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voyage

Big bang / Il est 8h06 le 1er février

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Big bang / Il est 8h06 le 1er février

Le délit de faciès est vieux comme l'apparition de la vie sur Terre. Les premières structures mono-cellulaires, identiques en principe, ne l'étaient sans doute pas. Elles se sont chamaillées de suite, pour une sombre histoire de territoire, d'espace vital dirions-nous aujourd'hui. Au fil du temps, la complexité s'est mêlée au champ de bataille, créant des entités différenciées, au look improbable, surtout sous le regard de l'autre qui lui, se trouvait très agréable à regarder, ce qu'il faisait toute la sainte journée, se regarder étant une occupation chronophage et invasive. Si je saute quelques étapes, les milliards de cellules qui me composent, ainsi que mon voisin, se jaugent en permanence, s'affrontent, font du copinage, forment un gang, face à celui d'en face qui opére de la même manière. Les deux bandes de cellules se testent, se poussent du coude puis se tapent sur l'épaule, boivent un coup, écoutent la même musique. Sur le trottoir d'en face, les teuffeurs joufflus éructent à qui mieux-mieux, à celui qui parle le plus fort, qui obscénise (sic) le plus écoeurant des gestes, le tout destiné à ceux d'en face. Ces derniers, pas sourds ni aveugles, s'en aperçoivent, s'agacent, montent dans les tours.

La chaussée qui les sépare n'est pas vide de toute activité, d'autres molécules se sont assemblées, douées de facultés motrices, matériaux solides au mouvement unilatéral. De temps à autre, elles s'absentent, puis passent et repassent. Dans un moment de répit, les deux axes parallèles se toisent en silence, les molécules de la chaussée se sont absentées.

Et surgit une ombre gigantesque, noir dessein, qui met toutes ces belles mécaniques au sein d'une enveloppe, le tout en un grand désordre. Les molécules du mitant cherchent un échappatoire, mal leur en prend, elles plongent derechef dans le maëllstrom. Le chaos est indescriptible dans le sac, les coups pleuvent de tous côtés, chaque cellule se défend, c'est le sauve qui peut général, l'entente cordiale n'est plus qu'un souvenir.

Le bagage soudain s'arrête, posé sans ménagement.

Chacun tente de se mettre à l'endroit. Les teuffeurs joufflus sont dispersés, les cellules sont disloquées, quelques atomes égarés tentent de rassembler leurs protons et quelques neutrinos aveugles, les molécules motrices se reconstruisent, le mouvement ne supporte pas l'immobilisme, il faut bouger et bouger encore.

Un bruit étrange troue le silence de mort qui s'était installé. L'enveloppe s'élève, un vertige général s'accompagne d'une aveuglante clarté, une bascule s'opère.

Les molécules motrices, plus véloces, sont devant, les cellules mononucléaires les suivent, quant aux teuffeurs joufflus, ils s'étouffent mutuellement en une masse informe dont la course se résume en une mare infâme sur un sol jonché des structures précédemment citées.

Plus un bruit, ni la moindre turbulence.

Les faciès se sont fondus en un monceau de terre originelle, juste retour, éternel recommencement.

Ca a peut-être commencé de cette façon, allez savoir...

 

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Excès / Il est 9h22 le 31 janvier 2025

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Après quelques jours de fiction, un simple regard par ma fenêtre me donne une furieuse envie de m'y replonger. Un chantier sans fin entre boue, bitume, engins en tous genres jalonnent notre quotidien. Aucune explication particulière, ni délais sur ces trous à répétition dans une chaussée défoncée, ces étangs au milieu d'un parking aux allures de terrain vague. Tel est la vision du matin quand je me lève.

Allez, on passe à autre chose, à quoi au juste ?

Je ne sais pas, Marianne Faithfull nous a quitté, que beaucoup de connaissent pas, chanteuse, égérie du rock anglais, excès en tous genres, mais on s'en fiche un peu des excès,, moi en tout cas. je ne donne pas de leçon. Je n'en vois que très peu dans un milieu musical bien lisse, ou alors, bien encadré. Ca y est, c'est dit.

