La forêt de flammes et d'ombres de AKIRA MIZUBAYASHI aux Ed Gallimard
Je relis mes avis concernant les précédents ouvrages de cet auteur. Nous sommes en terrain connu, la guerre et ses ravages, la musique et son univers, avec ici la peinture en traduction de la force d'âme d'un homme. L'être humain est capable du pire, nous l'entendons chaque jour, ce qu'il fait de meilleur l'est avec pudeur et délicatesse, presqu'en cachette, l'interdit n'est jamais loin de l'expression artistique, impossible à contenir dans la liberté de ton qu'elle traduit, impossible à comprendre pour les esprits étroits et coercitifs. Si l'on y mêle l'amour, cette alchimie magnifique, l'art confine au sublime, d'où la difficulté de ne pas tomber dans une facile bluette. La confrontation avec l'horreur de la guerre transcende une possible mièvrerie, le dépassement de soi puisant au plus profond d'une belle âme donne à voir l'apocalypse. La symbiose née d'une fusion des moyens d'expression traverse tout le récit, l'exaltation, la transmission de sensibilités au delà du temps qui s'écoule, sous le regard du chien, fidèle et inaltérable ami de l'homme. Le clin d'oeil final répond à la question silencieuse, je n'en dit pas plus.
L'on retrouve la justesse de ton, la fine connaissance de musiques, inconnues de moi, répondant avec émotion aux terrifiantes transcriptions graphiques.
Le seul reproche serait une certaine redondance, génération après génération, les musiciens semblent doués d'un don de Dieu, trop beau pour être vrai mais le besoin d'une divine providence se fait sentir, contrepoint à la lourde atmosphère qui prévaut en début d'ouvrage. Une intervention autre n'est finalement pas de trop dans le combat permanent contre les forces du mal.
A lire
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