Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

litterature

Bûcheron de MATHIAS BONNEAU aux Ed du Seuil

Publié le

Le témoignage de la vie d'un bûcheron aujourd'hui construit ce livre. le chirurgien de la forêt, l'expression n'est pas dans ce texte mais je la trouve appropriée à ce travail méconnu. L'image d'un homme avec une tronçonneuse n'a rien de respectueux envers la nature, telle qu'envisagée par les militants de la cause écologique. J'avoue que le bruit de l'outil est crispant, voir un arbre tomber n'a rien de très poétique et j'ai un peu de mal avec ces étendues couvertes de fougères et de ronces. le rapport que nous avons avec la nature est une imagerie souvent naïve, carte postale bucolique, fruit du travail des hommes dans la durée, modelage du aux siècles de labeur de travailleurs de la terre. Les haies de notre bocage, tout comme les frondaisons de nos forêts s'inscrivent dans un partage de la nature entre les hommes et femmes qui y vivent et les autres êtres vivants.
La démarche personnelle de l'auteur, dans la suite de son père, force le respect, même si j'ai un peu de mal à rentrer dans cet univers rude, mal payé et se voulant respectueux de ce qui le nourrit, à savoir l'arbre, symbole de vie.
Donner la mort pour mieux faire renaître d'autres plants, eux-mêmes condamnés à terme par l'homme dans son insatiable appétit.
C'est une découverte d'un monde qui exalte la force, la résistance, la dureté au mal, très viriliste, sans y mettre de connotations idéologiques.
L'ambiguité apparaît souvent, l'abandon est souvent évoqué, jamais face à cette tâche ingrate, non, quand le corps lâche.
L'humilité affleure, sans jamais s'imposer.
La force reste la dominante, c'est sans doute cela qui me gêne.
Respect toutefois pour ce rapport avec le temps, un plant tout petit et fragile, ne sera "exploitable" qu'a la fin d'une vie d'homme pour certaines espèces et la décade est l'échelle commune. L'humilité se trouve là dans le dessin d'une forêt sur une vie entière, l'architecte du manteau de la montagne dessine un futur qu'il ne connaîtra pas de son vivant.
Troublant.

Ce livre est dans la sélection du prix Louis Guilloux 2025, prix décerné par des lecteurs des Côtes d'Armor (22)

Voir les commentaires

Le temps d'après de JEAN HEGLAND aux Ed Gallmeister

Publié le

Ne pas raconter l'histoire est un principe.

C'est la suite du précédent, comme dirait La Palisse. La nature reprend ses droits, dans l'état où elle est, pas brillant, avec ses héroïnes et son héros, qui transcendent les difficultés de la vie quotidienne. La vie de Robinsons des bois confine à la survie, les joies sont rares et cultivées avec soin. L'intérêt de ce livre réside dans l'évolution de cette vision idéaliste d'une existence hors civilisation, idyllique tant que l'on a un soutien, même ténu, de la civilisation, de celle que l'on condamne avec véhémence. La responsabilité de chaque jour est de faire durer ces traces encore fraîches, les quelques éléments qui aident, qui facilitent les tâches. La redécouverte d'un outil manuel, les éléments nutritifs de chaque nourriture potentielle, végétale ou animale, les vertus de conservation du sel, vital, puis absent sont des découvertes qui construisent de nouveaux êtres, une renaissance face à une adversité qui n'était pas perçue comme telle, mais comme une chance de retour vers de soi-disant " vraies" valeurs, un retour vers Mère Nature.
Celle-ci a d'autres préoccupations, d'autres filles et fils à nourrir, une mue à accomplir face aux désastres multiples causés par l'être humain. Que ces êtres ne comprennent que lentement leur responsabilité dans les transformations en cours, elle n'en a cure. Il fallait y penser avant. Le message, si message il y a, est dans l'avertissement mille fois répété sur l'urgence d'une situation qui, dans le roman, a dépassé le stade ultime.
Vous avez combien ? éructent les enfants, ou ce qu'il en reste, boules de haine envers leurs aînés.
La terrifiante descente aux enfers est entamée, la conscience du passé affleure à chaque pas, quel était ce monde qui nous a envoyé là où nous sommes, qu'étaient ces hommes et femmes enfermées dans des schémas de pensée, dans une suffisance assumée, un cynisme à peine caché.
Burl est le gamin qui parle, n'a de référence que ses mères, il découvre petit à petit ce passé innommable, dont il espère quelques lueurs d'espoir malgré tout, combat intérieur permanent d'un adolescent tourmenté.
L'autrice colle à cette vie sauvage, dans les moindres détails, ne fait pas de cadeau, alterne l'espoir et la désespérance, comme l'enfant. avec ses yeux, l'éducation autarcique qu'il a reçue, cherche des réponses, n'en a pas. L'autrice n'a pas elle non plus de réelles aptitudes à prévoir un avenir battu en brèche par un comportement humain erratique.
Très curieusement, baignant dans une actualité désespérante, je me suis senti très proche de la sensibilité développée dans ce texte, surtout vers la fin. Y aura-t-il une suite qui ne soit pas une mortification ? Nous n'en sommes pas loin.
A lire.