L'actualité laisse entrevoir quelques lambeaux d'espoir de paix puis, une nouvelle guerre, en Afrique de l'est, sur fond de minirai à haute valeur ajoutée. Qui paie les armes de ces rebelles du "M23"? qui annexe purement et simplement une province du Congo, pays trop grand, ingouvernable. Le Rwanda est pointé du doigt, client facile d'une revanche génocidaire à laquelle personne ne croit vraiment. Y aurait-il des Russes ou des Chinois dans le coin ? Les Français quittent l'Afrique, les Anglais n'y sont plus et les Américains s'en fichent.

Qui ira passer ses vacances dans les collines où les derniers Gorilles à dos argenté tentent de survivre  ? Des agences proposent des treks dans ces montagnes luxuriantes.

Le must du must en termes d'aventures où l'adrénaline coule à flots.

A quand le tourisme guerrier ? d'y aller voir, à quoi ressemble un vrai champ de ruines, l'odeur de la mort omniprésente, les chiens errants, les enfants soldats...

C'est le spectacle du monde...

Les quatre dames reprendront du service d'ici peu, sur une aventure au long cours.

C'est tout pour aujourd'hui.

Banksy, réveille-toi .

 

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Incertains / Il est 8h34 le 30 janvier 2025

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Incertains / Il est 8h34 le 30 janvier 2025

Au cours des derniers jours, j'ai écrit une histoire courte, parabole autour de quatre dames fictives inspirées plus ou moins de personnes que je connais ou que j'ai connues. Ce conte s'arrête là, avec une question :

Nos bienfaiteurs vont-ils intervenir ou non ?

Non, ils n'interviendront pas car ils n'existent pas. Le sort de l'humanité n'est pas entre les mains d'entités de fiction ou de puissances autres tels que Dieu ou autre élucubration d'esprit simple ou maladif. Les femmes et les hommes sont seul(e)s avec leur conscience, leurs envies, leurs morales à géométrie variable et leur force, ah, leur force brute, l'alpha et l'oméga de l'évolution de l'homo sapiens, on se demande parfois l'origine de "sapiens", qui pense, on se demande quand le bipède a trouvé le temps et l'énergie de penser, trop occupé à taper sur son voisin pour montrer qu'il est le plus costaud.

Le résumé est ainsi, démarre dans la cour de récréation ou le terrain vague, faute de mieux, la femelle regarde les mâles s'écharper, choisit le bellâtre, par souci de protection, ou le faible, par souci de protéger, une femme, une soeur ou une mère.

Là aussi commence l'humanité, la naissance du monde, non, la naissance de l'être humain, le monde est autre, multiple, infini. Courbet simplifia le propos, choqua les bonnes âmes, qu'importe, il interrogea. Le tableau est au Musée d'Orsay, légérement en retrait, curieusement occulté.

Les oeuvres guerrières sanglantes, les souffrances des pseudos martyrs chrétiens étalent des chairs et des visages qui n'inspirent que...

Qu'inspirent ces tableaux ?

Un devoir de respect envers ces créarures qui "auraient "souffert pour nous, le devoir de continuer à courber l'échine face au fatalisme d'une vie vouée au labeur, de visionner chaque jour le creusement de notre tombe collective par une armée d'esclaves serviles (nous), sous les ordres de, comment les nommer, des "meilleurs" d'entre nous.

Le tableau de Courbet orne une des salles du vaisseau en orbite géostationnaire, face à lui le "Tres de Majo" de Francisco Goya.

Je lis la perplexité, ou l'indifférence.

Nos voyageurs ont laissé les quatre dames dans cette pièce où, j'oubliais, un pan des Nymphéas de Monet fait face au "Guernica" de Picasso. Les âmes errent d'un tableau l'autre, les aliens ont rencontré l'incertitude, il est urgent de ne rien tenter, le pire arrive toujours à l'heure.

