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Cour de récréation / Il est 9h01 le 25 avril 2025

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Cour de récréation / Il est 9h01 le 25 avril 2025

A chaque fait divers, nous avons droit à de doctes tirades, en l'occurrence cet adolescent qui a poignardé trois autres ados, individu psychiquement dérangé. C'est dramatique, et l'on peut gloser, comme le ministre Retailleau, sur le laxisme de l'éducation, se saisir de ce pénible moment pour faire de la politique d'égoût, ce type est vraiment à vomir. Il serait plus judicieix de se taire ou de pointer du doigt les manques effarants de moyens de la psychiatrie en France, en effectifs, en moyens matériels. La tendance est de laisser sortir, faute de place, des gens qui n'ont rien à faire dehors, de ne pas les suivre médicalement en amont, l'ambulatoire cache la misère des soins de celles et ceux qui souffrent ou qui ne peuvent être pris en charge, faute de personnel d'aide. La chimie ne peut pas tout, elle fabrique des bombes à retardement. Mais nous avons un ministre de l'intérieur bas du front, tout droit sorti d'un film de Chabrol, étriqué, d'un autre âge, fossilisé dans un système de valeurs que l'on peut retrouver chez d'autres, fréquentant le même type d'établissements scolaires, le premier ministre, pour ne pas le nommer, a menti concernant des évènements dans le Lycée de Bétaram, sa propre fille y ayant été scolarisé. Ces gens n'ont rien à faire dans un gouvernement en 2025, amalgames, mensonges et comportements d'un autre temps.

De quoi nous plaignons-nous ?

La lie de la terre gouverne quelques puissances non négligeables, ment effrontément, tue et emprisonne. Je ne suis pas naïf au point de croire que le pouvoir est chose facile, qu'il ne peut être exempt d'arrangements, le propre de gouverner étant de marier des intérêts souvent contraires.

L'Inde et le Pakistan s'asticotent mutuellement depuis leur création, tout prétexte est bon pour remettre le couvert. Gandhi considérait comme un échec l'indépendance des colonies anglaises, la partition sur les critères religieux ne pouvait que provoquer une tension permanente entre pays limitrophes. 

Le nationalisme est vraiment une plaie purulente à la surface du globe, la régression sur des principes de défense de territoire est patente. L'on a pensé que ces bisbilles sur la possession de tel ou tel morceau de terre appartenaient au passé, l'équilibre instauré par des relations commerciales stables, multilatérales, l'enrichissement des protagonistes, tout cela participait à une paix que l'on croyait durable.

Que nenni !

Les vieux instincts guerriers ne sont pas morts, il faut fourbir ses armes pour exister.

La planète est une immense cour de récréation d'un âge mental moyen proche de 7, 8 ou 9 ou 10 ans, l'affirmation de soi passe par la force, la forfanterie et autres fadaises.

Je raconterai quelques anecdotes de cour de récré..

Bonne journée

La bande-son est raccord avec nos réflexions.

Les images d'ici reposent.

 

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Bûcheron de MATHIAS BONNEAU aux Ed du Seuil

