au moins aussi prégnant que le temps qui passe. Et vivre seul avec son chien est une expérience quand vous ne connaissez personne dans un rayon de cent trente kilomètres environ, et encore, personne chez qui je pourrais arriver à l'improviste. Dans ce cas, je crains que je doive élargir le cercle mais l'importance du ressenti ne croit pas avec la distance. La communication technologique protéiforme, si elle ne remplace pas la présence physique, pallie de manière pernicieuse à cette absence de contact. Le qualificatif est en dessous de la vérité tant le côté, osons le mot, vicieux, s'immisce en vous. Le ver est dans le fruit depuis longtemps, masqué auparavant par une vie sociale plaisante, quoique superficielle. Je regretterai presque le monde d'avant quand la vie campagnarde supposait l'absence de contacts lointains. L'oncle d'Amérique, image d'Epinal du mouton noir familial, apparaissait puis disparaissait au gré de ses escales. Aujourd'hui, j'ai beaucoup d'oncles et de tantes, qui apparaissent et disparaissent chaque jour, un coucou par-ci, un petit coeur par-là, un clin d'oeil, un nom, ah oui, j'ai oublié de lui dire, je note. 

Des noms apparaissent et disparaissent, des photos, rangement titanesque, bouffées étouffantes d'une vie passée et dépassée, dont je ne vois guère que les illustatrations argentiques ou numériques. La mémoire, je le répète, est un piège mortel. 

Ce matin, je réfléchissais à une passerelle à construire, en écoutant d'une oreille distraite la radio. 

Simplement, quelques révoltes dans certains pays pauvres, tout de suite mises en lien par nos médias de privilégiés, révolutions (mot un peu fort) exprimant des besoins primaires, eau, nourriture, électricité, évidents besoins primaires non pourvus. Nepal, Madagascar, Maroc, cela plaît, cette épidémie via les réseau dits sociaux appartenant à quelques salopards libertariens, cloîtrés dans leur forteresse numérique. Ces types soutiennent le salopard en chef, une espèce de bouffon qui foule aux pieds le moindre respect de l'être humain, pour le simple plaisir de sa fatuité explosive. J'entends dans cette même tranche matinale d'informations, un reportage sur les rafles de migrants clandestins aux USA, d'une violence insensée, dont on peut imaginer qu'en France, certains rêvent de pouvoir mener à bien, nous aurions le personnel, n'ayez crainte. 

La Gen Z exprime son ras le bol, ira peut-être grossir les rangs de ces migrants sur le territoire américain puisque le rêve fonctionne encore, là où il y a de l'électricité, de l'eau et une abondance factice. 

Les contradictions d'une liberté exprimée se déchirent sur une toile virtuelle, pour le plus grand bénéfice de quelques-uns. 

J'y suis, je tapote mon clavier chaque matin, n'attendant rien en retour, le chien termine sa nuit sur le canapé.

 " Monsieur Gregory Corso,

Qu'est-ce que la puissance ?

Rester debout au coin d'une rue

Et n'attendre personne "

Extrait d'une chanson d'Yves Simon que je vais poser en bande-son, très datée mais j'ai le droit, étant moi-même un peu daté !

Je ne rêve plus New-York, je cherche quoi rêver..

Je suis au coin du champ qui ensère ma modeste demeure et je n'attends personne.

Bonne journée

Images en vrac

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Diagonale du vide / Il est 7h54 le 15 octobre 2025

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Diagonale du vide / Il est 7h54 le 15 octobre 2025

Hier soir, j'ai regardé un documentaire sur une chanteuse anglaise, Kate Bush, née en 58, ma génération mais ce n'est pas le plus notable. Elle fait partie de ces artistes qui ont eu une démarche totalement innovante, libre et elle s'en est donné les moyens. Je ne connaissais que ses premeirs albums, cette voix incroyable et les arrangements musicaux, la mise en scène de chacune de ses chansons, danseuse de grand talent. Elle a su garder son indépendance dès le début de sa carrière, mise en orbite par David Gilmour, le guitariste des Pink Floyd. Le documentaire dure une heure environ sur ARTE.TV, à découvrir ou à revoir et entendre pour le plaisir.