Bonne journée

 

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Fourberie / Il est 7h37 le 18 janvier 2025

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Fourberie / Il est 7h37 le 18 janvier 2025
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Fourberie / Il est 7h37 le 18 janvier 2025

Un accord a été signé entre Israël et le Hamas, qui existe encore malgré l'anéantissement du territoire de Gaza. On peut se poser la question du but visé par l'armée israélienne, question posée au sein même de la population de l'état hébreu. Libérer les otages, détruire les factions islamistes ou massacrer tout un peuple, l'efficacité purement militaire semble absente de cette opération. La renaissance du Hamas semble en marche, d'après quelques indiscrétions distillées par le secrétaire d'état américain. Le mépris total de la population civile a atteint des sommets, dixit de nombreux responsables d'organisations humanitaires, l'action armée s'accompagnant de blocages systématiques de l'aide humanitaire la plus basique. Dans toute guerre, il y a des "règles", rien de tel ici. Il est rapporté des décès de nourrissons morts de froid et de faim sous des tentes sans le strict minimum, couvertures ou sacs de couchage, sans accès aux soins même les plus élémentaires. La libération des otages, dont on se demande où ils peuvent être après 15 mois de bombardements, est en bonne voie, échange devenu classique avec des prisonniers palestiniens, simples civils devenus monnaie d'échange.

Et après, la haine servira de carburant à l'émergence d'un nouveau mouvement de résistance armée, manipulé ou non, islamisé ou non. Le mot terrorisme sera de nouveau associé à la Palestine, depuis des décennies, ce peuple n'est que le jouet du bras armé américain au Moyen-Orient, Israël pour ne pas le nommer.

La Cisjordanie est purement et simplement annexée, à marche forcée, colons fanatiques protégés par l'armée, paysans palestiniens spoliés, dont on arrache les oliviers pour construire des habitations, nouvelles implantations. Les mêmes causes produisent les mêmes effets, du Tibet à la Cisjordanie, des terres indiennes du Far-west, la légitimité s'invente chaque jour de nouvelles lois, celles du plus fort.

Ayant revu Lawrence d'Arabie récemment, je me souviens de l'explication géopolitique du représentant français face à un Lawrence effaré, la signature de l'accord Sykes-Picot, se partageant les territoires arabiques, utilisant l'idéalisme naïf d'un officier britannique, leader charismatique improbable de tribus du désert, les agrégeant autour d'un projet panarabe illusoire. L'Histoire balbutie terriblement, une maladie de Parkinson planétaire agite des bras fébriles dans un mouvement apparemment désordonné. Il n'y a pas de complot ourdi de longue date. Les mêmes outils sont utilisés, Israël et sa "légitimité" sont ici mis en avant dans un cynisme défiant toute concurrence, justifiant l'injustifiable, accord fourbe signé avec le sang de femmes , d'enfants et d'innocents de tous bords.

L'avenir n'est rien moins que sombre, tel l'ombre de Sauron sur les terres du Milieu, Saroumane le grand ordonnateur marche dans les pas de son maître, vers une maison immaculée.

Bonne journée.

Un air de là-bas et quelques images d'un autre ailleurs.

 

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Paupérisation / Il est 10h28 le 2 décembre 2024

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Paupérisation / Il est 10h28 le 2 décembre 2024
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Paupérisation / Il est 10h28 le 2 décembre 2024

Un thème à trouver le matin, après le bol de café, n'est pas évident. Le rêve de la nuit tape l'incruste, l'heure du rendez-vous médical à neuf heures approche. L'attente du déclic laisse apparaître. Il est huit heures. Le patron de Peugeot démissionne, le théâtre parlementaire, je l'ai déjà dit, ridiculise un peu plus l'instance démocratique, élue par nous, et nous avec. L'habitude des joutes et autres rappels au règlement peut amuser ou susciter un haussement d'épaules, au fur et à mesure que la perspective du 49/3 se précise. La censure brandie par M.Le Pen a un côté indécent, elle qui se trouve sur le banc des accusés, qui peut se retrouver réduite au silence par des juges qui semblent fort agacés par la posture victimaire.

Les constructeurs automobiles sont dans la tourmente, l'Allemagne vacille, un modèle économique atteint ses limites. L'industrie métallurgique, symbole du capitalisme industriel, pousse son chant du cygne. La bascule des coûts a raison petit à petit d'entités nées à une époque où l'Europe était seule au monde.