Bande-son raccord avec le livre.

Voir les commentaires

Résister de SALOME SAQUE aux Ed Payot

Publié le

Résister est un acte conscient qui naît dans l'adversité, quand un ennemi se fait jour, qui menace nos libertés. Ce livre s'adresse à celles et ceux qui se sentent de prime abord déjà concernés. Il y a peu de chances que la masse de celles et ceux tentés par l'extrême-droite l'achètent, le voient ou même franchissent la porte d'une librairie ou d'une médiathèque. Ceci est un peu dur et très exclusif mais hélas très vrai. Le vote rampant, l'air de rien, vers l'extrême-droite se construit d'abord sur l'ignorance et la peur, de la part de gens qui n'analysent pas, se contentent de réagir de manière épidermique aux évènements, sur le rejet de l'inconnu, l'amalgame savamment entretenu par des médias au mieux irresponsables, au pire complices de ce vote.
A qui s'adresse ce bréviaire militant ?
A celles et ceux qui s'interrogent et ne voteront jamais pour l'extrême-droite, qui réfléchissent, sont choqué(e)s par ce glissement progressif, aimeraient comprendre pourquoi, voire aider à freiner cette progression. Beaucoup de portes ouvertes sont enfoncées ici, mais rafraîchir des évidences ne fait de mal à personne. Je connais beaucoup de gens qui "s'en fichent", ont d'autres chats à fouetter, mènent leur vie comme ils peuvent. Ce ne sont pas des militants, un fatalisme s'est installé, la gauche a déçu, le PC a quasiment disparu, laissant une part non négligeable de son électorat glisser vers ce populisme simpliste, qui fut en partie son fonds de commerce. Les politiques menées, le mépris inconscient d'un intellectualisme de gauche a fait beaucoup de mal, les médias l'ont cultivé et ainsi de suite. Je ne vais pas ré-écrire ce livre mais une pierre à l'édifice contre la vague brune ne se refuse pas.
A lire donc, prendre les infos, se rafraîchir la mémoire et tenter de convaincre quelques proches que l'extrême-droite est un danger pour tous.
A lire, je le redis.

Dernière chose destinée à celles et ceux qui ne s'intéresse soi disant pas à la politique, je leur dis que la politique, elle, s'intéresse à eux. En général, ces gens-là, quand ils vont voter, on connaît la suite.

