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On the road / Il est 7h54 le 9 février 2025

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On the road / Il est 7h54 le 9 février 2025
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On the road / Il est 7h54 le 9 février 2025

Pas trop de prose ce matin, un clin d'oeil avant une pause de deux semaines dont les éléments disparates se trouvent dans les images et le son de ce billet journalier.

L'actualité ne chôme jamais, elle se passera de moi, et je me passerai d'elle, occupé par la mienne.

Une image hier aux infos, celle de deux individus d'une fatuité invraisemblable digne d'une pièce de Molière, vision qui, de l'espace, doit donner la migraine à nos amis voyageurs interstellaires.

Bonne journée et à plus tard.

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Poète / Il est 9h32 le 8 février 2025

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Il pleuvait sur Brest ce jour-là...

Il est beaucoup question de l'intelligence artificielle en ce moment. La meilleure des antidotes réside quelque part dans un coin de nos cerveaux respectifs, celui que vous protégez à tout prix, celui que vous ne voudriez pour rien au monde dévoiler, cette part inavouable que l'on nomme poésie, poésie de la vie. Vous entendrez les quolibets sur votre âme d'enfant, sur la nécessaire condition d'adulte, de "responsabilité", de votre "devoir" envers la collectivité, de votre "utilité", mot ultime.

Mais à quoi sers-tu mon garçon ?

Tu rêves ?

Encore ?

Il rêve, il est dans les nuages, écoutez, vous autres, regardez l'inutile, le poète, qui fait des phrases, que personne ne comprend, même lui semble perdu.

Tu pleures maintenant ?

Il pleure, regardez-le, pauvre petite chose. T'ai-je touché ? T'ai-je frappé ?

Je vois un extrait d'une vidéo illustrant le morceau "Another brick in the wall" des Pink Floyd, un prof à l'ancienne se moque au son de rires assassins à la lecture de poèmes écrits par un des élèves, toute la cruauté et la bêtise contenues dans l'imagerie en noir et blanc seraient-elles une parfaite illustration de ce qui se passe, de l'impossible jardin secret, ou au contraire de sa force ainsi affirmée ?

Qu'est-ce qu'un fatras d'algorithmes savamment disposés peut, sous la houlette de programmeurs autistes, face au monde mystérieux de milliards d'antennes frémissantes, chaque seconde générant des univers à l'impossible logique...?

Rêvez éveillé, écrivez, dessinez, la course est lancée et surtout, gardez-le pour vous, le poème, il vous appartient, le sourire de l'enfant sous les larmes face aux éructations sera la réponse aux mixeurs de données côtés en bourse.

Bonne journée

Prévert, poète...

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IA / Hi-Han... il est 7h58 le 7 février 2025

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IA / Hi-Han... il est 7h58 le 7 février 2025

Je demande une explication sur l'IA.

Dans ma vie personnelle, à quoi puis-je reconnaître une intervention de cette IA ? J'ai un peu de mal à discerner une intelligence "tout court" dans ce que j'entends ou lis, s'il me faut discerner un artifice quelconque, je ne tarderai pas à fermer les robinets de l'information, ce que font certain(e)s de mes contemporains.

Toute création d'une oeuvre est l'émanation d'un ensemble de neurones, en silice ou en chair.

Le souci dans ce nouveau modèle est le plagiat, et le vol manifeste. Nombre de créateurs ne sont pas reconnus, pas rémunérés, se font piller faute de moyens et d'énergie pour se défendre face à des entreprises dont le but avéré est de prospérer en "inventant" un nouveau processus de création. L'IA recycle des oeuvres existantes quand elle s'attaque au monde artistique. Les algorithmes très complexes qui génèrent de nouveaux textes ne font que reprendre des combinaisons existantes de canevas narratifs, les mixent, et crachent à la sortie de prétendues nouveautés. Une forme de "cahier des charges"artistique est établie, que l'on retrouve par exemple dans les scénarios de séries policières ou autres. Les stéréotypes qui jalonnent ces films existent depuis longtemps, fruit du travail de vrais êtres humains. L'IA remplacera les bataillons de créateurs d'oeuvres de moindre valeur et grossira le nombre de chômeurs et d'artistes maudits.