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Le témoignage de la vie d'un bûcheron aujourd'hui construit ce livre. le chirurgien de la forêt, l'expression n'est pas dans ce texte mais je la trouve appropriée à ce travail méconnu. L'image d'un homme avec une tronçonneuse n'a rien de respectueux envers la nature, telle qu'envisagée par les militants de la cause écologique. J'avoue que le bruit de l'outil est crispant, voir un arbre tomber n'a rien de très poétique et j'ai un peu de mal avec ces étendues couvertes de fougères et de ronces. le rapport que nous avons avec la nature est une imagerie souvent naïve, carte postale bucolique, fruit du travail des hommes dans la durée, modelage du aux siècles de labeur de travailleurs de la terre. Les haies de notre bocage, tout comme les frondaisons de nos forêts s'inscrivent dans un partage de la nature entre les hommes et femmes qui y vivent et les autres êtres vivants.
La démarche personnelle de l'auteur, dans la suite de son père, force le respect, même si j'ai un peu de mal à rentrer dans cet univers rude, mal payé et se voulant respectueux de ce qui le nourrit, à savoir l'arbre, symbole de vie.
Donner la mort pour mieux faire renaître d'autres plants, eux-mêmes condamnés à terme par l'homme dans son insatiable appétit.
C'est une découverte d'un monde qui exalte la force, la résistance, la dureté au mal, très viriliste, sans y mettre de connotations idéologiques.
L'ambiguité apparaît souvent, l'abandon est souvent évoqué, jamais face à cette tâche ingrate, non, quand le corps lâche.
L'humilité affleure, sans jamais s'imposer.
La force reste la dominante, c'est sans doute cela qui me gêne.
Respect toutefois pour ce rapport avec le temps, un plant tout petit et fragile, ne sera "exploitable" qu'a la fin d'une vie d'homme pour certaines espèces et la décade est l'échelle commune. L'humilité se trouve là dans le dessin d'une forêt sur une vie entière, l'architecte du manteau de la montagne dessine un futur qu'il ne connaîtra pas de son vivant.
Troublant.

Ce livre est dans la sélection du prix Louis Guilloux 2025, prix décerné par des lecteurs des Côtes d'Armor (22)

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Indécent / Il est 8h25 le 23 avril 2025

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Indécent / Il est 8h25 le 23 avril 2025
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Indécent / Il est 8h25 le 23 avril 2025
Indécent / Il est 8h25 le 23 avril 2025

La bande-son est un moment de douce nostalgie, les images qui l'accompagnent ont une proximité que moi seul peut évoquer.

L'actualité se remet de la mort du pape, passe à d'autres sujets. J'entends que la France et l'Algérie n'ont plus d'ambassadeur dans leur pays respectif, une première depuis l'indépendance en 1962. Je ne saisis pas le secret pourquoi de ces brouilles à répétition. La puérilité de fâcheries adolescentes est du même niveau, si ce n'est que des familles entières en souffrent par des difficultés permanentes d'échanges, de vexations inutiles et de mesquineries administratives. Le régime politique algérien est notoirement incapable, il l'a prouvé à maintes reprises, la France se serait abstenue de maladresses géopolitiques que la face du monde s'en serait mieux portée. Le voisin marocain a des soucis avec le sud de son territoire, c'est son problème, laissons-le gérer ses ambitions territoriales et tâchons de résoudre les tensions avec son voisin. Ce n'est rien en comparaison d'autres drames omniprésents mais les susceptibilités nationales mal placées et sans fondement agacent, un peu de bonne volonté de part et d'autre permettra aux familles de vivre sereinement des situations affectivement compliquées.

Les tractations de couloir, rencontres multiples sont légion. L'on voit des messieurs encostumés, des dames en tailleur palabrer à n'en plus finir, je parle des guerres qui n'en finissent pas, des échanges où l'on avance, puis l'on recule dans une valse hésitation, les mots sont pesés, et les bombes continuent de pleuvoir.

Gaza, Ukraine, Soudan,Yémen, Congo, etc...

L'indécence de ces images alternées, des ruines et l'image suivante nous montre un établissement luxueux où ces diplomates se tapent sur l'épaule. Y-a-t-il quelqu'un qui gère l'ordre d'apparition à l'écran ?

Je le dis pour tous les médias.

Je regarde peu d'informations visuelles, mais ce que j'ai sous les yeux me suffit, l'écoute radiophonique est moins stressante et la lecture donne la distance nécessaire.

Mon ressenti n'a aucune importance mais le dire parlera peut-être à d'autres.