Marx avait prédit; selon une formule célèbre "la paupérisation du taux de profit". L'impossible équation d'un coût de production trop élevé allié à un versement impossible de dividendes, lui-même prisonnier de salaires trop élevés. Si vous rajoutez des matières premières absentes, achetées ailleurs à un tarif non maîtrisé, vous vous retrouvez dans un cul de sac par ailleurs prévisible. L'autruche regarde sous le sable, par peur et par défense, la disparition de l'ennemi de son champ de vision atténue sa dangerosité, au moins le croit-elle. L'Europe est une posture de ce type sur le plan économique. Dans le champ politique, nous n'en sommes plus là depuis longtemps, l'inexistence de réponses communes aux défis géostratégiques est un délice pour ses ennemis potentiels, l'arrivée du sieur Trump au pouvoir risque de précipiter un peu plus la dissolution d'une future-ex-puissance politique, qui fut en devenir, une idée quand les données étaient figées, le pensait-on, pour l'éternité. La guerre froide avait ceci de rassurant que l'adversaire était clairement identifié, issu d'un conflit mondial dont l'horreur absolue laissait espérer que l'homme avait toucher le fond de son ignominie et ne pouvait qu'aspirer à un monde meilleur.

Que nenni !

Le modèle économique triomphant quelques décennies plus tard ne peut agir comme un moteur consensuel, il contient les germes de la concurrence, c'est sa raison d'être. Sur la ligne de départ, il y a plus de monde, chacun fourbit ses armes. Depuis 35 ans, la guerre économique fait rage, les lois du marché régissent la planète, sans frein idéologique dont le passé a montré l'inefficience.

En 2024, il n'y a plus de blocs, juste des assemblages disparates, fluctuant au gré des intérêts du moment, le court-termisme flatte la réactivité des élites, les ententes fondamentales tiennent lieu de rhétorique, discours prononcés à intervalles réguliers lors de grandes messes aussi stériles que des offrandes aux divinités, quelles qu'elles soient.

La paupérisation ne touche pas que le profit, elle touche les esprits me semble-t-il, un nivellement, une nécessité économique lié à une standardisation de nos modes de vie, la taylorisation dont Ford rêvait appliquée à l'échelle planétaire : une voiture électrique pour chacun, un téléphone satellite pour tous, toile d'araignée en place nous reliant toutes et tous les un(e)s avec les autres.

Je m'emballe, on se calme, comme dirait quelqu’un : ce n'est pas bon pour ce que tu as...

Qu'est-ce que j'ai ?

Oh, rien, tu n'es jamais content...

Allez, bonne journée

Un duo pour un tube, ne lâches rien disent-ils.

Comme dans les images, 2016 en Inde.

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Pantomime / Il est 8h21 le 1er décembre 2024

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Pantomime / Il est 8h21 le 1er décembre 2024
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Pantomime / Il est 8h21 le 1er décembre 2024

Quelques images de Corse prises en 2016, bel endroit avec un bémol sur l'accueil, mais je ne suis pas le premier à le dire, inutile d'en rajouter.

La bande-son est un vieux tube revisité en version épuré, constat sonore, mélopée désabusée que je ressors de la naphtaline.

Hier, journée diversifiée entre une visite chez Emmaus, opération portes ouvertes dédiée aux livres, une de plus. La librairie ici est à peine classée, romans, BD, Beaux livres divers, tout reste à découvrir, ce qui donne un charme particulier à la plongée en apnée dans ces reliquats de bibliothèques dont les héritiers ne souhaitaient pas s'encombrer. La franchise oblige à regarder la sienne, à se demander ce qu'il adviendra de tous ces écrits, l'intérêt éclectique n'est une obligation inscrite dans les gênes. Une partie de la bibliothèque paternelle a atterri à la Ressourcerie, nous avons extrait ce qui semblait intéressant, selon des critères totalement arbitraires. Nous verrons, enfin, je ne verrai rien et je sors sceptique de ce lieu, avec quelques Tintin, à des prix dérisoires.

Chronopost n'est plus ce qu'il était, une après-midi de perdue, aucune excuse, ni explication, un avis en fin de journée, le livreur était pressé d'en finir...

Et la journée de se prélasser à l'écoute de textes poétiques, drôles ou graves, bien dit et chanté. Un moment plaisant en fin d'après-midi permet de glisser vers une soirée devant écran, agréable comédie, pas morale pour deux sous, ô combien juste dans ces attendus.

