L'automne en pente douce / Il est 8h15 le 22 septembre
Aussi loin que nous allions, nous ne ne retrouvons que nous-mêmes.
Je regarde par la porte-fenêtre, je vois un ciel bas et gris, une pelouse et quelques fleurs et constate que le paysage a changé depuis huit jours, point de voitures garées ni de bitume et de l'autre côté, un pâturage remplace avantageusement une rue glauque et laide, un toit de bureaux et ses goélands piailleurs. Il y a toutefois un truc : c'est le même bonhomme qui a les yeux ouverts, le décor seul a modifié son aspect.
JE suis là, l'herbe est plus verte en lieu et place de 250 places de parking, et la vache d'à côté est fort silencieuse.
Je me rase ce matin, je vois le même visage, le même regard interrogateur.
La campagne autour de la maison étale sa différence.
Je suis donc ici, rien ne change, le chien grandit, la météo s'annonce fraîche et pluvieuse, comme un sas climatique entre hier et aujourd'hui.
Le programme n'a rien de stressant, un couvreur passe voir les travaux à effectuer, je vais chez le vétérinaire prendre rendez-vous, puis m'enquérir d'une nourriture appropriée à l'hygiène de mon compagnon à quatre pattes, l'heure du déjeuner approchera alors à grands pas, un coup de téléphone peut-être puis une réflexion sur l'accrochage des tableaux et autres images d'ailleurs, l'après-midi s'écoulera paisiblement entre une sieste réparatrice, une promenade humide et la poursuite de la lecture du dernier Emmanuel Carrère entamé hier soir. Puis la lumière baissera, encouragée par des nuages persistants.
Demandez le programme, c'est celui d'aujourd'hui, demain sera un autre jour, d'autres obligations, légères, un avis de lecture à rédiger, des cartons à retrouver, une idée à creuser et une course alimentaire peut-être.
L'automne en pente douce, c'est le jour...
La bande-son d'une fin de face B, d'une fin de spectacle de Sir Paul et en illustration, une promenade en France, comme celle où je suis maintenant, quelques ressemblances, les vaches n'ont pas la même couleur...
P.S / Pas d'actualité, celle-ci défie les lois de la décence et du bon sens.
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