Voir les commentaires

Les saules de MATHILDE BEAUSAULT aux Ed du Seuil

Publié le

C'est un roman policier, un polar rural, sale histoire car, à la campagne, c'est forcément sale. Un crime en ville, c'est presque banal, les turpitudes urbaines créent une dislocation qui permet d'effrayantes barbaries. La campagne suscite une douceur, une impossible violence. Le matin se lève, une brume s'effiloche entre les arbres qui délimitent la rivière en contrebas. Un pêcheur pourrait s'y trouver, assis sur son tabouret, l'air satisfait de savourer un bonheur simple. La nature apaise les sens, elle est plus forte que nous, elle nous a vu naître et...mourir aussi, de vieillesse souvent, tué par le labeur harassant, à petit feu, dans le silence des chemins sauf que...ce n'est pas si simple. Une belle plante est née dans ce tableau, trop belle pour ne pas éclipser l'harmonie, créer le trouble chez les hommes, l'urbanité n'existe pas, la beauté est rare, nous sommes dans un vide esthétique, le papier glacé tient lieu et place de fantasmes.
Chercher le coupable n'est pas le propos, ils le sont tous, à lorgner, à baver, le plus mufle parviendra à ses fins, le mâle domine la chair belle et naïve, l'entourloupe est simple mais...la nature est là, narquoise, un bébé...le caillou dans la chaussure, la suite est trop facile, évidente.
L'on lit le descriptif d'un microcosme dont on a du mal à situer l'époque, les anachronismes sont nombreux, une voiture des années 70, une policière des années 2000, une composante sociale d'aujourd'hui, la peinture est brouillonne.
Je connais ces villages, je connais aussi ce genre d'histoire, de mise à l'index, une succession de personnages dont on sent la proximité avec l'autrice, trop sans doute.
Vite lu dans le cadre de la sélection du Prix Louis Guilloux 2025, dans les Côtes d'Armor.
A lire dans nos campagnes bretonnes.
P.S / Je repensais à mon premier livre écrit...

Voir les commentaires

L'avenue de verre de CLARA BRETEAU aux Ed du Seuil

Publié le

La quête d'identité est un long chemin qui ne mène souvent qu'à des impasses quand les élements de mémoire sont imparfaits ou absents. Un père en pointillé, absent par intermittence, présent en creux par sa non-reconnaissance fait naître un questionnement sur ce statut si particulier. La construction affective est imparfaite, le pourquoi se démultiplie sur ce père qui est là sans l'être. Les silences entrecoupés, non-réponses à des questions non-posées, assourdissantes évidences d'origines troubles, puis se dessinant au fil du temps, des allers-retours sur cette terre mystérieuse, autre langue, autre culture, autre religion et surtout, la guerre, l'exclusion, le rejet, explication de tout ce gâchis mémoriel. Recoller les morceaux d'évènements est possible, l'Histoire rend les destins plus lisibles à défaut de les rendre plus justes. La disparition , l'anéantissement programmée d'un peuple, la volonté de le soumettre broie les vies comme autant de brindilles. Il en reste des traces, quelques images dont il faut assembler les dates afin de reconstituer l'album de famille, pour moitié honteux, l'autre moitié sera tue car ces choses-là ne se racontent pas. La naissance elle-même, est une tâche, affirmation d'un amour interdit, effacée par la ténacité d'une femme, fière de s'affirmer dans cette France-là, nettoyant sa mémoire collective sous des appellations fallacieuses les horreurs de ce qu'il fallait bien appeler par son nom : une guerre, comme la conquête de ce pays de l'autre côté de la Méditerrannée, au 19ème siècle, pour des raisons alimentaires, asservissement d'un territoire et de son peuple.
La recherche de ses racines se perd dans les sables du désert, la non-existence, le chaînon manquant soulignent ce vide existentiel, plusieurs décennies plus tard, ailleurs.
La complexité à gérer ce manque est présente tout au long de cette fiction, aux accents sincères, dont on pourrait s'inspirer en regardant s'échouer sur nos rivages les destins tragiques d'autres déracinés.
Ce n'est hélas pas le cas, le repli sur soi prend le dessus, la peur de ce qui n'est pas de notre monde assoit le rejet, l'instille dans nos esprits.
Livre à lire.
Merci

P.S : La bande-son est citée pluseiurs fois dans le livre, mélodie somptueuse.