Je demande quelques éclaircissements sur le sujet.

Je lis peut-être sans le savoir des fictions "artificielles", le doute soudain m'envahit;;;

Ciel, je vois un bataillon d'algorithmes traverser la place, fort remontés contre ma personne.

Bonne journé

 

 

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Suffisance / Il est 7h02 le 6 février 2025

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Suffisance / Il est 7h02 le 6 février 2025
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Suffisance / Il est 7h02 le 6 février 2025

Des images de partout, d'ailleurs et de nulle part.

Une musique de 1973, comme souvent de cette décennie et un texte à venir encore en gestation, voire non encore créé.

Beaucoup d'agitation dans les sphères politiques à l'échelle de la planète dès que le clown blond ouvre la bouche, ils sont tous à baver, à se demander puis à commenter. Mais pourquoi commenter ? Il est juste cinglé. Il n'attend que ça, les commentaires, il ne vit que pour les projecteurs.

Les paroles seront-ils suivis d'effets ? On peut supposer que l'impossibilité technique et géopolitique auront raison de la bêtise crasse dénuée de toute éthique de ces propos. Les Chinois commencent à s'agacer, ce qui laisse prévoir des mesures plus que symboliques, tout en mentionnant que personne n'a quoi que ce soit à gagner dans cette guéguerre.

Chez nous, un budget a vu le jour, pas de censure en vue, la vie continue.

Ceci dit, même sans budget, les affaires courantes auraient été traitées, les salaires des fonctionnaires versés... Le plus triste est l'inutilité d'une Assemblée élue. Les député(e)s défilent au pupitre, chacun donne son point de vue, justifie le dépôt d'une motion de censure, ou son rejet puis le 49/3 apparaît.

Circulez, messieurs-dames, dossier suivant.

L'armée de hauts fonctionnaires et de technocrates des ministères et des organismes d'Etat rédige les us et coutumes de ce pays depuis des lustres, les politiques emballent le tout, avec notre assentiment...ou pas. La bonne marche d'un pays ne dépend pas de la légitimité de ceux qui le gouvernent, juste de leurs compétences, souvent obscures et très techniques.

Localement, le club de foot briochin fait des étincelles avec un quart de finale de la coupe de France de football en vue. C'est bien, les gars, continuez.

Mon dernier avis de lecture sur Babelio a suscité un commentaire que je qualifierais de révélateur, pour rester poli, une suffisance peu surprenante qui confirme mes doutes au vu du ridicule des propos tenus.

Bonne journée

 

 

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Au fou ! / Il est 7h37 le 5 février 2025

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Au fou ! / Il est 7h37 le 5 février 2025
Au fou ! / Il est 7h37 le 5 février 2025
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Au fou ! / Il est 7h37 le 5 février 2025
Au fou ! / Il est 7h37 le 5 février 2025
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Au fou ! / Il est 7h37 le 5 février 2025
Au fou ! / Il est 7h37 le 5 février 2025

Je ne sais pas quoi dire ce matin.

Eh bien tais-toi !

La fâcheuse habitude de parler chaque matin devient une addiction suivie par quelques égaré(e)s. Je lis que l'Intelligence artificielle ( couverture d'un hebdo) accèlère le mouvement dans son processus de création. J'en suis fort aise, j'attends avec autant d'impatience qu'apparaissent les premiers signes d'une intelligence naturelle ( non artificielle), la nôtre, ou celle d'autres êtres dits pensants, ou réfléchissants, au sens de réfléchir, renvoyer une image, comme le miroir, du style :

" J'y pense chaque matin en me rasant" du grand penseur N.S.

Ou un autre lu ce matin, déversant sa bile nauséeuse sur une sordide affaire de viol, puis de suicide d'une jeune fille, avec le compte-rendu d'une feuille de chou sur la mansuétude de la Justice envers les auteurs de cette horreur. Un appel au lynchage en règle avec au passage quelques coups de griffe sur une presse décadente. Il semblerait que les chiens sont lâchés, il va falloir sérieusement envisager les barrières anti-ours.