Bonne journée

 

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Habemus papam / Il est 8h08 le 22 avril 2025

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Habemus papam / Il est 8h08 le 22 avril 2025
Habemus papam / Il est 8h08 le 22 avril 2025
Habemus papam / Il est 8h08 le 22 avril 2025
Habemus papam / Il est 8h08 le 22 avril 2025
Habemus papam / Il est 8h08 le 22 avril 2025
Habemus papam / Il est 8h08 le 22 avril 2025
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Habemus papam / Il est 8h08 le 22 avril 2025
Habemus papam / Il est 8h08 le 22 avril 2025
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Habemus papam / Il est 8h08 le 22 avril 2025
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Habemus papam / Il est 8h08 le 22 avril 2025
Habemus papam / Il est 8h08 le 22 avril 2025
Habemus papam / Il est 8h08 le 22 avril 2025
Habemus papam / Il est 8h08 le 22 avril 2025
Habemus papam / Il est 8h08 le 22 avril 2025

1,4 Milliard de chrétiens dans le monde d'après la comptabilité spirituelle d'une entité qui a accès au tréfonds de l'âme de nous autres, pauvres pêcheurs. Je suis dans ce nombre, je proteste, étant un athée baptisé, donc moins un. Peu importe, la démographie ne va pas dans le bon sens, la procréation semble abandonner le concept tant vanté de ces familles catholiques ou protestantes de la nécessité de lutter avec le ventre contre un remplacement par des mécréants ou des croyants d'autres cultes tout aussi infréquentables.

Pas d'évolution notable au cours de ce pontificat concernant la sexualité.

Ce fut un gentil pape, d'après ce que j'en sais mais ma connaissance du sujet est fort limité, mis à part la taille de ce micro-Etat, dont l'influence semble baisser de pape en pape, les différents acteurs des massacres planétaires n'ayant d'autre religion que celle du canon.

Combien de divisions ? avait dit un président français en parlant du Vatican, ce qui me revient à l'esprit à cet instant. Le Dalaï Lama est un maître spirituel, il existe un pope en Russie, chef de l'Eglise orthodoxe, quant aux musulmans, les schismes divers ont multiplié les guides spirituels comme autant de chefs de guerre, et les Juifs, ils ont Netanyahou, dont on connaît la légendaire mansuétude. Bouddha n'est pas en reste, tout comme le Panthéon hindouiste, qui occupe nombre d'Indiens, dérivatif à leur misère quotidienne. Beaucoup de chapelles pour une seule espèce, l'impermanence pérenne censée représenter la sérénite propre à l'élevation de l'esprit, sa libération des turpitudes animales, cette constance se retrouve dans le renouvellement ingénieux des capacités d'auto-destruction, le dessin de Charlie : "que c'est dur d'être aimé par des cons..." et ce n'est pas fini et pour habiller tout le monde, celles et ceux qui se prosternent devant le dieu dollar, ou tout autre autre papier monnaie, c'est le même leitmotiv : C'est moi qui ai raison...

La foi permet de ne pas manger à sa faim sans trop sentir le manque de nourriture, de tuer sans états d'âme, de s'enrichir sur le dos de ses contemporains, grosso-modo, de déraisonner et de satisfaire son cerveau reptilien, la conscience ainsi absoute peut rester propre et vierge de toute mauvaise action.

Si je dis des bêtises, je veux bien expliquer mais non, je ne veux pas, les bilans sont lourds à travers les siècles, depuis la nuit des temps, aujourd'hui l'emprise contre-attaque.

Que ce pape repose en paix, avec ses prédecesseurs... et mourir le jour de Pâques, c'est un malin.

Bonne journée

La bande-son est un merci au grand Leonard Cohen.

Les images me rappellent qu'en Australie, des peuples qui ne demandaient rien à personne ont été massacrés, humiliés, niés en tant qu'êtres humains au nom de cette p...... de religion, penser que la mort d'un pape puisse changer quoi que ce soit quand le prochain sera choisi ??!!

 

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Les oeufs / Il est 9h33 le 21 avril 2025

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Les oeufs / Il est 9h33 le 21 avril 2025
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Les oeufs / Il est 9h33 le 21 avril 2025
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Les oeufs / Il est 9h33 le 21 avril 2025
Les oeufs / Il est 9h33 le 21 avril 2025
Les oeufs / Il est 9h33 le 21 avril 2025

Images de juin juillet 2018 d'un peu partout, là où mes pas m'ont mené, la bande-son date de 2008, Cabrel est toujours plaisant à entendre, une certaine sérénité se dégage de ses compositions, point de vue du matin de Pâques, sans les oeufs, avec le chocolat et autres douceurs.