Voir les commentaires

Rolling Thunder, sur la route avec Bob Dylan de SAM SHEPARD aux Ed Les Belles Lettres

Publié le

Curieuse littérature que celle-là, carnet de route de rencontres improbables, road-trip d'un autre temps, définitivement.
Je vous parle d'une époque, semble dire Sam Shepard, avec une distance étonnante, que vous ne reverrez pas. Ceci est un rêve, je vous narre les confidences d'une petite souris, présente dans les pas des géants, témoin privilégié d'une épique promenade musicale, enfumée et alcoolisée, dans l'ombre de Dylan et de Joan Baez, embarquée dans cette galère aux nombreux moments magiques, qui prend l'eau à de nombreuses reprises, ne coule pas pour terminer sa traversée dans les affres d'un projet que l'on pourrait croire volontairement saboté, film au script improvisé, selon l'humeur du maître de cérémonie.
Les multiples haltes jalonnent cette plongée dans une Amérique loin du Chelsea Hôtel de Manhattan, avec retour au Madison Square Garden lors d'une soirée mémorable au bénéfice de Hurricane Carter, boxeur noir accusé d'un triple meurtre. Mohammed Ali est de la partie, en 1975, tout semble possible.
Sam Shepard fait partie de ces Américains avec lequel j'aurait bien passé une soirée, mythe vivant de l'écrivain doué, de l'acteur charismatique, scénariste de Paris,Texas, rien que pour ce film, errance intacte porteuse d'espoir déçu. La musique de Ry Cooder résonne derrière mes acouphènes, un accord dans le désert, Harry Dean Stanton marche sur les traverses d'un chemin de fer infini.
C'est aussi ça l'Amérique, pensez-y avant de jeter le bébé avec l'eau du bain.
Livre à picorer, antidote définitive à l'actualité.

La bande-son était inévitable, le tableau de Norman Rockwell aussi.

Voir les commentaires

Nous nous parlons d'un lieu où tout est fragile de JUDITH PERRIGNON aux Ed L'Iconoclaste

Publié le

Ce petit texte est une ode à la mémoire défaillante, à la part de rêve que la vie nous offre ou que l'on se construit, remplaçant les "trous" par ce que nous aurions voulu y vivre, que Rachid a peut-être vécu. La chronologie s'arrange avec une réalité tellement riche que l'on songe à une mosaïque de personnages, qui se rencontrent...ou pas, peu importe, il faut composer avec le crépuscule de la vie et ses défaillances. Quelle importance cela a-t-il d'évoquer un être disparu, aimé sans doute ou non, sans doute pas, elle est partie, puis revenue mais je ne voulais plus, plus envie, pour rebâtir quoi, une ruine d'amour, non, merci !
Il compose un poème en ces jours définitifs, il ne juge pas, il pourrait mais là aussi, pourquoi . Les hommes sont ainsi faits, d'intolérance, de bêtises, d'opportunisme, il a su faire, il s'est débrouillé, a eu des moments magiques, d'autres tragiques.
Recueillir les mots est un luxe de jeunes gens se dit Rachid, ce qui n'est pas écrit dans ce texte, il n'aurait pas oser, qui est-il pour dire des vérités, toujours changeantes, il ne le sait que trop bien, lui, l'errant balloté par l'Histoire, recueilli en ses derniers jours.
Je peux lire cela avec tendresse et respect. Le ton employé, mi-poétique, mi-narratif, dessine en ombres portées, incite au silence qui suit quand on referme ce court récit d'un homme qui passa sur Terre, puis ferma discrètement la porte de sa vie.
Lu dans le cadre du concours Louis Guilloux.
Je recommande.