Le clown envisage l'annexion pure et simple de la planète Terre par son pays.

Il faut l'enfermer rapidement. Nous avons eu des responsables politiques, tous pays confondus, un peu "barrés". Il semblerait que la camisole se rapproche à grands pas.

Si c'était possible...

Mais non, il court toujours..

Quand l'actualité perd la tête, il est préférable de tourner la nôtre vers d'autres cieux.

Je vous laisse.

Bonne journée

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L'invention des miroirs de MEREDITH LE DEZ aux Ed des Femmes-Antoinette Fouque

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Qui est Laurence ?
Qui est Isaure ?
L'une est l'autre, à moins que l'une ne soit qu'un personnage de fiction.
Je me suis perdu dans cette faille spatio-temporelle.
L'écriture est ici très plaisante, riche et nuancée, voire précieuse, nécessité langagière quand le décor s'y prête.
La quatrième de couverture est un modèle de déconstruction. Et s'il n'y avait pas de mystère, juste un accident suivi d'une amnésie. A la croisée de Cronenberg et de K.Dick, je m'excuse des références très "pop culture" pour un roman qui nous offre quelques exemples de choix socio-culturels très typés que je vous laisse deviner.
Et à la fin , je me demande qui est qui, l'impression de m'être fait ballader dans une prose élégante, une succcession de personnages, de situations, mis bout à bout, effectivement une recherche mémorielle, un puzzle que le lecteur se doit de reconstituer.
Je le répète, c'est agréable, un tantinet sur-écrit, une démonstration virtuose sur un canevas qu'il suffisait peut-être de tisser simplement.
Il y a assurément un travail d'écriture conséquent, trop sans doute, à vouloir trop prouver une maîtrise de la langue, l'on nuit parfois à la clarté du propos.
A lire pour la saveur du langage, l'intrigue importe peu.

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Bonne journée / Il est 7h12 le 4 février 2025

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Bonne journée / Il est 7h12 le 4 février 2025
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Bonne journée / Il est 7h12 le 4 février 2025

J'avais un chien, petit, mais dominant. Chacun sait que la taille ne fait rien à l'affaire, comme il est dit communément. Par je ne sais quelle mystérieuse alchimie, il avait souvent le dernier mot, face à beaucoup plus gros que lui, dans l'os qu'il avait volé à son congénère, sur le territoire (une maison) qu'il considérait comme sien. Il campait sur ses positions, s'installait, grognait d'un borborygme ridicule, mais l'autre en face, reculait.

A n'y rien comprendre, je regarde mes frères et soeurs, humaines natures, y retrouve le petit qui ne lâche rien, la grande gueule qui se dégonfle, et le nounours mielleux qui obtient tout ce qu'il veut. Dans les fables, Esope ou La Fontaine, peu importe, l'observation tient lieu de corpus du texte, la morale qui clôt d'un simple bon sens.

Pourquoi je débite ces banalités ?

Je note que celui qui aboie le plus fort serait bien avisé de garder son énergie, de réfléchir (si possible) et de tirer les leçons du passé. Dans l'actualité récente, l'Histoire balbutie, nous verrons jusqu'où iront les renoncements, que ce soit chez le grand blond et son fou, où à l'Assemblée nationale, dans les petits pas, je pense au Moonwalk de Michael Jackson, l'illusion d'aller de l'avant tout en restant statique...à reculons.

Vu hier soir "Les yeux de Laura Mars", film de 1978, avec Faye Dunaway. Important en son temps pour moi, la contextualisation prend ici tout son sens. L'image de la femme, elle est photographe de pub, est ici outrancièrement dévoyée. Ce serait impossible à refaire aujourd'hui, la symbolique et la dénonciation y sont trop "signifiant", comme souvent au cours de cette décennie. Aujourd'hui, il faut "faire sens", sans avoir l'air d'y toucher.

Je me sens tout à coup fort décalé : nous étions vraiment très "lourds"...