Je me souviens du jardin de l'école, là où j'habitais petit, les oeufs et les lapins en chocolat étaient cachés dans les parterres de fleurs, je descendais l'allée centrale, un rond-point de myosotis me faisait face, avec au beau milieu des éclats de couleurs vives, emballages en aluminium et les cris de joie de l'enfant sous le regard amusé de mes parents. Ces images sont parmi les premières dont je me souviens, mon frère n'était pas né, quatre, cinq ans, l'âge où tout s'imprime. Le jardin a disparu, je n'ai pas vu l'endroit depuis longtemps.

Il y a des lustres que je n'ai pas acheté d'oeufs en chocolat, que je ne me soucie plus de ces fêtes chrétiennes, prétexte à de familiales agapes, Noël reste une exception dont j'ai repris le rite après l'avoir ignoré quelque temps.

Ciel gris et tristoune, température moyenne, paysage urbain sans relief, derrière la baie vitrée rien ne bouge.

La une du Monde ce matin relate la création d'une commission sur 60 années de silence coupable autour des exactions d'une institution religieuse. Une commission pour enterrer le problème, telle était la devise d'un homme politique : on s'en occupe, et on passe à autre chose, jusqu'à la prochaine fois, le temps de laisser le premier ministre continuer à occuper le poste qu'il convoitait tant. Les unes se suivent sur les histoires de moeurs à la Chabrol, bourgeoisie provinciale rance et malsaine régnant sur un parterre de courtisans de petite facture.

Si je pense à Strauss-Kahn et à sa femme de chambre new-yorkaise, je me dis que chacun a des casserolles à la mesure de ses fantasmes.

Allez, bonne journée

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Le lapin / Il est 8h12 le 20 avril 2025

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Le lapin / Il est 8h12 le 20 avril 2025
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Le lapin / Il est 8h12 le 20 avril 2025
Le lapin / Il est 8h12 le 20 avril 2025
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Le lapin / Il est 8h12 le 20 avril 2025
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Le lapin / Il est 8h12 le 20 avril 2025
Le lapin / Il est 8h12 le 20 avril 2025

Un week-end de Pâques, dont je ne connais pas (ou plus) la signification religieuse, moi qui suis baptisé. Une trève décrétée par Poutine, quelques heures plus tard, les sirènes retentissent sur Kiev endormie. Les salauds sont prévisibles, n'écoutez pas ce qu'ils disent, surtout s'ils sont armés. Fuyez si vous le pouvez.

Je lis que le secrétaire d'état américain invité à L'Elysée s'est fendu d'une comparaison architecturale entre la résidence de Trump en Floride et le Palais où il se trouvait. La caricature de l'Américain de base comme on n'en rêvait plus, et ce type prétend gouverner le monde, lui et ses potes. Les années à venir vont être difficiles à analyser sans soubresauts émotionnels.

Tailler des rosiers serait plus profitable à mon psychisme perturbé, quand j'aurai trouvé mon carré de terre, loin de ce flot continu d'horreurs, dont j'entretiens le quotient d'endurance en visionnant quelques films de la même veine. Curieux cette manie que peuvent avoir certains de regarder des fictions horrifiques quand il suffit d'ouvrir un canal d'informations pour contempler des cadavres et des ruines véritables. J'ai remarqué que ce sont souvent des personnes inoffensives et pacifiques qui se gavent de séries et de films, second degré ultime  de ces êtres qui ne verront jamais la crosse d'un revolver ni l'affût d'un canon.