Voir les commentaires

Fantastique histoire d'amour de SOPHIE DIVRY aux Ed du Seuil

Publié le

J'ai lâché la lecture page 380 environ. Trop long, l'interminable mise en place d'une romance que l'on ne voit pas venir. Le titre du roman (ridicule) annonce une histoire qui n'apparaît qu'au deux-tiers de l'ouvrage. Deux destins, deux vies fort différentes, dont on devine qu'ils se rencontreront à un moment de l'intrigue, mais quand ?
Le compresseur est le héros, le cristal est le révélateur, l'homme est dépressif, la femme ne l'est pas, mais se trouve en questionnement, pourquoi, on ne connaît pas vraiment la raison.
C'est pesant, redondant au possible.
Perte de temps que la lecture de ce roman auquel il a manqué un(e) éditeur(rice), histoire de raccourcir, d'aller à l'essentiel.

Voir les commentaires

Ecouter les sirènes de FABRICE MELQUIOT aux Ed Actes Sud

Publié le

Ecouter les sirènes de FABRICE MELQUIOT aux Ed Actes Sud
Ecouter les sirènes de FABRICE MELQUIOT aux Ed Actes Sud
Ecouter les sirènes de FABRICE MELQUIOT aux Ed Actes Sud
Ecouter les sirènes de FABRICE MELQUIOT aux Ed Actes Sud

Quelques jours après avoir terminé ce roman, je mets mon grain de sel, ou de sucre. J'ai apprécié la lecture, les personnages et le style de ce texte dans lequel les références abondent, musicales, littéraires et géographiques. Le ton fort décontracté, à la mesure des personnages, glisse comme un bonbon, titille les papilles et nous suivons la belle dans sa quête de sens, d'identité pour être plus précis. On le serait à moins, sa naissance chaotique, une mère issue d'un rêve baba-cool, des pères putatifs, incertains, tout cela n'aide pas à se forger une stabilité à toute épreuve. A moins d'être élevée par un homme d'exception, tout amour pour sa pupille, placée sous sa protection depuis sa prime jeunesse.
Beaucoup d'amour dans ce livre dont j'aurais aimé être un des héros, même s'il y a loin de la réalité à la représentation que l'on s'en fait.
Une atmosphère joyeuse baigne dans cet exercice de style écrit par un artiste français, manifestement amoureux de l'Amérique des mythes, loin des vitupérations actuelles de la "big mouth" en exercice.
Voilà, lisez-le et dites-moi, ce fut un conseil de mon libraire.
Merci

Ce matin, un avis repoussé depuis plusieurs jours, livre plaisant qui mérite le détour.

Voir les commentaires

Dors ton sommeil de brute de CAROLE MARTINEZ aux Ed Gallimard

Publié le

Une curiosité littéraire qui se termine sans trop savoir si elle se termine vraiment. De phénomènes climatiques étranges en rêves enfantins apocalyptiques, l'auteure nous trimballe. Je ne sais pas où exactement, quelque part entre la psychanalyse, le roman de gare, une étude sur le chamanisme. Les personnages, toujours des archétypes, tendance actuelle, se retrouvent plongés dans une succession de chocs psychologiques, dont les explications ne nous parviennent que par bribes, le rêve expliquant tout ou partie, celui des enfants obéissant à une loi de positionnement géographique glissant d'est en ouest, dont les conséquences, allant crescendo, obéissent bientôt, sans trop que nous sachions pourquoi, à la classification biblique des plaies d'Egypte. Je me demande encore où se trouve l'explication de ces plaies.
Un peu de fleur bleue survole l'ensemble, une enfant à la relation fusionnelle avec sa mère dialogue avec elle, autre phénomène récurrent en littérature, d'égale à égale, échanges étranges d'enfant surdoué ou d'adulte régressif.
Bref, je ne suis pas convaincu par ce livre, un peu foutraque, mélange de genres, dont je n'étais pas pressé de rejoindre les pages.
De multiples chemins traversent le récit, inutiles rajouts de personnages n'apportant rien à l'histoire.
Tant pis, je suis allé jusqu'au bout, final totalement abscons.

Voir les commentaires

1 2 3 > >>