Léger soudainement, je termine un article sur le monde étudiant d'aujourd"hui, un travelling sur son évolution vers une fabrique de bons petits soldats, à qui l'on donne l'illusion d'un savoir, dans des conditions précaires, trop occupés à survivre pour certains, à calculer pour d'autres un plan de carrière, persuadés d'avoir tirer le bon numéro.

Mon chien n'est plus là depuis longtemps, les panneaux d'interdiction le représentant se sont multipliés, de couleur rouge de préférence. D'après mes souvenirs, nous nous affranchissions facilement des interdits, lui et moi, avec ou sans panneau.

L'idée d'un animal est-elle une bonne idée ?

Soupir.

Marilyn et le Grand Ouest démarrent ce mardi,

bonne journée

 

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Tempête / il est 7h03 le 3 février 2025

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Tempête / il est 7h03 le 3 février 2025
Tempête / il est 7h03 le 3 février 2025
Tempête / il est 7h03 le 3 février 2025
Tempête / il est 7h03 le 3 février 2025
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Tempête / il est 7h03 le 3 février 2025
Tempête / il est 7h03 le 3 février 2025

La tempête sévissait comme jamais, la chaumière tremblait, menaçant à tout instant de dénuder un foyer où l'absence s'incrustait. Elle guettait le moindre mouvement autre que les éléments déchaînés. Elle attendait, un court instant, elle crut, puis non, un craquement de plus, sinistre présage puis, un éclair obscurcit ses yeux clairs, elle comprit.

Enveloppée dans son long manteau, une ceinture autour de la taille, elle sortit. Une trouée dans les nuages laissa apparaître une lune ronde et pleine. Au loin  elle entendit le grondement de l'océan, le fracas des vagues sur la pointe de Vick. Traversant la lande, elle lutte contre un vent furieux, distingue une flamme qui vacille, disparaît puis réapparaît,

Là, sur les vagues, une embarcation, à quelques encablures des rochers, tente l'impossible. Elle court vers la falaise, il est là, le vieux pêcheur avec lui, les deux fous vont à une mort certaine.

Il l'a fait, il est venu, guidé par l'instinct de l'homme de la mer, le père malade a puisé dans ses ressources, à bout.

Ils ne pourront, impossible, le ressac qu'une violence inouie renvoit le frêle esquif.

Le jeune homme l'a vue, là-haut sur le faîte de cette côte hostile. Il regarde, effaré, que fait-elle ?

Elle dénoue la ceinture, pose ce manteau qui empêche tout mouvement, attend le ressac et...plonge dans le liquide fou, elle joue avec la vague, crie quelque chose, les mots s'échappent, elle est emportée puis surnage.

Le vieil homme dans un geste brusque pousse le matelot hors de la barque, elle le voit tomber à l'eau, ils se rapprochent l'un de l'autre.

Elle nage, hurle, il nage, coule, flotte à nouveau. Elle le saisit à bras le corps.

Ils ont dérivé vers la langue de sable noir, loin des arêtes tranchantes, ils ne font qu'un, s'échouent, entendent le sinistre craquement du bois qui se brise, la lumière falote disparaît à tout jamais.

La lumière blafarde de la lune pleine éclaire les trois pics dominant les flots.

Les nuages disparaissent, emportés par le vent. Ils se lèvent, s'étreignent et marchent ainsi enlacés vers la chaumière enchassée dont on distingue la lourde silhouette.

Bonne journée

 

 

 

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So long / Il est 9h23 le 2 février 2025

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Peu de mots aujourd'hui.

La sécheresse sévit. Quand le verbe se fait rare, les muqueuses déshydratées peinent à déglutir, intimidées par le vide qui s'ouvre sous une glotte sans vie, le trou noir d'un système intérieur réclame son dû :

J'ai faim, crie-t-il, l'écho stomacal amplifie la douleur d'un corps qui se meurt.