Etrange dissociation que l'on retrouve parfois dans la lecture, l'appréciation d'un roman peut-être proportionnelle aux souffrances qu'il décrit. Le misérabilisme s'inscrit en creux dans une empathie sincère, oubliant au passage que nous sommes à l'abri ici, et que le contact réel avec ces évènements nous plongerait dans une sidération que je pourrais qualifier de rédhibitoire.

Je n'ai pas connu de guerre et je n'y tiens pas, mon contact avec les armes s'est limité à quelques pitoyables séances de tir au cours de mon service militaire et quelques coups de fusil entendus dans ma campagne durant les saisons de chasse, le plaisir de tuer m'a toujours semblé être la clé de tous ces conflits, quelle qu'en soit l'échelle.

Poutine tue des civils innocents...

"Je l'ai eu !!! hurle le tireur

- Qui ? répond l'ami

- Le lapin ...

- Il t'avait menacé ?

- Ben non, il est bête lui ou quoi ?

- Pourquoi l'as-tu tué ?

- Je chasse donc...

- Tu tues...

- Ben...oui

J'arrête ce stupide dialogue, à revoir le sketch des Inconnus sur les bons et les mauvais chasseurs, comme il y a des bons et des mauvais dictateurs, c'est selon ...

La chanson de Maxime prend tout son sens, vous l'aurez compris, quant aux images, chez nos voisins gallois et anglais, la paix...

Bonne journée

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Tout cru / Il est 8h24 le 19 avril 2025

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Tout cru / Il est 8h24 le 19 avril 2025
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Tout cru / Il est 8h24 le 19 avril 2025
Tout cru / Il est 8h24 le 19 avril 2025

Quelques explosions ont eu lieu aux abords d'établissements pénitentiaires. La presse a parlé d'attaques concertées, très prompte à grossir des faits et dévier la question du pourquoi d'évènements sporadiques et d'une gravité très relative. La France détient un record dans la surpopulation des prisons en Europe. Ce n'est pas nouveau, cela s'aggrave, la tendance lourde de l'esprit collectif étant à la punition, la plupart des gens pense que celles et ceux qui sont emprisonné(e)s l'ont cherché et n'ont que ce qu'ils méritent. Vu comme ça, on passe à autre chose. La décence serait d'envisager les conditions, et le pourquoi d'une détention. Certains sont dans l'attente d'un procès, d'autres purgent des peines courtes et ressortent encore plus aguerris, prêts à recommencer. La protection de la société exige d'isoler les éléments les plus dangereux, d'autres motivations comme une réinsertion possible demanderaient une politique d'accompagnement, avec de vrais moyens, autres que la pure répression. Je prêche dans un désert total. Je ne fait rien de particulier non plus, j'ai une prison près de chez moi, surpeuplée, dont j'entends les bruits traverser le mur d'enceinte quand je passe à pied. Des personnes y vivent, matelas par terre, promiscuité indécente fabriquant de futurs caïds qui tireront une fierté manifeste à être passé par la case prison.

J'ai vécu une anecdote il y a fort longtemps, croisant la route l'espace de quelques minutes de deux frères dont l'un sortait de son emprisonnement. Je n'étais pas concerné directement mais je fus témoin de la répartie menaçante du plus jeune à l'encontre d'un imprudent :

"Mon frère sort demain, tu verras..." lourd de menaces

Le lendemain, je vis le frère en question arriver en trombe, là où je devais habiter, sortir le couteau et dire son fait à celui qui me louait le studio. Pas de voies de fait mais le geste était impressionnant :

" Je ne veux plus te voir dans le quartier, dégage, nous ne sommes pas du même monde, là d'où je viens, des gars comme toi, on les mange tout cru..."

J'ai habité dans ce quartier, je croisais les deux frangins chaque jour, qui me saluaient sans animosité aucune. J'avais fait changé les serrures, ayant compris qu'il s'agissait d'une accusation de vol dans le logement. Celui-ci fut visité avant le changement de clé, aucun intérêt pour un voleur quelconque, des livres, pensez donc...

C'était il y a 40 ans, à Lyon.

Il y a prescription, le quartier a beaucoup changé, plus cher.