Voilà.

L'actualité peut continuer sans moi, le pitoyable cirque politique français est à pleurer, une insulte envers la démocratie, de ces chantages multiples, désespérantes pantomimes : moi ou le chaos... Toutes les vieilles ficelles sont de sortie.

Bientôt Noël, sortez vos guirlandes, préparez votre liste.

Bon dimanche

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Souffrance ordinaire / Il est 7h50 le 30 novembre 2024

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Souffrance ordinaire / Il est 7h50 le 30 novembre 2024
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Souffrance ordinaire / Il est 7h50 le 30 novembre 2024
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Souffrance ordinaire / Il est 7h50 le 30 novembre 2024
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Souffrance ordinaire / Il est 7h50 le 30 novembre 2024
Souffrance ordinaire / Il est 7h50 le 30 novembre 2024

Peu de réactions en général à ces écrits de chaque jour. Hier, j'écoutais divers avis sur le procès d'une "normalité dévoyée", viol collectif d'une femme, filmé par son mari, par des hommes "ordinaires", cela  a été dit et répété. Avoir une opinion n'a pas beaucoup de sens, essayer de comprendre pourquoi non plus. Le courage du procès public demandé par la victime force le respect. Je visionnais une demande de témoignage demandée par une femme, demandée aux hommes sur le soutien à apporter, le "merci" collectif que les hommes se devraient de dire à cette dame. Le machisme ordinaire de situe où exactement ? J'aimerai le savoir. Je n'ai aucun point commun avec ces types, et le côté "ordinaire" ne m'oblige en rien à partager une quelconque parentèle avec ces personnages.

Je parlais de morale hier, peut-être me suis-je mal exprimé. Je ne comprends même pas comment ces gens ont pu accéder à la demande de ce mari, comment sont-ils arrivés chez ce monsieur, comment ont-ils pu passer à l'acte. Je ne sais pas, c'est hors de mon univers mental, affectif, sexuel ou de toute autre qualification.

J'ai quelquefois un peu la honte d'appartenir à la même espèce que certains hommes, dont ceux-là et de beaucoup d'autres dont nous voyons les visages chaque jour sur les écrans. Les salauds anonymes ont été mis sous le feu des projecteurs, mais en aucun cas je ne suis dans la même barque que ces inconnus. Etre un homme devient compliqué par les temps qui courent, le regard que je porte sur les femmes m'appartient, il ne peut toutefois être totalement dissocié de mon appartenance à la même engeance que nombre d'ordures patentés, célèbres ou noyés dans la foule.

Si cela peut satisfaire les femmes, j'avoue appartenir à l'espèce humaine, genre masculin, blanc, et par là, suspect de ne pas avoir expliquer ou élever la voix suffisamment face à l'ignominie qui vous est infligée.

Aucune culpabilité de ma part, juste une solidarité avec ces femmes qui souffrent, et à Madame Pelicot en particulier, par laquelle cette souffrance a pu être montrée dans toute son horreur.

C'est tout pour aujourd'hui.

La chanson de Brel embrasse plus large, terrible réquisitoire et chant d'amour.

Images d'en France.

 

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Révélateur / Il est 9h20 le 29 novembre 2024

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Révélateur / Il est 9h20 le 29 novembre 2024
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Révélateur / Il est 9h20 le 29 novembre 2024
Révélateur / Il est 9h20 le 29 novembre 2024