Je sors de ma hutte de temps en temps, avec mon chien et suis allé m'enquérir d'un refuge pour les jours où je ne pourrais l'emmener avec moi. C'est dans le village d'à côté que j'ai trouvé la pension canine, fort bien tenue, très spacieuse et peu chère. En discutant avec le patron, il m'a parlé de sa région (il est né là), la qualifiant de "diagonale du vide", nous sommes en plein dedans m'a-t-il dit, me regardant d'un air interrogatif sur le pourquoi j'étais venu me perdre dans ce coin. Je me suis senti obligé d'évoquer diverses raisons, dont le prix de mon acquisition, lien de cause à effet entre le marché immobilier local et son manque d'attractivité. Vous savez, il n'y a rien ici, une usine à Digoin, une autre à Bourbon-Lancy, et c'est tout. Je lui parle alors des Charolaises, bovidés mondialement connues. Il hausse les épaules, et me parle de son frère qui n'arrive pas à vendre sa ferme, cent hectares, des prairies et des vaches. Ce n'est pas rentable, il ne reste plus guère que deux ou trois exploitations par commune, non, ici n'est pas l'avenir. Nous nous reverrons, ce monsieur est sympathique et mon chien sera entre de bonnes mains quand le besoin s'en fera sentir. 

La diagonale du vide, dans la bouche de cet homme, n'avait pas le même sens que la même expression énoncée par un géographe ou un sociologue sur un plateau de télé. Le vide est terrifiant, par nature, il est mortel. Mais le plus terrible est qu'il ignore les quelques habitants qui peuplent ces contrées. Nous sommes un peu dans le cas de figure de l'explorateur qui découvre l'Afrique au 19ème siècle. Il disait aussi ce monsieur que les axes routiers s'étaient bien améliorés, toutefois, les camions passent et ne s'arrêtent pas. 

Je me suis arrêté. 

Bonne journée

Bande-son évidente et dans la série diagonale du vide, le pays en images qui correspond à l'idée que l'on s'en fait. 

 

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Passagères de nuit de YANICK LAHENS aux Ed Sabine Wespieser

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L'inspiration de l'autrice nous plonge dans un monde où l'esclavage est dans le paysage social une normalité à la source de malfaisances dont on perçoit ici les contrecoups et les souffrances par delà l'existence même des protagonistes. La mémoire perpétue par l'éducation la nécessaire obligation d'apprendre, d'intégrer les bons réflexes et ce, dès le plus jeune âge. La jeune fille passe de l'enfance à l'âge adulte sans passer par la case adolescence, dès les premiers signes d'une féminité à peine ébauchés, le mâle blanc repère sa proie, en fait sa chose, broyant tout espoir d'une vie digne, d'un épanouissement quelconque en tant qu'être, en tant que femme.
Ici, les femmes sont fortes, souffrent, se taisent beaucoup, où s'expriment encore plus. L'entraide générationnelle donne les clés, avec le petit plus pour les plus dégourdies, les plus belles aussi. Il est question de la prestance, mentionnée plusieurs fois, de l'apparence à se donner, ménageant l'envie de l'homme et le respect, la mise à distance du désir animal.
Inutile de raconter l'histoire, elle dépeint la toute puissance de l'homme, ainsi que sa faiblesse, mâle prisonnier de ses hormones.
La femme est ici anoblie par une résilience, mot actuel, dont l'autrice rend compte, au service des générations futures.
A lire

Image prise au Cap en Afrique du Sud 2017

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Wait and see / Il est 8h15 le 13 octobre 2025

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Wait and see / Il est 8h15 le 13 octobre 2025
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Si je sais compter, ce gouvernement tiendra le temps nécessaire à la mise en place d'une motion de censure. C'est acté dans les appareils. Et Macron part faire le beau avec Trump, histoire d'être sur la photo. C'est anecdotique eu égard au rôle quasi nul de l'Europe dans l'accord signé pour Gaza. La vie va-t-elle reprendre dans l'enclave palestinienne ? Les camions d'aide alimentaire franchissent les check points, un camp de réfugiés géant est en train de naître, un de plus dans le Moyen-Orient. 

La fin du gouvernement Netanyahou se rapproche, si l'on tient compte du soutien conditionnel des extrémistes, dont personne ne parle en ce moment. Ils promettaient leur retrait si un accord était signé en l'état. Au quotidien, Gaza souffle, panse ses plaies, en attendant un avenir qu'il ne maîtrise pas. 

Les images restent terribles, de cette colonne de réfugiés traversant des ruines. 

J'attends la suite. 

Bonne journée

Musique douce et images d'ailleurs

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