Les mots, vois-tu, ne sont qu'un assemblage de codes arbitraires, vaines tentatives de traduire un flux ininterrompu de signes, de stimuli. Jamais de repos, je me couche dans l'herbe, je regarde le ciel, je pense à toi, à eux, aux autres, à toutes et à tous, celles et ceux, passés, dépassés, trépassés, avec le (e) pour le genre qui donne de la voix. Je vous le concède volontiers, vous méritez ces cris, j'entends le chant des oiseaux, douces mélodies, j'entends ta voix qui dit ces mots qui aujourd'hui me manquent, dis les moi, souffle moi dans le creux de l'oreille ce que j'aurais aimer entendre.

Ta voix s'est tue, la faucheuse ne fait pas le tri, elle se promène, elle est silence, sa silhouette se découpe sur l'horizon, du haut de la colline, elle se retourne et me toise :

- à bientôt...

Je respire l'herbe fraîchement coupée, je deviens végétal, peut-être m'oubliera-t-elle, comme jadis tu le fis, comme aujourd'hui je le fuis, comme toujours je ne puis.

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Big bang / Il est 8h06 le 1er février

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Big bang / Il est 8h06 le 1er février
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Big bang / Il est 8h06 le 1er février

Le délit de faciès est vieux comme l'apparition de la vie sur Terre. Les premières structures mono-cellulaires, identiques en principe, ne l'étaient sans doute pas. Elles se sont chamaillées de suite, pour une sombre histoire de territoire, d'espace vital dirions-nous aujourd'hui. Au fil du temps, la complexité s'est mêlée au champ de bataille, créant des entités différenciées, au look improbable, surtout sous le regard de l'autre qui lui, se trouvait très agréable à regarder, ce qu'il faisait toute la sainte journée, se regarder étant une occupation chronophage et invasive. Si je saute quelques étapes, les milliards de cellules qui me composent, ainsi que mon voisin, se jaugent en permanence, s'affrontent, font du copinage, forment un gang, face à celui d'en face qui opére de la même manière. Les deux bandes de cellules se testent, se poussent du coude puis se tapent sur l'épaule, boivent un coup, écoutent la même musique. Sur le trottoir d'en face, les teuffeurs joufflus éructent à qui mieux-mieux, à celui qui parle le plus fort, qui obscénise (sic) le plus écoeurant des gestes, le tout destiné à ceux d'en face. Ces derniers, pas sourds ni aveugles, s'en aperçoivent, s'agacent, montent dans les tours.

La chaussée qui les sépare n'est pas vide de toute activité, d'autres molécules se sont assemblées, douées de facultés motrices, matériaux solides au mouvement unilatéral. De temps à autre, elles s'absentent, puis passent et repassent. Dans un moment de répit, les deux axes parallèles se toisent en silence, les molécules de la chaussée se sont absentées.

Et surgit une ombre gigantesque, noir dessein, qui met toutes ces belles mécaniques au sein d'une enveloppe, le tout en un grand désordre. Les molécules du mitant cherchent un échappatoire, mal leur en prend, elles plongent derechef dans le maëllstrom. Le chaos est indescriptible dans le sac, les coups pleuvent de tous côtés, chaque cellule se défend, c'est le sauve qui peut général, l'entente cordiale n'est plus qu'un souvenir.

Le bagage soudain s'arrête, posé sans ménagement.

Chacun tente de se mettre à l'endroit. Les teuffeurs joufflus sont dispersés, les cellules sont disloquées, quelques atomes égarés tentent de rassembler leurs protons et quelques neutrinos aveugles, les molécules motrices se reconstruisent, le mouvement ne supporte pas l'immobilisme, il faut bouger et bouger encore.

Un bruit étrange troue le silence de mort qui s'était installé. L'enveloppe s'élève, un vertige général s'accompagne d'une aveuglante clarté, une bascule s'opère.

Les molécules motrices, plus véloces, sont devant, les cellules mononucléaires les suivent, quant aux teuffeurs joufflus, ils s'étouffent mutuellement en une masse informe dont la course se résume en une mare infâme sur un sol jonché des structures précédemment citées.

Plus un bruit, ni la moindre turbulence.

Les faciès se sont fondus en un monceau de terre originelle, juste retour, éternel recommencement.

Ca a peut-être commencé de cette façon, allez savoir...

 

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