J'ai en fond sonore la matinale de France-culture. Le procès pour viol y est commenté, avec des angles tous très pertinents. J'entends "la femme n'est pas l'égal de l'homme", qui aurait pu justifier, aux yeux des accusés, leur comportements, une phrase non consciente, inscrite dans l'inconscient collectif du mâle contemporain. Sous-entendu, pour ces hommes, si c'est une femme, je peux, avec l'assentiment du mari, faire ce que je veux. Si l'on rajoute le nombre de participants, on tombe dans la banalisation d'actes. Tuer son prochain est interdit, sauf en temps de guerre, tout comme le viol est une arme. Ici, rien de tout ça, les violeurs de Dominique Pelicot ne se vantaient pas de ce forfait, mais ne pensaient pas qu'ils étaient hors la loi. Si ça n'est pas interdit, c'est donc autorisé. A plusieurs, une forme de légitimité s'installe. Le comportement de certains au cours du procès, une forme de nonchalance et les retrouvailles entre hommes montrent que leur cadre moral n'a pas acté la gravité, quels qu’en soient les attendus. A l'énoncé des peines requises, certains se sont rendus compte, comme si la punition leur ouvrait les yeux. La volonté de la victime d'en faire un procès public a permis de mettre au jour un état d'esprit "ordinaire", qu'elle en soit remercié mais quel courage faut-il pour affronter un tel déballage !  La loi pénale, comme chacun sait, est là pour punir ou pour réguler, souvent à l'encontre d'une minorité.

La monstruosité de l'actualité internationale est là pour mettre en miroir d'autres actes tout aussi condamnables, que l'on évoque sans états d'âme, sans qu'il soit question de juger les coupables. Les pauvres types, présents dans le box des accusés, sont des gens ordinaires, incapables de se forger la moindre idée du respect d'autrui, femme ou homme, à commencer par eux-mêmes. Les peines d'emprisonnement leur feront découvrir un autre monde, l'univers carcéral, dont ils étaient jusque là fort éloignés. Quand ils sortiront, seront-ils autres ?

J'en doute mais la société se sera donnée une conscience à peu de frais. Néanmoins, la publicité donnée à cette affaire aura permis de secouer le cocotier d'actes jusqu'ici passés sous silence. La présence sur internet de sites pornographiques accessibles à tout un chacun, montrant à qui le souhaite tout ce que la nature permet comme relations intimes. Les accusés dans le box ont vu ces sites, sans nul doute, n'ont fait que reproduire certaines pratiques, simulées on l'espère.

Il serait judicieux de balayer l'hypocrisie sous-jacente, terrible révélateur de penchants cachés et surtout d'éradiquer cette culture d'une supériorité masculine, du rôle de la femme, de celui de l'homme, encore trop présentes dans nos manières d'être.

METOO et autres libérations de paroles sont autant de jalons posés, ce procès en est un autre, terrifiante illustration du chemin encore à parcourir.

Bonne journée.

La bande-son est ici une antidote définitive à ce qui vient d'être évoqué, le respect et l'amour.

Images de la France.

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Discernement / Il est 8h02 le 28 novembre 2024

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Discernement / Il est 8h02 le 28 novembre 2024
Discernement / Il est 8h02 le 28 novembre 2024
Discernement / Il est 8h02 le 28 novembre 2024
Discernement / Il est 8h02 le 28 novembre 2024
Discernement / Il est 8h02 le 28 novembre 2024
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Discernement / Il est 8h02 le 28 novembre 2024
Discernement / Il est 8h02 le 28 novembre 2024
Discernement / Il est 8h02 le 28 novembre 2024
Discernement / Il est 8h02 le 28 novembre 2024

Le fleuriste dont vous voyez deux images ci-dessus a fermé ses portes, comme d'autres commerces dans la ville où je séjourne. Un magasin d'habillement ferme ses portes en ce Noël, dans la rue principale, comme d'autres avant lui. Rien d'original si ce n'est sa longévité. En effet, cette boutique existait déjà quand je fréquentais le lycée dans les années 70. Je me souviens que la vitrine était très chic, encore aujourd'hui, avec des marques de prestige. RIP.

Je vends mon appartement, depuis six mois, quelques visites et puis s'en vont.

Expo à venir, c'est pour Mars, l'Australie et ses grands espaces dans l'espace d'une galerie sise chez les retraités briochins, avant un transfert au centre hospitalier, à l’Établissement français du sang.