La société écarte ses éléments les plus dérangeants, certains se souviennent de ce monde du dedans, ce sont sans doute d'anciens détenus qui se sont rappelés au bon souvenir de l'administration pénitentiaire. Ceci dit, les conditions sont bien pire ailleurs dans le monde, si ça peut soulager le soupçon de conscience qui agiterait quelques beaux esprits.

Dormez tranquille, les rues sont sûres en règle générale.

A ré-écouter le sketch de Pierre Desproges  sur les rues de Paris peu sûres une fois la nuit tombée.

La bande-son s'approche un peu d'une atmosphère urbaine de ce type, quant aux images, c'est d'un autre monde dont je vous montre l'impermanente et pérenne sérénité.

Bonne journée

 

 

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Grisaille / Il est 7h36 le 18 avril 2025

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Grisaille / Il est 7h36 le 18 avril 2025
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Grisaille / Il est 7h36 le 18 avril 2025
Grisaille / Il est 7h36 le 18 avril 2025

Quelques avis de lecture ont pris place sur ce blog, à défaut de commentaires stériles sur une actualité désespérantes.

Une chanson de Brassens, bien avant METOO, qui ose dire des choses agréables sur les femmes, comme quoi tous les hommes ne furent pas des salauds dans les temps reculés, mais ça, c'est difficile à faire croire au vu de la crispation de certaines égéries et de certains ouvrages à charge contre la gent masculine.

Je ne reviendrai pas là-dessus, le combat continue, chaque jour, contre l'obscurantisme. Un retour en arrière s'est opéré depuis quelque temps, dans les esprits, une frilosité, une peur, liée à un je-ne-sais-quel phénomène diffus.

Ou c'est moi qui dérape peut-être.

A partir d'aujourd'hui, fin du mandat de vente de mon appartement, un an, une année complète sans acheteur.

Que faire ?

A voir dans la journée.

La grisaille s'installe pour la journée,

Je vous laisse, rien de plus à ajouter, quelques images de la grève de Saint-brieuc et son camaïeu sous le soleil changeant.

Bonne journée

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Le temps d'après de JEAN HEGLAND aux Ed Gallmeister

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Ne pas raconter l'histoire est un principe.

C'est la suite du précédent, comme dirait La Palisse. La nature reprend ses droits, dans l'état où elle est, pas brillant, avec ses héroïnes et son héros, qui transcendent les difficultés de la vie quotidienne. La vie de Robinsons des bois confine à la survie, les joies sont rares et cultivées avec soin. L'intérêt de ce livre réside dans l'évolution de cette vision idéaliste d'une existence hors civilisation, idyllique tant que l'on a un soutien, même ténu, de la civilisation, de celle que l'on condamne avec véhémence. La responsabilité de chaque jour est de faire durer ces traces encore fraîches, les quelques éléments qui aident, qui facilitent les tâches. La redécouverte d'un outil manuel, les éléments nutritifs de chaque nourriture potentielle, végétale ou animale, les vertus de conservation du sel, vital, puis absent sont des découvertes qui construisent de nouveaux êtres, une renaissance face à une adversité qui n'était pas perçue comme telle, mais comme une chance de retour vers de soi-disant " vraies" valeurs, un retour vers Mère Nature.
Celle-ci a d'autres préoccupations, d'autres filles et fils à nourrir, une mue à accomplir face aux désastres multiples causés par l'être humain. Que ces êtres ne comprennent que lentement leur responsabilité dans les transformations en cours, elle n'en a cure. Il fallait y penser avant. Le message, si message il y a, est dans l'avertissement mille fois répété sur l'urgence d'une situation qui, dans le roman, a dépassé le stade ultime.
Vous avez combien ? éructent les enfants, ou ce qu'il en reste, boules de haine envers leurs aînés.
La terrifiante descente aux enfers est entamée, la conscience du passé affleure à chaque pas, quel était ce monde qui nous a envoyé là où nous sommes, qu'étaient ces hommes et femmes enfermées dans des schémas de pensée, dans une suffisance assumée, un cynisme à peine caché.
Burl est le gamin qui parle, n'a de référence que ses mères, il découvre petit à petit ce passé innommable, dont il espère quelques lueurs d'espoir malgré tout, combat intérieur permanent d'un adolescent tourmenté.
L'autrice colle à cette vie sauvage, dans les moindres détails, ne fait pas de cadeau, alterne l'espoir et la désespérance, comme l'enfant. avec ses yeux, l'éducation autarcique qu'il a reçue, cherche des réponses, n'en a pas. L'autrice n'a pas elle non plus de réelles aptitudes à prévoir un avenir battu en brèche par un comportement humain erratique.
Très curieusement, baignant dans une actualité désespérante, je me suis senti très proche de la sensibilité développée dans ce texte, surtout vers la fin. Y aura-t-il une suite qui ne soit pas une mortification ? Nous n'en sommes pas loin.
A lire.