L'actualité nous montre un cessez le feu promptement bouclé, très, trop ?  A Gaza, rien de neuf, les bombes tombent là où les avions les larguent, où les drones ont été programmés. A ce propos, les chefs des organisations islamistes sont tués les uns après les autres, autant de cris de triomphe d'Israël. Il fur un temps où la guerre avait quelques règles élémentaires, comme celle de tuer avec "discernement" notamment dans l'art d'éliminer les commandants ennemis, l'envoi de commandos entraînés à l'infiltration, hommes courageux qui ne tuaient que les cibles visés. Les hommes courageux ont semblent-ils disparus, place à la technologie aveugle. Un homme-cible se trouve dans un immeuble au centre d'une ville habitée, huit étages s'effondrent : 20 morts dont le chef terroriste. Les 19 vies supprimées importent peu pour l'armée israélienne, qui s'enorgueillit du résultat. Comment un général peut-il tirer une quelconque fierté, sur le plan militaire, de massacres de civils innocents ? Un théoricien avait convaincu les Américains de l'efficacité de la théorie du "carpet bomber", tapis de bombes, censée casser le moral des peuples qui se retourneraient contre leurs chefs et mettraient ainsi fin à une guerre, la deuxième en l'occurrence. On connaît la suite, appliquée au Vietnam du nord, qui eût l'effet inverse. La psychologie primaire de ce fin stratège a des adeptes en Israël, avec le résultat que l'on sait, sans que cela ne choque outre mesure. Les seuls protestataires, chez nous en Occident, sont considérés comme de dangereux "wokistes", néologisme née dans l'extrême-droite trumpienne. Je suis choqué que l'on balance des bombes sur des innocents, je deviens un être suspect de soutenir le camp d'en face, qui n'est pas vierge de toute exaction loin s'en faut. Le manichéisme et la manipulation font leur chemin.

L'armée israélienne pratique l'art de la guerre à la manière de son grand frère américain , une débauche de moyens, le mépris de l'ennemi, et la méconnaissance de la psychologie collective des peuples, une suffisance sans complexe. Le calcul cynique de la lassitude de ceux d'en face est battu en brèche par la résilience dont on se demande quand elle s'effondrera.

Triste époque.

Bonne journée.

Images de paix et musique intemporelle.

 

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Regard / Il est 8h09 le 26 novembre 2024

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Regard / Il est 8h09 le 26 novembre 2024
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Regard / Il est 8h09 le 26 novembre 2024
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Regard / Il est 8h09 le 26 novembre 2024

Dormir est un bienfait, quand il vous est donné. Le sommeil s'accompagne d'une ouverture vers les mondes d'en dessous, nombreux et incontrôlables. L'inconscient libère le cerveau d'encombrantes présences, évacue les scories accumulées au fil des jours. Fort heureusement, nous ne nous souvenons pas de tout ce travail de nettoyage, sauf, de temps à autre, quand votre réveil coïncide avec une phase de semi-conscience, moment d'entre-deux où le songe profite d'un moment d'inattention pour se faufiler dans l'escalier de secours, ouvrant la porte du conscient, là où vous séjournez, éveillé. L'irruption de purs moments de folie, hors-contexte, n'a que peu de rapport avec les lois qui régissent le monde réel. Les exceptions sont légion, ce serait trop facile de s'en sortir avec l'excuse d'un imaginaire fécond, malaxant les lectures, les films et autres stimulus culturels. Non, vous voyez apparaître des êtres depuis longtemps oubliés, ce que vous aviez enfoui, du moins le croyiez vous, des relations toxiques, impossibles ou trop possibles, de celles qu'il convient de circonvenir. Sur le rivage s'échoue le corps de l'être cher, vivant, souriant, vierge de tout ressentiment, elle vous hèle, tend le bras, passe sa main sur votre visage...Dans le rêve, tout est vrai, rien n'est joué, c'est le désir sans frein qui s'exprime, puis...la plage disparaît, votre corps se rappelle à votre bon souvenir, ankylosé par une nuit statique.

Pffuit ...

Et l'image éthérée vous habitera toute la journée, en suspension, à votre droite, légèrement au-dessus, le doux regard vous met à la torture.

Vous avez identifié le désir oublié, vos défenses ont cédé mais rassurez-vous, si le réel vous satisfait, l'image s'estompera, vous reconstruirez les barrières...

Pas de cauchemar, de peurs viscérales, je ne suis pas sujet aux apparitions effrayantes, porteuses de mort et de souffrances, de chutes sans fin, j'en suis heureux.

L'actualité s'en charge.

Bonne journée.

La bande-son est un moment magique.

Images marines.

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