Bande-son raccord avec le livre.

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Le réveil / Il est 8h38 le 17 avril 2025

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Le marché de gros de Canton a ouvert ses portes. N'y allez pas, ce n'est pas pour faire ses courses, c'est là que se dessinent les futurs flux de marchandises après l'augmentation des droits de douane entre les USA et la Chine. Les orientations de ces flux semblent actées, Asie du Sud-Est, Afrique et Amérique du sud. Il semblerait que l'Amérique ne soit pas aussi indispensable qu'elle pense l'être. Le Brésil a fait savoir que certains accords étaient en bonne voie, que le Viet-Nam a signé plusieurs traités commerciaux avec le voisin chinois, jadis ennemi héréditaire. Le grand blond dans sa maison blanche peut s'exciter tout seul, il a également quelques procédures californiennes sur le dos, état qui n'appliquera pas certains diktats et dont le gouverneur appelle le Congrés à faire son travail sur la légalité de ces mesures autoritaires tous azimuts.

Ici, la blonde réfléchit de manière assez étrange sur l'éventualité de sa non-candidature si son appel était rejetée : il faut lui expliquer que la question ne se posera pas puisqu'elle n'en aura pas le droit, tout simplement. Le déni est une attitude pathologique, le refus de reconnaître une réalité que l'ensemble d'une communauté admet, avec des preuves tangibles et documentées. L'extrême-droite reste dans la course, peu importe le cheval qui se présentera sur la ligne de départ tant la moisissure brune envahit les neurones de nos concitoyens. Même Bardella peut être élu, c'est vous dire, si l'on en croit quelques sondages perfidement sortis ces jours-ci. Il restera une Assemblée Nationale à élire même si je doute de plus en plus de son utilité en cas d'élection d'un président RN. Aujourd'hui, la question se pose déjà, avec l'arme fatale qu'est le 49/3, alors avec quelques bons juristes, et quelques décrets bien aiguisés, la constitution de 58 sera ajustée à un pouvoir exécutif omnipotent, ce qui était, je le rappelle, son but initial avec le Général et une guerre à terminer. L'Histoire ne se répète pas, elle balbutie, dans le sens où les acteurs actuels ne sont que de pâles copies, les défis tout autres avec toutefois des effets secondaires démultipliés, le souffle du vent mauvais se répandant via des médias individualisés particulièrement efficaces.

Je ne donnerai pas ma chemise sur une élection présidentielle aux contours encore flous, la chose politique fut prise en main par le peuple quand celui-ci était encore conscient de sa force. Il n'échappera à personne, à celles et ceux qui restent éveillé(e)s, que l'adjectif "amorphe" est celui qui s'applique le mieux à la population de notre beau pays. Les raisons, voire les excuses, sont légion, il n'en reste pas moins que la peste brune et ses bubons empestent l'atmosphère jusque dans les interstices les plus intimes de la vie sociétale.

Réveillez-vous...

Bonne journée

La bande-son n'a rien à voir avec le texte, tout comme les images, promenade en Poitou datant de 2022.

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